LA REUNIFICATION DE LA BRETAGNE HISTORIQUE
Revue de presse "Ouest-France" depuis juillet 2014...et autres éléments.
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Habitants Région Bretagne 1/1/2023 : 3 403 000 / Loire-Atlantique 1 478 000 = 4 881 000
et en Europe (2021) : Croatie 4 036 000, Danemark 5 840 000, Finlande 5 500 000, Irlande 5 006 000
Journée d'actions Bretagne Réunie et un pôle d'associations bretonnes afin "que la Bretagne soit enfin réunifiée", le samedi 12 octobre. RDV 12H Cours St Pierre à Nantes - 15H Défilé 16/20H Animations/Fest-Deiz www.bretagnereunie.bzh
Rappel : 2 juin 2014 :
- 17H30, la Bretagne historique est réunie
- 18H30 : Bretagne et Pays de Loire fusionnent - Véto de Jean-Yves Le Drian
- Au final, le Président de la République, François Hollande, décide seul. Extraits de son livre : "Les leçons du pouvoir" : "Mais, à la fin des fins, je dois rendre moi-même l'arbitrage ultime. J'étale la carte de France sur la grande table de mon bureau et, armé d'un crayon et d'une gomme, je propose un nouveau découpage administratif de la nation."
- Loi du 1er janvier 2016 qui substitue aux 22 régions métropolitaines 13 régions dont Bretagne et Pays de Loire.
Budgets pour les 13 régions françaises : 25,5 milliards d'euros. Catalogne : 23,3, Pays de Galles : 19, Ecosse : 32, Bretagne à quatre départements : 1,6 milliards en 2021. Total Etat 67%, 4,5% Régions ... Décentralisation? Autonomie avec des moyens financiers?
Nantes et la Bretagne? de 1066 à 1790 = 724 années, plus de 7 siècles... avec une pause à la Révolution française qui institue des départements. En 1941, les occupants allemands et le gouvernement de Vichy organisent un découpage en régions administratives "chargées de la police, du ravitaillement et du prix". Nantes dépend alors de Angers. Nantes fut la ville principale des ducs de Bretagne au XVè siècle. Le château en témoigne avec ses hermines et ses souvenirs. De nos jours, lorsqu'on va à La Baule, au Croisic ou à Pornic on dit "aller en Bretagne!"
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O.F.31/1/2024 : Région à 5 départements, un référendum? ce 30 janvier, les présidents (socialistes) de la Bretagne - Loïg Chesnais-Girard -et de Loire-Atlantique - Michel Ménard - ont redemandé à l'Etat d'organiser ce référendum "décisionnel" suite à la pétition lancée en 2018 récoltant 105 000 signatures. Un audit de 93 pages du cabinet rennais de conseil PwC a été réalisé d'avril à décembre 2023 auprès de 25 personnes "représentatives d'institutions, de collectivités, de chambres consulaires, d'associations".
Les principales conclusions de PwC : une Bretagne à cinq départements engendrerait un territoire breton cohérent et mécaniquement amplifié. Cela aurait des effets directs sur les institutions, les politiques publiques ou l'organisation du territoire, et cela créerait des effets indirects, dont la portée reste difficile à évaluer car dépendant de choix de politiques publiques, budgétaires, institutionnels ou individuels futurs. Michel Ménard affirme être pour "mettre en débat le rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne, mais de manière éclairée, transparente et sereine." Loïg Chesnais-Girard complète "cette étude est le fruit d'un engagement commun, suite aux voeux de nos deux collectivités, en faveur d'un débat public et d'une consultation citoyenne."
La balle est désormais dans le camp de l'Etat... François LORIN - voir audit sur www.bretagne.bzh
mais ...Réunification, l'étude d'impact bâclée? selon l'UDB Gaël Briand : "un cahier des charges "fourre-tout inconsistant" puis le cabinet PwC aucunement compétent sur le sujet." Yann Le Meur, spécialiste des finances locales en France, indique qu'il faut aux décideurs une étude de faisabilité d'une opération des plus complexes : le départ d'un vaste et riche territoire d'une région vers une autre. La réunification ne doit pas être seulement une annexion enrichissante mais elle doit apporter des solutions techniques justes, car équilibrées, sur le plan organisationnel et financier". Avril 2024
O.F. 19/4/2024 - A la Région, l'Europe est dans toutes les têtes avec les élections du 9 juin. Le président Loïg Chesnais-Girard souligne "cet ADN de la Bretagne qui participe à l'ouverture d'esprit, dont nous sommes fiers, terreau de l'hospitalité bretonne qui a forgé ses valeurs de solidarité. Ici on ne brandit pas de pseudo-submersion migratoire pour agiter les peurs et les rancoeurs... La mobilisation est indispensable." Pour le groupe autonomiste Breizh-a-gleiz, Gaël Briand prône la différenciation territoriale. Il pointe "le RN autoritaire et centraliste puisqu'il souhaite tout simplement supprimer les Régions et fusionner les collectivités. C'était déjà le discours de Jean-Marie Le Pen." Un point de vue partagé par le député Paul Molac : "Le Rassemblement national veut supprimer la Bretagne." par Christel Martineau-Marteel
Décentralisation et droit à l'expérimentation : Jean-Yves Le Drian dit "chiche". rdv samedi 6 avril 24 Sciences Po Rennes avec le Breizh Lab et le politologue Romain Pasquier. "Crise économique, impératif écologique et décentralisation : comment la Bretagne peut-elle réformer la France? Il y a une fenêtre de tir entre l'ouverture vers l'autonomie de la Corse et la mission "décentralisation" confiée à Eric Woerth, estime Jean-Yves Le Drian. "Par ses caractéristiques historiques, philosophiques, ses valeurs et sa façon de coopérer, la Bretagne pourrait être une terre d'expérimentation", poursuit le politologue.
Les élus régionaux ont produit un rapport "autonomie" transmis il y a quelques mois. Le danger de vouloir recentraliser peut générer des frustrations avec les bonnets rouges ou jaunes. Faudra-t-il modifier la Constitution en s'appuyant sur l'article 73 qui régit les collectivités territoriales? comme le suggère Jean-Jacques Urvoas? On peut innover dans nos territoires sur des sujets non régaliens comme le logement, la culture, les langues ou les mobilités ... Mitterrand en 1981 : "la France a eu besoin d'un pouvoir fort pour se faire, elle a besoin d'un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire." 40 ans plus tard, le pouvoir est trop incarné par le président en dépit des discours, dont Quimper 2018! "Je salue Quimper, le Finistère, l'Ille et Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la Loire-Atlantique, bonjour la Bretagne!"par Christel Martineau-Marteel
Conseil culturel de Bretagne : changement ce samedi 9 mars 2024 avec Ronan Coignard (réseau Patrimoines de Bretagne) Président, l'universitaire Stéphanie Le Cam vice-présidente. Huit autres membres sur 70 forment le bureau de l'assemblée consultative du Conseil régional : Commission Langues de Bretagne : Yves-Marie Debré-Salaun (Diwan) président et Anita Rouault (CacSud22 Loudéac) vice-présidente; Commission Transmisssion culturelle et création : Rozenn Le Roy (Kenleur) présidente, Jean-Marie Goater (Maisons d'édition Bretagne) vice-président; Commission Droits culturels + linguistiques : Chantal Guittet (Le Fourneau) présidente, Tudi Kernalegenn (Bretagne Culture Diversité) vice-président, ...
O.F. 20/10/23 : BRETAGNE à CINQ : une convergence inédite avec ces 6èmes rencontres de Breizh 5/5 à Pontivy. Bertrand Nicolas (Président Breizh 5/5) :"la grande nouveauté, c'est d'avoir réussi à mettre autour d'une table des associations qui n'ont pas l'habitude de se parler grâce à VigiBretagne de Guérande (44) avec huit propositions pour des groupes de travail; avec nous, Bretagne réunie, A la Bretonne, ...ou Kenleur pour la culture ou Produit en Bretagne pour l'économie. Ca confirme que la Bretagne à cinq existe dans de nombreux domaines. C'est aussi vrai dans le judiciaire. Bretagne prospective nous apporte des éléments tangibles d'une Bretagne à cinq. En étant simpliste, il n'y a finalement plus que l'aspect administratif qui n'est pas encore à cinq. 93 communes bretonnes ont désormais le label Breizh 5/5 et l'affichent publiquement, ainsi que le conseil régional. Pendant ce temps, les Pays de la Loire dépensent des milliers d'euros pour faire croire que cette région existe." par Benoît Guérin
O.F. 29/9/23 : "...C'est la première fois qu'un Président (MACRON) évoque le terme d'autonomie devant l'Assemblée corse... Cette ouverture a été aussitôt saluée par les présidents de Régions, à commencer par le breton Loïg Chesnais-Girard qui a réclamé "la même chose" pour s'affranchir d'un "centralisme passéiste". Pierrick BAUDAIS "Plus de liberté, d'autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines comme le logement, les langues...Eh bien, nous demandons la même chose! (pour la Bretagne)" Loïg Chesnais-Girard. Le voeu pour une Bretagne autonome, réunifiée et décentralisée a été porté par 75 conseillers régionaux de Bretagne sur 83. Un exemple concernant l'autonomie : des moyens pour défendre la polyculture-élevage différente du modèle agricole du Nord et du Bassin parisien.
O.F. 8/12/23 : Bretagne à 5 : la Région traine les pieds. Selon le collectif 44 - Agence culturelle bretonne, Enseignement du breton des écoles publiques, Jeux de Bretagne, A la Bretonne! - la Région Bretagne "aux abonnés absents" sur le délicat dossier du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne malgré les promesses écrites pendant la campagne des élections régionales de 2021. Jeux de Bretagne : sur 64 300 euros par an, les aides sont trois fois inférieures; le référendum avec un courrier adressé à la Première ministre, signé par 25 maires (dont ceux de Brest, Nantes et Rennes). Faute de volontarisme, pas de réponse, aucune avancée... par Joël Bigorgne
L'UDB (Union Démocratique Bretonne, Unvaniezh Demokratel Breizh) fête ses 60 ans (1964 - 2023) .Présente au Conseil régional avec son groupe "Breizh a-gleiz" et à l'échelon européen dans l'Alliance libre européenne (ALE), elle réclame depuis toujours l'Autonomie pour une Bretagne réunifiée dans le cadre d'un statut particulier (modèle britannique), ou autonomie à la faveur d'une évolution générale de la France vers le fédéralisme (modèle allemand), ou encore statut particulier dans le cadre d'une régionalisation à pouvoir législatif plus globale (modèle espagnol).
O.F. 28/4/24, "Il n'y a pas de peuple breton génétique" selon Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart. Il participait aux 60 ans de l'UDB à Pontivy. "L'imaginaire politique, culturel et démocratique que défend l'UDB est celui auquel j'adhère. Mon père parlait le breton, il était opposé au nationalisme, dans la continuité d'Ar Falz. Le peuple breton est une famille soucieuse des autres peuples. L'histoire de la Bretagne, c'est une histoire de déplacements. Nous sommes ici à la fin du continent eurasiatique, projeté sur le monde. Et les Bretons qui votent pour les forces de l'ombre (l'extrême droite) sont contre leur propre passé. Ce sont des monstres qui sont là, en Bretagne, où on ne pensait pas les trouver. Ils ont remplacé le mot égalité par identité. Or l'identité, elle se construit en relation avec d'autres. Ce partage que défend l'UDB parait l'évidence et la Bretagne est l'avenir de la France. Il n'y a pas de peuple breton génétique. On est Breton parce que l'on grandit avec cette histoire, cette culture, on la mélange à d'autres. Nous sommes tous créolisés et faits d'histoires multiples. Ceux qui se croient 100% Bretons se trompent. Nous sommes comme les plantes qui ont besoin d'autres écosystèmes pour vivre. Même si l'espèce humaine est la seule à avoir inventé une façon de se tuer. par Yann Clochard
O.F. 2/11/23 : "Tu as la chance d'être riche de deux cultures et de deux langues" : ce discours on l'entend dans les écoles en langue bretonne, basque ou corse. Pour nous ,de Brest à Clisson 44 et de Quimper à Fougères, l'autonomie doit inclure la réunification mais aussi un vrai budget de fonctionnement de 29 milliards d'euros comme l'Ecosse. Le développement économique, l'éducation, la formation professionnelle, l'agriculture-pêche, l'environnement, le tourisme, la recherche et la culture : autant de prérogatives qui doivent être dévolues à la Bretagne. Avec la liberté de légiférer et la politique fiscale. La devise de l'Europe "Unis dans la diversité"est autrement plus enthousiasmant que "une et indivisible" qui n'est pas compatible avec la démocratie, valeur universelle. A l'école et dans les discours politiques, nous avons droit aux bienfaits supposés d'un système étatique qui nivelle et uniformise. Pour quels résultats? une société au bord de l'implosion, un coût de fonctionnement de l'état qui dépense 10 points de produit intérieur brut de plus que les démocraties européennes et des populations qui se sentent méprisées par une oligarchie suffisante et imbue d'elle-même. Courrier des lecteurs par Alan-Erwan Coraud (Loire-Atlantique)
...Loire-Atlantique : O.F. 11/3/2024, La Bretagne viticole est loin d'être réunie. Depuis quelques années, la vigne regagne du terrain en Bretagne. Guillaume Bauché, qui a planté 2 ha de vignes à Pontivy (56) est le trésorier de l'Association des vignerons bretons (AVB), créée en 2021 avec 80% des néo-vignerons bretons, soit 33 installés sur environ 90 ha. Mais, Maxime Chéneau, vigneron de Mouzillon (44), fervent défenseur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne annonce une autre association Syndicat des vignerons de Bretagne (SVB). Le terroir nantais est dominé par le muscadet 6 000 ha et le gros-plant 500 ha. Il souhaite être reconnu par l'Institut national de l'origine et de la qualité INAO pour porter le projet d'une Indication géographique protégée IGP Bretagne. Seulement l'AVB doit structurer sa filière. En 2024 seulement 5 vignerons Bretagne administrative vendront du vin. On n'est pas sur les mêmes produits, ni savoir-faire. Ici on cultive de petites surfaces, moins de 10 ha et surtout en bio... par Corinne Argentini
27 et 28 septembre 2023 : 19ème Congrès des RéGIONS à Saint-Malo avec 2 000 participants. "Le Gwenn ha du qui flottait sur la tribune, à côté des drapeaux français et européen, était même prié, par les services de l'Etat, de sortir du champ des caméras!" O.F. 29/9/23 Christel Marteel
Rapport remis à la Première ministre, suite au groupe de travail transpartisan : retour de la Loire-Atlantique dans son giron historique, un syndicat mixte pour les mobilités, mobilisation de nouvelles sources de financement, renforcement de l'Etablissement public foncier breton pour tenter d'endiguer la crise du logement, formation d'enseignants en breton et en gallo, ...
O.F. 12/10/23 : Loïg Chesnais-Girard : je le redis, si le président de la République ouvre la porte à plus d'autonomie à la Corse, je demande la même chose. C'est la volonté d'assumer nos responsabilités et de faire avancer l'intérêt général."; le député Paul Molac "C'est une question d'efficacité de nos politiques publiques. On veut qu'on nous lâche la grappe et qu'on puisse adapter nos politiques aux réalités de notre territoire. Cela n'a rien d'extraordinaire. Tous les pays qui nous entourent fonctionnent comme cela."; pour les autonomistes du groupe Breizh a Gleiz avec Christian Guyonvarch : "l'autonomie pour un individu ou un collectif, c'est la possibilité d'être soi-même parmi les autres. C'est ce qui rend libre, responsabilise et garantit la dignité", par Christel Marteel
O.F. 11/5/2023 : 23 députés de l'Ouest - de tous bords - font une proposition de loi pour permettre aux habitants de Loire-Atlantique de voter. Déposée par Paul Molac, député Liot du Morbihan, elle est cosignée par 22 des 37 députés de la "Bretagne à cinq" dont 12 de la majorité, 8 Nupes et 2 Républicains. Une demande parfaitement "raisonnable" appuie Marc Le Fur, député LR des Côtes d'Armor. Un "oui" ne signifierait pas le retour d'office de Nantes en Bretagne mais l'ouverture "d'un long processus de consultation démocratique de tous les départements concernés". L'examen de la proposition de loi aura lieu le 31 mai, en commission, à l'Assemblée. Elle devrait être débattue dans l'hémicycle le 8 juin. "Si tous les groupes politiques votent pour en commission, elle passera très rapidement", suggère Erwan Balanant, député Modem du Finistère. Stéphane Vernay
Eté 2023 : la liste des 25 cosignataires, LIOT Paul Molac, La France insoumise Ségolène Amiot, Mathilde Hignet, Andy Kerbrat, mais retrait de Matthias Tavel (St Nazaire), MODEM Erwan Balanant, Mikaël Cosson, Sandrine Josso, HORIZONS Thierry Benoit, Jean-Charles Larsonneur, Anne Le Hénanff, PS Mikaël Bouloux, Claudia Rouaux, Mélanie Thomin, LR Jean-Luc Bourgeaux, Marc Le Fur, RENAISSANCE Yannick Haury, Sandrine Le Feur, Didier Le Gac, Annaïg Le Meur, Laurence Maillart-Méhaignerie, Graziella Melchior, Lysiane Métayer, Liliana Tanguy, Ecologiste Julie Laernoes, Jean-Claude Raux.
O.F. 6/5/2023 : Bretagne à cinq, ces élus veulent voter. Une vingtaine de collectivités, réunies au château des Ducs, à Nantes, vendredi, ont adressé un courrier à la Première ministre. "On veut une réponse. On ne va pas lâcher le morceau." Florian Le Teuff, adjoint en charge des enjeux bretons à la ville de Nantes est déterminé avec la création d'une instance dédiée à obtenir de l'Etat la tenue d'un référendum décisionnaire à l'échelle de la Loire-Atlantique. Premier acte fort de ce groupe transpartisan composé de collectivités, l'envoi d'un courrier à la Première ministre, Elisabeth Borne. Il est cosigné par le conseil régional de Bretagne et une vingtaine de municipalités dont Nantes, Donges, Saint-Herblain, Gouesnach, Guérande, Languidic, Lorient, Paimpol, Ploemeur, Quimper, ... "D'autres pourraient se joindre à cette démarche", anticipe Florian Le Teuff. A ce jour, le département de Loire-Atlantique n'a pas fait connaître sa position. L'instance s'appuie sur une pétition de 2018, quand 105 000 habitants du département, soit 10% du corps électoral, s'étaient exprimés en faveur de ce référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Pour qu'une telle consultation citoyenne puisse se tenir, il faut une loi. Une démarche parlementaire en ce sens est en cours. Paul Molac, conseiller régional de Bretagne et député du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, espère que la proposition de loi passera "le plus rapidement possible à l'Assemblée". D'autres actes sont attendus dans les prochains mois : résultats d'une étude d'impact de la fusion (sur les questions économiques, de l'attractivité, des mobilités, des services, ...) et l'organisation d'un grand débat sur le sujet, "afin que les citoyens puissent se prononcer de façon sereine et éclairée". Stéphanie Lambert
Bretagne à 5 départements ? épisode François Hollande 2 juin 2014 : à 17H30 la Bretagne historique est réunie! Mais, à 18H30, suite à l'intervention attribuée au Premier ministre Jean-Marc AYRAULT , Bretagne et Pays de la Loire fusionnent. Un scénario dit du "pire!" que Jean-Yves Le Drian parviendra à faire écarter, sans toutefois obtenir la réunification des départements bretons historiques. Marylise Lebranchu, bretonne, était alors en charge de la réforme territoriale et avouera "Nous n'avons pas été bon !" François Hollande dans son livre "Les leçons du pouvoir" : "Mais, à la fin des fins, je dois rendre moi-même l'arbitrage ultime. J'étale la carte de la France sur la grande table de mon bureau et, armé d'un crayon et d'une gomme, je propose un nouveau découpage administratif de la nation..."
Auparavant : 1941, 18 préfectures de régions chargées de la police, du ravitaillement et du prix. A la Libération ces lois et décrets de Vichy sont devenus caduques.1956, 22 régions économiques de programme. 1959, circonscriptions d'actions régionales. 14 mars 1963, décrets avec 22 régions administratives, dites "programme", 2009 la carte dite "BALLADUR". Loi du 16 janvier 2015 sous Hollande passage de 22 à 13 régions. Et depuis, Emmanuel Macron : "Je ne toucherai pas aux limites actuelles des régions."
Extraits de l'ouvrage de Jacques Lescoat, docteur en géographie :
La France
Quelle belle richesse de régions !
...Chacune avec son caractère, sa diversité, ses traditions, ses langues et ses accents, sa culture, sa gastronomie, ses paysages, son héritage patrimonial... La richesse profonde, l’étonnante diversité et la beauté même de ce pays sont si fortement et si heureusement issues de ses régions. Il faut les reconnaître, les respecter et les aimer dans leur propre et si riche identité et diversité qui font celles-là même de la France.
Et pour moi-même, vous l’avez sans doute ressenti à travers ces lignes, dans la géographie si généreuse pour ce pays.
La géographie, d’ailleurs, n’est-elle pas elle-même la plus belle des sciences ? Ci-dessous 2 des 16 régions proposées, Bretagne et Val de Loire.
Région Bretagne
Avec Aquitaine au sud, Poitou-Charentes-Vendée au centre, la Bretagne vient former la troisième région bordant la façade atlantique de la France dans un bel équilibre : au total trois régions méditerranéennes, trois régions atlantiques et trois régions tournées vers la Manche. La Bretagne, terre maritime par excellence partageant le privilège de disposer d’une façade maritime sur la Manche, comme sur le Golfe de Gascogne... sans oublier le contexte qui fait que la France, cas unique en Europe, est ouverte sur trois mers et un océan... Dans ce cadre, d’une façon naturelle et majoritairement souhaitée par la population se forme la région Bretagne dans sa forte dimension historique comme dans sa dimension géographique. Comme nous le soulignions plus haut, Nantes avec son prolongement maritime vers Saint-Nazaire, cœur puissant de ce département, est tourné vers l’Atlantique prioritairement. Signe de la géographie, la marée remontant de l’estuaire fait ressentir ses effets jusqu’à Ancenis, limite du département de la Loire-Atlantique.
Région Val de loire
La Loire attire : est-ce donc parce que ce fleuve est si remarquable et lié à ses beaux et nombreux affluents et qu’il se situe totalement avec ses rivières dans l’hexagone français ? Ce serait bien insuffisant car tant d’autres atouts géographiques liés à ce bassin fluvial font notamment que deux régions empruntent son nom : Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. Sans être ni le centre ni le cœur géographique de la France, ce vrai val de la Loire marqué par ce fleuve est, à partager avec Paris guère éloigné, le cœur historique du pays. Parmi ce que je considère comme une série de vives erreurs du découpage du Président, celle liée à la non prise en compte de cette région est certes l’une des plus regrettables. Cette vraie région Val de Loire, de Angers à Orléans puis 100 km plus en amont jusqu’à Chatillon sur Loire regrouperait non seulement la vallée de la Loire dans son sens géographique, à savoir l’espace le long du fleuve (considéré en termes géographiques comme le vrai val de Loire) mais aussi d’une façon naturelle les espaces liés aux rivières qui lui sont tributaires.
Il parait enfin logique que le département d’Eure et Loir (Loir et non Loire !) soit dans ce contexte, nous y viendrons, rattaché à l’Ile de France. Au total, forte de son indenté liée au fleuve, à ses rivières, à ses espaces naturels, à son bel héritage urbain et patrimonial et à sa riche histoire, le Val de Loire deviendrait certes l’une des plus belles et authentiques régions de France...
Le Val de Loire , une nouvelle région française avec en son cœur la Loire et irriguée par ses grandes rivières tributaires du plus long (...et du plus beau !) fleuve français, Mayenne, Sarthe, Indre, Cher.... Une si belle géographie, de si belles villes, un si beau patrimoine, une si belle unité et sans oublier l’Histoire qui ici sans doute plus qu’ailleurs a marqué cette vraie région française... Là où géographie et histoire se rencontrent !
Voici les 16 régions proposées :
Le lecteur peut retrouver l'intégralité des textes sur ce document : "Des régions mal dessinées".
Le Conseil Culturel de Bretagne renouvelé le 14 janvier 2023. L'historienne, journaliste, ancienne directrice de TV Breizh - Rozenn Milin - a été élue présidente.Née en 1960 dans une famille de paysans bretonnants du Bas-Léon, cette femme passionnée est engagée depuis longtemps dans le combat des langues minoritaires.
Les 70 membres du Conseil Culturel émettent des avis et des voeux, organisent des colloques. L'exécutif revient au Conseil régional. "L'argent est le nerf de la guerre pour la culture, dit-elle. La dotation de l'Etat par personne et par région est de 195 euros par an en Ile de France et de 20 euros seulement pour la Bretagne, en 14ème position !
Pour la diversité des langues, que ce soit le breton ou le gallo, on est en mauvaise posture. Le contrat Etat-Région n'est pas respecté. L'Etat a failli à sa parole... La Bretagne va gagner près de 400 000 habitants d'ici à 2040. Il ne faudrait pas que ce soit uniquement pour nos beaux paysages et notre qualité de vie. Nous devons leur donner envie d'apprendre ce qu'est notre théâtre, notre musique, nos danses, nos langues et de participer à la création culturelle." O.F. 15/1/23 par Anne-Claire Loaëc.
L'association Conseil Culturel de Bretagne est issue de la Charte culturelle bretonne de 1977. En 2009, elle devient une institution consultative auprès du conseil régional de Bretagne qui se réunit au moins 4 fois par an avec des groupes/commissions : transmission culturelle/création, patrimoine, sport, tourisme, droits culturels et linguistiques, ... Ces travaux sont transmis au Conseil economique Social et Environnemental Régional (CESER).
Le Président d'honneur est Alan Stivell. Les anciens Présidents : 1978/82 Michel Denis,2009/2012 Paul Molac, 2012 Catherine Latour, 2013/16 Jean-Bernard Vighetti, 2017/23 Bernez Rouz. Parmi les 70 représentants (liste disponible sur www.bretagne.bzh puis Conseil Culturel de Bretagne) :
- l'Agence Culturelle de Bretagne 44. Parmi les études du Conseil Culturel, celle parue en juin 2018 sur "Les liens culturels avec la Loire-Atlantique : des relations privilégiées ? " Vitalité des échanges entre acteurs du 44 et Bretagne administrative. Très important : Florian Le Teuff, Adjoint écologiste de 43 ans à la Ville des Ducs de Bretagne,- Nantes - pour les "Enjeux Bretons", et Ex-président d'"A La Nantaise!", il représente l'Union des Villes d'Art et d'Histoire et les Villes Historiques de Bretagne, basée à Rennes.
- pour les langues Bertègn Galëzz, Chubri, l'Institut du Gallo, Diwan, Ar Redadeg, ...; on note également les Universités Rennes2, Bretagne Sud, l'Institut Culturel de Bretagne, Bretagne Culture Diversité et Dastum,pour les danses et musiques Kenleur et Sonerion, les manifestations Gouelioù Breizh et le Collectif des Festivals, Kevre Breizh,la Cinémathèque de Bretagne, Films en Bretagne, TV Rennes, Tiez Breiz, ... voir rubrique "Sites Amis".
- et "Skeudenn Bro Roazhon" (Fédé Pays Rennais organisant "Yaouank", le grand fest-noz) avec un représentant commission "Patrimoines, Sports et Tourisme". Le "Moulinet d'Acigné" est membre de "Skeudenn".
LANGUE BRETONNE : Ca BOUGE à GAUCHE! Une petite Révolution se déroule, discrètement, au PCF - et peut-être même à la France insoumise - sur la langue bretonne. Du côté de LFI, historiquement hostile aux langues dites régionales (le groupe parlementaire s'était fermement opposé à la Loi Molac), on retrouve plusieurs signatures de députés dans un courrier transpartisan demandant à l'Etat de faire plus pour respecter la convention Etat-Région sur les langues de Bretagne. Parmi les signataires membres de LFI : le député de la Loire-Atlantique Andy Kerbrat qui s'était déjà engagé en faveur de l'enseignement du breton l'été dernier, ... Du côté du PCF, la section de Morlaix demande au parti de prendre position pour la méthode immersive dans le public. Une vraie reconnaissance pour Diwan. Fabien Roussel, actuel dirigeant, s'y étant déjà déclaré favorable. Le Peuple Breton février 2023.
Etude d'impact sur la réunification de la Bretagne pour mesurer les conséquences de la fusion. Votée par le Conseil régional de Bretagne et le département de Loire-Atlantique dans un pot commun de 130 000 euros, les élus espéraient recevoir les résultats fin mars 2023. Mais le conseiller régional et député Paul Molac a annoncé que "le terme ne sera pas tenu" car aucun bureau d'études n'a voulu se lancer dans ce projet car "trop complexe et original, ne serait-ce que pour les aspects sociologiques." Un nouvel appel d'offres a été lancé dans le cadre d'une plateforme nationale. Les élus comptent s'appuyer sur ces résultats pour demander à l'Etat d'organiser une consultation de la population sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. En octobre 2021, les conseillers régionaux de Bretagne ont demandé avec des voeux un processus législatif à l'horizon 2024. Et le Conseil départemental de la Loire-Atlantique a également voté un voeu le 28 juin 2022 sur l'organisation d'un référendum par l'Etat à ce sujet. O.F. 20/2/2023 par Tanguy Homery.
"En 30 ans, Produit en Bretagne a fait du chemin", 1993/2023 avec un début dans un contexte économique tendu. Une douzaine de dirigeants d'entreprises agroalimentaires, essentiellement du Nord Finistère, veulent sensibiliser le consommateaur breton à la provenance des produits et des services pour maintenir, voire créer, des emplois sur le territoire. Maintenant les deux tiers des produits sont achetés hors de notre région avec une grande notoriété de la marque. L'association regroupe près de 500 entreprises dans les cinq départements historiques bretons avec 110 000 salariés, CA de 933 millions d'euros en 2022 et une dizaine de salariés collaborateurs.La Bretagne bénéficie d'un fort coefficient de sympathie, un endroit où il fait bon vivre et venir en vacances, authentique, terre de solidarités dû à notre géographie et notre histoire.La revalorisation de "l"a langue bretonne fait partie de nos actions. Il n'y a pas la culture d'un côté et l'économie de l'autre.
L'association Produit en Bretagne est favorable au retour de la Loire-Atlantique dans les limites de la Bretagne administrative. Cela irait dans le sens de l'histoire. Le peuple a le droit d'avoir son mot à dire. Il existe aussi une dynamique économique complémentaire...O.F. 8/2/2023 par Olivier Mélennec.
BRETAGNE Autonome Colloque samedi 19 novembre à Carhaix avec Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse, Lluis Puig i Gordi, ancien ministre catalan de la culture, Michel Feltin-Palas, journaliste à L'Express, auteur de "Sauvons les langues régionales", Alain Le Cloarec, politiste, Yves Lebahy, géographe, président de l'association "Bretagne majeure", Yves Brun spécialiste des finances et écrivain, François Hulbert, géographe, Yvon Ollivier, auteur d'ouvrages sur l'autonomie et la réunification, Djohar Le Clec'h-Sidhoum, docteure en droit privé. Le colloque est organisé par l'association "Bretagne majeure" et le collectif "Pour une Bretagne autonome"... Suite O.F. 20/11/22 : Un tract annonçant la participation d'élus qui n'avaient pas prévu de venir a suscité des réactions négatives. Le programme a été modifié. Yves Lebahy a souligné : "Ce mot autonomie fait encore peur à des responsables politiques proches des partis jacobins, qui ont cependant voté ce voeu en avril."
"Quel serait l'impact d'une réunification bretonne?" O.F. 29/9/2022 La Région Bretagne et le conseil départemental de Loire-Atlantique ont commandé une étude dotée d'un budget de 130.000 euros pour un résultat d'ici fin mars 2023. L'étude porte sur "les implications et conséquences que pourrait avoir la mise en oeuvre de ce rattachement, les questions institutionnelles, d'aménagement, économiques et sociales, touristiques, d'éducation, d'offres culturelles, de vie démocratique.." Les conseillers régionaux espèrent s'appuyer sur les résultats pour demander à l'Etat en 2023 une "consultation" sur la réunification de la Bretagne..." par Tanguy Homery.
Un drapeau géant pour la réunification déployé samedi 8 octobre 2022 place du Parlement de Bretagne à Rennes. 1 400 m2 d'un Gwenn ha du "le plus grand au monde" selon l'association A la Bretonne. Quelques centimètres de plus que celui de Nantes en février dernier. Hasard du calendrier, le match de football Rennes - Nantes avait lieu dimanche 9 octobre, résultats 3 à 0 pour Rennes. Selon l'Adjoint aux Enjeux Bretons de Nantes, Florian Le Teuff, "le combat visant à réunir le département de la Loire Atlantique à la région Bretagne est un serpent de mer depuis 50 ans, mais les choses avancent vraiment". Les militants espèrent parvenir, en 2023, à une modification de la Constitution, qui permettrait l'organisation d'un référendum en 2024. "Tous les sondages vont dans le sens de la réunification." O.F. par Charlotte Heymelot.
44 en Bretagne ? Oui également avec l'Agence Culturelle Bretonne du 44 - ACB44, le dynamisme culturel breton va encore s'exprimer pour son 33ème Festival dans 23 communes de Loire-Atlantique à travers 49 événements. Lieux et programme : www.celtomania.fr du 30 septembre au 27 novembre 2022.
FESTIMANIF ST NAZAIRE 11H00 AU PORT ; DEFILé à 14H00 - SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022 org. www.bretagnereunie.bzh Résultats : plus de 500 personnes.
"L'introuvable frontière bretonne racontée en BD" : et si la Loire-Atlantique réintégrait la Bretagne? Benjamin Keltz est le co-auteur d'un roman graphique expliquant pourquoi cette idée n'a, jusqu'à présent, pas abouti. Ce débat sur la réunification de la Bretagne revient régulièrement depuis des décennies. Où se trouve la frontière bretonne? Pourquoi ce sentiment breton en Loire-Atlantique? Est-ce que Nantes est en Bretagne?... La frontière à quatre départements a été tracée sous l'Occupation.
Nota : les décrets de Vichy de 1941 avec des régions "administratives" ont été abolis en août 1944.La Bretagne administrative à quatre départements remonte à un arrêté ministériel du gouvernement de Guy Mollet (SFIO) le 13 juillet 1956 au moment de la création de 22 régions programmes.
On a voulu comprendre pourquoi, depuis, cette frontière a été maintenue, à tort ou à raison... Jean-Yves Le Drian (ancien président de conseil régional de Bretagne), est l'un des plus constants dans son positionnement affiché pour une Bretagne à cinq départements. Beaucoup le critiquent sur son bilan. Il a empêché la création d'une région Grand Ouest mais il n'a pas obtenu la réunification de la Bretagne. En 2014, Jean-Marc Ayrault (ancien maire de Nantes) ... (et premier ministre de François Hollande), est pour le Grand Ouest. .. Manuel Valls, (ancien premier ministre d'origine catalane) dit carrément que ce serait encourager le séparatisme. Avec le vote de la loi Molac, il y a eu une crainte d'avoir une "Catalogne-bis" en Bretagne au sein du pouvoir parisien. Une crainte d'une région avec une identité relativement forte, une économie solide, et qui a envie à un moment donné de s'émanciper.... En Loire-Atlantique, une pétition a réuni 105 000 signatures en faveur d'une consultation des citoyens mais n'a pas abouti. Il y a des gens qui veulent s'exprimer. Ils ne sont pas forcément entendus. Une nouvelle génération de militants s'est engagée dans le combat pour la réunification. On vit sans doute un moment charnière. "La frontière bretonne" de Benjamin Keltz et Philippe Créhange dessinée par Eudes. O.F. 19/11/22 par Olivier Mélennec
O.F. Septembre 2022 : "Le patrimoine, atout des transitions... selon Loïc Chesnais-Girard président de région qui veut préserver les héritages du passé pour apprendre d'eux, assurer la transmission... Le patrimoine immatériel participe à forger l'identité bretonne, langues, danses, traditions culinaires au même titre que le courage et l'esprit de solidarité... Il est possible de trouver des solutions à des problèmes contemporains sur l'habitation, l'aménagement du territoire, la préservation de l'environnement : nous sommes la seule région qui n'a pas perdu un kilomètre de haies en trois ans."
O.F. 31/8/22 QUESTION DE L'AUTONOMIE BRETONNE : "A la Région "Bretagne" elle met (presque) tout le monde d'accord "Pour piloter des transitions et mettre en place un nouveau modèle de développement adapté aux défis du siècle, il nous faut une capacité de gouvernement à l'échelle de la Bretagne", estime Aziliz Gouez pour les régionalistes de "Gouez a Gleiz", l'aile gauche. Pour y parvenir, l'aile droite macroniste de "Nous la Bretagne" avec Isabelle Le Callennec insiste sur la nécessité "d'un cap clair"... 2 OOO décideurs se réunissent à Saint-Malo pour réfléchir comment "Construire nos indépendances" au Forum économique breton avec "Exigence et motivation pour participer à l'AUTONOMIE et la souveraineté de la Bretagne, solution pour la France, l'Europe et la planète."
Selon le président de la région, Loïg Chesnais-Girard, "Nous avons des limites financières, budgétaires et législatives qui ne nous permettent pas d'aller aussi loin que nous le voudrions. Nous sommes dans une période où le circuit court dans les décisions politiques est pertinent pour répondre à l'intérêt général. Cela ne veut pas dire moins d'Europe ou moins d'Etat. Je ne sais pas si les parlementaires sont prêts à donner plus de capacités aux territoires, plus de différenciation et plus d'AUTONOMIE dans la République, mais nous y travaillerons... Les moyens des Régions doivent être discutés parce que c'est furieusement anachronique pour ne pas dire ringard d'avoir des ressources basées sur le pétrole et les cartes grises. Je serai favorable à ce que nous ayons une part de la fiscalité nationale. Ce serait plus juste." Christel Marteel et Emile Chassevant
Nota : La Bretagne dispose de 2 milliards, la Catalogne 23, le Pays de Galles 19 et l'Ecosse 32 !
O.F. 11/07/22 : "En Bretagne, régionalistes et écologistes divorcent". Les élus de Breizh a-gleiz ont indiqué "prendre, à regret, la décision de suspendre provisoirement l'intergroupe formé avec les Ecologistes de Bretagne. Ils redisent leur volonté d'une opposition constructive à la majorité (relative) du président du conseil régional. Ce divorce rebat les cartes au sein de l'assemblée régionale. Loïg Chesnais-Girard et le groupe autonomiste UDB pourront trouver plus facilement des accords politiques. Il permettra peut-être au président de ne pas aller chercher des appuis chez les macronistes pour construire des majorités. Entre les deux tours des législatives, en Finistère, il avait appelé à voter pour la candidate Nupes Mélanie Thomin (PS) contre le candidat macroniste Richard Ferrand. Quant à la gauche autonomiste bretonne, avec six élus,elle se positionne comme un acteur incontournable pour la suite du mandat." Christian GOUEROU
O.F. 31/5/22 : "REGION BRETAGNE, On sait que les rapprochements naturels se feront avec le groupe de la majorité présidentielle "Nous la Bretagne". Le président Chesnais-Girard ne cache pas non plus sa volonté de travailler plus avec le groupe des conseillers autonomistes et régionalistes Breizh a Gleiz... Lui qui est farouchement opposé à l'accord à gauche avec JL Mélenchon doit composer avec des élus, dont des membres de l'exécutif, qui eux défendent cette union à gauche." Christel Marteel
O.F. 7/5/2022 : Kristian Guyonvarc'h, conseiller régional Union Démocratique Bretonne (UDB) : " le 8 avril, 75 conseillers régionaux, sans le rassemblement national, ont voté un voeu pour une Bretagne AUTONOME et RéUNIFIéE. Cela veut dire une ASSEMBLéE Régionale avec des compétences législatives, un pouvoir fiscal." www.lepeuplebreton.bzh
MANIF à NANTES/NAONED Samedi 21 mai 2022 à 15H devant le Château "Uni.E;S Pour la langue bretonne (et gallèse)"
L'Eurovision enclenche les mobilisations. Du breton partout. Alors que l'#EMOJIbzh a fait son retour sur les réseaux sociaux, que la Fête de la Bretagne bat son plein et qu'Alvan & Ahez ont porté haut les couleurs de la région en Italie, malgré un résultat décevant, les défenseurs de la langue bretonne restent mobilisés. Ce samedi, l'objectif de Diwan et ses alliés : "réunifier l'enseignement bilingue ou immersif en langue bretonne, en rattachant la Loire-Atlantique à l'académie de Rennes." A Turin pour l'Eurovision, Yann Uguen, président de Diwan, et Christian Troadec, vice-président de la région en charge des langues de Bretagne, ont même parlé de la réunification de la Bretagne.
Ce 21 mai coïncide avec l'anniversaire de la censure partielle de la loi Molac sur les langues régionales et le passage d'Ar redadeg www.ar-redadeg.bzh, la course pour la langue bretonne, dans la cité des Ducs de Bretagne, au lendemain de son départ de Vitré. "Un mouvement d'opinion est enclenché en faveur des langues minoritaires", avance Paul Molac. "La modification de la Constitution s'impose", renchérit Christian Troadec.O.F. 16/5/2022 Morgan Kervella
Ajoutons l'optimisme régional avec une population bretonne estimée à 3 402 900 personnes au 1er janvier 2022, soit une hausse de 16 500 habitants par rapport au 1er janvier 2021. En 2021, 32 100 bébés sont nés de mères domiciliées en Bretagne, soit 1 100 de plus qu'en 2020 et 700 de plus qu'en 2019. Cette hausse des naissances de 3,4% en 2021 est bien supérieure à celle de France métropolitaine (+ O,7%). C'est la plus élevée des régions françaises, devant les Pays de la Loire (+ 3,2%).
GIRONDINS !c'est le nom d'un nouveau groupe au sein de la majorité présidentielle. "Il nous faut une nouvelle pratique du pouvoir... L'esprit DéCENTRALISATEUR devra être au coeur du prochain mandat". explique Benoit Simian, député Horizons de Bordeaux...
et Loïg Chesnais-Girard se met en retrait du PS. Opposé à un rapprochement avec la France insoumise : "inconcevable!", le président du conseil général a suspendu sa cotisation au Parti socialiste depuis le 21 avril. Plusieurs personnalités importantes du Parti socialiste, telles que François Hollande ou Stéphane Le Foll, ont exprimé leur opposition à ce rapprochement, estimant que les positions de LFI ne sont pas compatibles avec la ligne sociale-démocrate du PS. O.F. 4/5/200 par Serge Poirot
Janvier 2022 : NANTES; après un débat sur le fédéralisme, Florian Le Teuff, adjoint aux "enjeux bretons" à la Ville de Nantes, a annoncé que se tiendrait en 2023 un grand débat sur la réunification dans la cité des ducs de Bretagne.
O.F. 19/2/2022 : "Vers un référendum sur la Bretagne à 5 départements?" Plus de 200 élus de tous bords politiques et un millier d'associations ont demandé aux candidats à la présidentielle de s'engager à organiser un référendum, en 2024, sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ils rappellent la pétition aux 105 000 signatures dans le 44 en 2018 (plus de 10% des inscrits). Parmi les signataires de février 2022: des fédérations culturelles, Produit en Bretagne (475 entreprises, 110 000 salariés), de nombreuses collectivités (conseil départemental du 44, conseil régional de Bretagne, villes de Nantes, Rennes, Brest, Vannes, etc),le député LR Marc Le Fur, la maire de Paimpol, la conseillère régionale EELV Claire DESMARES, le député LREM Yannick Kerlogot ou le président du conseil départemental du 56. Christophe Prugne, président de l'association A la Bretonne, à l'origine de l'initiative, promet une série d'actions interpellant les candidats pour obtenir des engagements fermes sur l'organisation du vote. Un drapeau breton de 1 400 m2 doit être déployé dimanche face au château des Ducs de Bretagne à
La Bretagne en bref, O.F. 22/3/2022 : "Le FLB-ARB veut deux référendums et pose un ultimatum : dans un communiqué reçu par la rédaction du journal Ouest-France, le Front de Libération de la Bretagne - Armée révolutionnaire bretonne demande "l'organisation d'un référendum sur la réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne" et aussi, "un référendum sur l'autonomie ou l'indépendance de la Bretagne réunifiée". Le FLB-ARB ajoute : "L'Armée révolutionnaire bretonne prend acte que le peuple corse n'est écouté par le gouvernement qu'à la suite d'actions violentes. Nous concevons la lutte armée comme un complément à la lutte politique. Ces référendums devront être réalisés avant le 31 décembre 2022, sans quoi l'ARB passera à l'action." Depuis plusieurs années, le FLB-ARB est resté en sommeil.
O.F. 23/3/2022 : "la Bretagne, fidèle à ses principes pacifiques", l'association A la bretonne ne se reconnait pas dans les menaces d'appels à la violence pour obtenir l'organisation du scrutin. Lundi, un communiqué NON-AUTHENTIFIE signé du FLB-ARB, réclamait l'organisation d'un référendum tout en affirmant voir "la lutte armée comme un complément à la lutte politique". Une référence aux récents événements en Corse (mort d'Yvan Colonna)... Même si l'Etat refuse hélas de répondre à nos demandes démocratiques la Bretagne restera fidèle à ses principes pacifiques et poursuivra ses actions en faveur d'une consultation citoyenne. Nous ne demandons pourtant pas la lune, Mais simplement le droit de pouvoir voter sur la réunification de la Bretagne! réclame Christophe Prugne, président de l'association.
Une centaine de militants bretons ont transporté ce dimanche 27 mars une urne XXL de la mairie de Nantes à la préfecture de Loire-Atlantique un mois après avoir déployé un drapeau géant au pied du château ds ducs. Sur l'urne, on pouvait lire "44-BZH, on veut voter". La mobilisation s'est achevée place Bretagne pour le concert des Ramoneurs de menhirs... Ce lundi 28 une délégation d'A la bretonne se rend à Paris. "Nous serons reçus par les équipes de campagne d'Emmanuel Macron et de Yannick Jadot. Les autres candidats n'ont, pour l'heure pas répondu." par Vanessa Ripoche
et Rencontre avec des candidats élections présidentielles lundi 28 mars, Maison de la Bretagne à Paris : première réponse favorable l'écologiste EELV Yannick Jadot .
Selon un sondage du Magazine "BRETONS" N° 84, seulement 31% des Bretons savent que la Bretagne a été indépendante puis autonome (1532 à 1789) pendant 900 ans. N'ayant pas de culture régionale dans nos écoles, l'Histoire de Bretagne s'apprend principalement par ces visites grand public du riche Patrimoine breton qui renvoient à l'Histoire.
"Bretons" mars 2022 : le modèle breton, c'est Avec l'Etat, contre l'Etat" par Romain Pasquier
"L'électorat est modéré. drotie et gauche, sur les grands sujets, coopèrent, ne sont pas dans des logiques de conflictualité. Les niveaux de corruption sont bas, le clientèlisme politique faible, la confiance des citoyens dans l'action publique, forte. Tout cela converge pour former un modèle régional d'action collective performant... Les habitants bretons se sentent plus heureux que ceux vivant ailleurs en France, donc ont un rapport plus ouvert et confiant dans leurs institutions et ainsi sont moins soupçonneux vis-à-vis de comportements malhonnêtes de leurs élites... L'héritage démocrate-chrétien est fort, avec une croyance dans le travail, la méritocratie, l'éducation, un respect de l'autorité, un rapport distancié à l'argent. Nous sommes sans doute plus proches ici du modèle nordique ou germanique.Je dis souvent que la Bretagne, c'est l'Allemagne de la France! Le Pays Basque et la Bretagne ont des identités proches avec un christianisme fondamental, ... valeur du travail, respect d'une culture locale, l'héritage d'une société rurale, un attachement à des valeurs de coopération, familiales... Les Bretons ont cru et croient encore dans le modèle républicain! A tort ou à raison, ils se sont jetés à corps perdu dans l'ascencion républicaine! On les retrouve dans toutes les institutions, au plus haut sommet de l'Etat, dans l'enseignement supérieur, l'armée, la police... Ce ne sont pas des contestataires, ils font confiance aux institutions. Cependant, s'ils s'estiment être bafoués dans leur identité, ça peut se compliquer, à l'image des épisodes des Bonnets rouges, des manifestations pour les langues... mais, en règle générale, les Bretons jouent le jeu collectif. Les meilleurs représentants d'un Etat français moderne, ce sont les Bretons!... Il faut qu'un modèle de DECENTRALISATION soit porté par une société locale. La BRETAGNE Y EST PRETE depuis des décennies, voire des siècles, parce qu'elle fait société. Si vous ne faites pas société, la décentralisation peut s'avérer pire que le système actuel."
O.F 22/2/2022 : Un pas de plus vers une région ALSACE!! Dans le cadre d'une consultation citoyenne, 142 000 habitants sur 163 456 votants (13% du corps électoral) viennent de s'exprimer en faveur de la fin de la région Grand Est. Le vote n'a aucune valeur juridique, mais il relance le débat sur le redécoupage contesté des régions, entrepris en 2015 par François Hollande. Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d'Alsace - fusion du Bas-Rhin et du Haut-Rhin -, estime que ce lundi 21 février est historique. L'Alsace va redevenir une région à part entière. Selon les indiscrétions, Emmanuel Macron ne serait pas opposé à l'idée de redonner de l'autonomie aux Alsaciens et de redécouper le Grand Est. Une manière de mettre en difficulté l'actuel président de région, le LR Jean Rottner, aujourd'hui soutien affiché de Valérie Pécresse, qui était pourtant considéré "Macron compatible" il y a quelques semaines... Y.M.R.
La Réunification identitaire bretonne : la création en 1941 d'une région administrative comprenant la Loire-Inférieure avec pour capitale Angers fut le résultat d'un découpage économique mais la mémoire collective est restée bretonne dans ces terres désormais Loire-Atlantique gérées par la région "Pays de la Loire". On n'a pas gommé les noms de lieux, les souvenirs communs. La Bretagne c'est aussi 1 500 années d'Histoire et de Culture vivante de Clisson à Ouessant. Malgré 80 années sans enseignement des cultures régionales dans nos écoles primaires, malgré l'instauration de régions équivoques comme les Pays de Loire, le coeur de la plupart des habitants de Loire-Atlantique vibre toujours breton. Depuis 30 ans, tous les sondages le confirment en faveur de la réunification Loire-Atlantique/Bretagne.A Nantes, le drapeau breton flotte au château des ducs de Bretagne et dans les stades sportifs; il y a même un adjoint aux "enjeux bretons". Le gwenn ha du est omniprésent à La Baule et au Croisic où l'on se dit en pays breton. Comment également expliquer la présence de 23 cercles celtiques et de nombreux bagadoù et festoù-noz dans toute la Loire-Atlantique? Le culturel est toujours le vecteur de l'envie et de la sincérité. D'autres signes forts : "Produit en Bretagne" fédère 474 entreprises (fin 2021) et 110 000 salariés sur cinq départements (Bretagne et Loire-Atlantique). On a gardé en attente de retour le judiciaire et policier qui ont un socle commun de Brest à Nantes. La demande du grand retour est vivement espérée à l'unanimité du conseil régional de Bretagne qui a installé une plaque Breizh 5/5 à l'entrée de l'hôtel de région. Des actions associatives ont débouché sur nombre de manifestations et 105 000 signatures de citoyens de Loire-Atlantique favorables à la Réunification. Cependant, depuis 2014, l'Assemblée nationale s'est gardée d'assouplir le droit d'option. Il faut un accord des deux conseils régionaux avec une majorité des 3/5è, ce qui bloque tout. Malgré cela une forte demande de consultations d'électeurs de Loire Atlantique se reporte sur 2023 ou 2024, après les présidentielles et le renouvellement des députés. Il suffit ensuite d'avoir la volonté de proposer une simple loi ordinaire (comme sous Hollande) pour modifier le découpage des régions. L'idéal serait alors d'obtenir l'obtention d'un budget conséquent. Avec moins de 2 milliards à disposition, la Bretagne actuelle est loin des 23 de la Catalogne, 19 du Pays de Galles et 32 de l'Ecosse. Une Bretagne réunifiée avec 5 millions d'habitants en ferait une grande région européenne où la forte identité, ses cultures affirmées à forte valeur ajoutée seraient des gages d'efficacité économique et touristique. Le renforcement jacobin et vertical depuis le discours de janvier 2017 d'Emmanuel Macron qui avait "salué Quimper, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor et la Loire-Atlantique. Bonjour la Bretagne!" incite toutefois à la méfiance du politique, surtout en campagne.
Glen Dissaux, élu municipal et à Brest Métropole pour EELV : "Je suis une passerelle entre l'Ecologie et l'UDB! Si Jannick Jadot est élu Président, on va pousser très fort pour la réunification de la Bretagne, pour la fin du jacobinisme à la française. Concernant Oui la Bretagne de Christian Troadec, aujourd'hui dans la majorité de Loïc Chesnais-Girard, l'UDB a suivi le sens de l'Histoire, les problématiques environnementales, climatiques et sociales, parallèlement à nous. Ce que n'ont pas fait d'autres mouvances régionalistes. Moi, je ne défends pas une nostalgie historique de la grandeur passée de la Bretagne. Je parle de l'aménagement du territoire, dans une Europe fédérale, c'est l'échelle cohérente.
Dans le cadre de cette réunification, on peut sortir de ce modèle centralisateur. Si on réfléchit entre les trois métropoles Nantes, Rennes et Brest, on peut créer des synergies et avoir une Bretagne forte. Sur une logique de déplacements, de migrations, il y a des choses à repenser dans une Bretagne à cinq départements. On peut aussi convaincre les milieux économiques.O.F. 13/2/2022 par Christian GOUEROU
La Bretagne à cinq passera-t-telle par les "Pays"? O.F. 29/11/2021 par Serge Poirot
Et si rapprocher les "Pays bretons" était un pas de plus vers la réunification de la Bretagne historique? C'est une piste émise par les associations BREIZH 5/5 et Bretagne prospective organisatrices du 5ème Colloque de Pontivy vendredi dernier.
Maître-mot : "LES PAYS", et "territoires que les gens vivent au plus près" selon Jean Ollivro, président de Bretagne prospective, l'un des soixante auteurs du livre "Les pays de Bretagne, racine de notre futur" publié par Diawel éditions.
Ce livre énumère la notion de 17 "PAYS" en opposition au développement limité des métropoles et à la superposition des schémas administratifs "déconnectés de la vie des gens". Parmi la centaine de participants : "pourquoi ne pas essayer de gagner un "Pays", de grignoter le département (de Loire-Atlantique) morceau par morceau?" "Des rapprochements peuvent se faire sans rien demander à personne, pense Isabelle Camille-rapp la secrétaire de Bretagne prospective. Le "Pays de la Baule et du Croisic" s'affiche breton sans avoir besoin d'autorisation"
BRETAGNE REUNIFIEE et morale républicaine : "On reparle actuellement, et régulièrement, de la Bretagne à cinq départements. J'y suis favorable pour une évidente raison de morale républicaine! Je n'ai jamais compris que la décision de Pétain de séparer la Loire -Atlantique (Inférieure) de la Bretagne, le 30 juin 1941, à la demande de l'occupant nazi, n'ait pas été annulée dès la Libération. C'est pourtant une décision prise par un personnage frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire. Ce même personnage qui a aboli les institutions républicaines et les libertés fondamentales, qui a dissous les syndicats et les partis politiques, qui a instauré une législation antisémite et qui a,de fait, cautionné les crimes contre l'humanité en aidant les nazis dans leurs basses oeuvres! A la Libération il sera jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison. Pour tous ces crimes il sera emprisonné à perpétuité. Malgré tous ces faits, qu'est-ce qui explique et justifie que les gouvernements successifs d'après-guerre n'aient jamais dénoncé et surtout remis en cause cette mesure de démantèlement de la Bretagne? Dans ce débat, on est bien confronté à une question de morale républicaine, car ne pas remettre en cause le choix de Pétain et de l'occupant nazi a valeur de caution! Courrier lecteurs Fanch Crozon (Finistère) 10/12/2021
Ecologistes et Breizh a gleiz veulent plus(o.f. 14/10/2021) : avant la session du conseil régional, le président Loïg Chesnais-Girard formule un "VOEU" pour confirmer son engagement durant la campagne. Autonomistes (Aziliz Gouez la nantaise) et écologistes (Claire Desmares-Poirrier) en veulent plus, préférant une MOTION. Parmi les impératifs qu'elles veulent voir écrits : "que l'Etat organise un référendum d'ici à 2024. Et si l'Etat ne le fait pas, que la Région s'engage à organiser une consultation en Bretagne qui pourrait peser dans le débat". Christel Marteel
O.F. 27/9/2021 : "La réunification de la Bretagne sera une des questions portées en 2022", confirme Lydie Massard, porte-parole Union Démocratique Brétonne à leur 35ème congrès. "Ca fait consensus au conseil régional de Bretagne, les sondages sont positifs. Si ça ne se fait pas, c'est uniquement car ce n'est pas la volonté de l'Etat. Cela interroge sur la démocratie en France...Des colliers de l'Hermine sous le signe du combat à Quimper : Bernard Audic, Mission bretonne à Paris, Yvette Peaudecerf, Kendalc'h et Kenleur, Danièle Novello-Floch'hlay, créatrice du "Made in Breizh" en 1984, Denez Prigent qui dépeint "un monde où il est de plus en plus difficile de parler, de chanter, d'être en breton dans une France qui devient de plus en plus tyrannique", Christian Troadec "comment peut-on dire à la fois que l'immersion linguistique donne de bons résultats et l'interdire?"
O.F. 8/9/2021 : Bretagne à cinq : la lettre d'élus UDB et EELV à Macron : Partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la région administrative Bretagne 22 élus UDB (Union Démocratique Bretonne) et EELV (Europe Ecologie les Verts) de Nantes, Rennes et Brest plaident pour une consultation populaire dans un courrier adressé à Emmanuel Macron. "Nous vous demandons d'enclencher le processus législatif qui permettra de consulter en 2024 les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait de rejoindre ou non la région Bretagne." Ils redisent combien ils estiment essentiel de commander des études d'impact pour mesurer le redécoupage territorial et ainsi éclairer les citoyens avant cette éventuelle consultation.
"Qui le sait en France? la Collectivité de Corse dispose d'un budget de 3 880 euros par habitant quand celui de la région Bretagne plafonne à 520 euros, soit un rapport de un à sept. Voilà l'exemple à suivre pour la Bretagne, Loire-Atlantique comprise... et hisser notre région au rang des grandes régions européennes. Groupe "Breizh a-gleiz.Autonomie, écologie, territoires" extrait du discours d'élus (Ana Sohier, Christian Guyonvarc'h, Nil Caouissin, Gaël Briand) Union Démocratique Bretonne à la Région. (Le Peuple breton septembre 2021)
Réunification O.F. 10/7/2021 : "Bretagne à cinq : la consultation obligatoire rejetée. Jeudi, le sénateur de Loire-Atlantique Ronan Dantec a voulu profiter du projet de loi "3DS" (Différenciation, décentraisation, déconcentration et simplification) pour obliger le gouvernement à consulter les citoyens sur le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne. Il avait déposé un amendement pour rendre "obligatoire une consultation par l'Etat des électeurs d'un département qui formulent une demande par au moins un dixième d'entre eux, tendant à inclure ce département dans le territoire d'une région qui lui est limitrophe." Cette consultation n'aurait eu qu'un rôle d'éclairage du débat public. Les sénateurs l'ont rejeté après un avis défavorable du gouvernement. Le 9 juin, le sénateur Ronan Dantec avait déjà interpellé la ministre Jacqueline Gourault, lors du projet de loi par la commission d'aménagement du territoire du sénat. Mais, pour la ministre, le sujet n'était "pas tellement à l'ordre du jour".
Régionales : dimanches 20 et 27 juin 2021 - 83 conseillers régionaux élus pour 6 ans Compétences de la région : développement économique, aménagement du territoire, transports non urbains, ports et aéroports, gestion des lycées et formation professionnelle.
Loïg CHESNAIS-GIRARD, plus jeune président de Région (44 ans), élu avec 29,84%, soit 260 918 voix sur 874 268 voix exprimées. Parmi les élus de sa liste : Loïc Hénaff, Christian Troadec, Daniel Cueff, Béatrice Macé, Paul Molac,... Autres listes : Isabelle Le Callennec 192 127 voix (21,98%) avec Marc Le Fur, Agnès Le Brun, ..., Claire Desmares-Poirrier 176 767 voix (20,22%) avec pour l'Union démocratique Bretonne : Nil Caoussin, Christian Guyonvarc'h, Ana Sohier, Gaël Briand, ... (Au département du 35 : Denez Marchand. Pays de la Loire : 68,33% d'abstentions, la présidente sortante Christelle Morançais réélue avec 46,45% des voix exprimées; en tête dans les départements sauf en Loire-Atlantique.
REUNIFICATION : "Une simple loi ordinaire (comme sous François Hollande) suffit pour modifier le découpage des Régions" - Une Assemblée unique avec fusion des conseils départementaux et régionaux comme en Alsace et en Corse.
O.F 6 juin 2021 "Bretagne à cinq : 700 personnes défilent à Redon"
Carrefour de deux départements et de deux régions, le site de la Croix des Marins s'est rempli dans ce lieu bordé par la Vilaine. La manifestation, portée par l'association Bretagne Réunie, a débuté par des prises de paroles. Plus d'une quinzaine de responsables d'associations, de militants et d'élus se sont succédé pour réclamer le retour de la Loire-Atlantique dans la région administrative bretonne : Paul MOLAC (Régions et Peuples solidaires) très applaudi, auteur de la loi sur les langues régionales, en partie censurée par le Conseil constitutionnel., Yannick Kergolot (Larem) et Marc Le Fur (Républicains). "Tous les candidats au niveau régional sont d'accord sur la réunification" soutient Philippe Clément, coprésident de Bretagne Réunie. "Nous disons qu'une loi est nécessaire".
O.F. 10/5/2021: Le BREIZH LAB, créé en 2018 par plusieurs centaines de progressistes bretons, élus, chefs d'entreprise, membres d'associations, ...met en ligne une vingtaine de propositions. "Ce n'est pas le travail de Jean-Yves Le Drian mais une oeuvre collective". Travail "utile" pour la liste de Thierry Burlot et "source d'inspiration" pour celle de Loïc Chesnais-Girard! Quelques propositions :
- l'ASSEMBLEE de BRETAGNE avec des compétences aujourd'hui exercées au niveau départemental et régional, complétées par celles qui lui seraient dévolues par l'Etat.
- Une Bretagne à CINQ DEPARTEMENTS, seulement si cette réunification est "majoritairement approuvée par les habitants de Loire-Atlantique eux-mêmes".
- Expérimenter en CENTRE-BRETAGNE le modèle d'ARCHIPEL DURABLE : mettre en place une chaîne de production allant de l'agriculture à l'industrie en passant par les activités connexes induites (transport, machine-outil, BTP, services). Ecosystèmes économiques, ces archipels doivent être également des écosystèmes de vie répondant aux besoins, usages et valeurs des JEUNES, afin de les attirer, de les retenir et de les "fidéliser" sur les territoires. Christel MARTEEL
Insee population 2018 Bretagne à 4 départements : 3 335 414 + le "44" :1 412 500 = 4ème Région de France
Total des budgets des 13 régions françaises : 25,5 milliards d'euros : Catalogne 23,3 Source Standard & Poor's (notations 2015) - ou un peu plus que la moitié du budget de la Bavière. Pays de Galles : 19 milliards d'euros, Ecosse : 32 milliards d'euros! ... et la Bretagne à quatre ? en 2021 : 1,6 milliards d'euros. "Peuple breton" avril 2021 : répartition des budgets publics en France : 67% pour l'Etat, 4,5% pour les (R)égions, 19% pour le bloc communal. Budgets allemands : par tiers pour les länders fédérés, soit plus de 30% et 67% des budgets publics gérés par des administrations infra-étatiques au plus près des citoyens.
En 2009 : carte dite "Balladur" avec la Bretagne "récupérant" la Loire-Atlantique, Val de Loire avec le Centre et Poitou avec Aquitaine... En 2014, 2 juin, "LA RéFORME ELABOREE SUR UN COIN DE TABLE à l'Elysée"; Acte 1 : 17H30 Réunification BZH à 5 Acte 2 : 18H30 Fusion Bretagne/Pays de Loire Acte 3 : intervention de Jean-Yves Le Drian et retour BZH à 4 Acte 4 : le législateur verrouille la fusion d'une région avec un autre département par le besoin d'accord des deux conseils régionaux et le département concerné à une majorité des 3/5.
www.bretagnereunie.bzh www.portailbreton.net (plein d'infos BZH ! accès Breizh 5/5) www.lepeuplebreton.bzh "aujourd'hui être libre, c'est être informé"
www.abp.bzh (Agence Bretagne Presse, indépendant)
www.nhu.bzh (participatif breton et citoyen) www.bretagne.bzh
O.F. 21/5/2021 : LE SONDAGE qui démantèle les Pays de la Loire... Ifop pour A la Bretonne, Unis pour un grand Val de Loire, Décidons en Vendée, suite à une collecte citoyenne. 66% légitiment un référendum près des habitants de Loire-Atlantique pour un retour éventuel de leur département en Bretagne; 63% des habitants de Loire-Atlantique voteraient pour une réunification . Un signe : les courbes d'évolution des prénoms bretons dans ce département! mais 60% des Vendéens se montrent opposés au rattachement de la Vendée à la Région Aquitaine (qui s'en va jusqu'au Pays Basque). La Vendée regarde Nantes et pas Bordeaux. De leur côté 51% des habitants de la Sarthe et de la Mayenne se disent favorables au rattachement de leur département à la Région Centre - Val de loire, mais 58% des habitants du Maine-et-Loire refusent l'adhésion au Val de Loire. Enfin, 54% des sondés de Mayenne, Sarthe et Maine-et-Loire approuveraient la création d'une Région regroupant ce trio. Une sorte de Grand Maine. Tous ces habitants n'ont cependant pas été sondés sur leur désir ou pas de rester en Pays de la Loire. par François CHRETIEN
Nota : Distances BRETAGNE Rennes - Brest 210 km pas de péage/ VENDEE : La Roche/Yon - Bordeaux 300 km / La Roche/Yon - Nantes 85 km /péages
O.F. 10/5/2021: Régionales 2021, "Bretagne responsable" portée par le Parti Breton et son chef de file de 28 ans, Joannic Martin, présente une liste composée d'élus locaux, de non-professionnels de la politique, avec la moitié de noms pas encartés; un rassemblement de "ceux qui veulent faire de la Bretagne une priorité". La liste souhaite qu'une ASSEMBLEE de BRETAGNE soit mise en place, en fusionnant l'échelon régional et départemental pour peser sur le Gouvernement. "On veut une Bretagne responsable de sa santé, de son modèle agricole, de sa sécurité, etc... Nous n'avons pas de parti à Paris pour aligner les fonds comme d'autres, mais aussi par choix. Nous n'avons pas besoin de nous distinguer car notre discours ne varie pas contrairement à d'autres listes. Il prend en exemple La France Insoumise et sa position sur la loi Molac protégeant les langues régionales - les députés ont voté contre : ils ont un discours différent en région et à Paris." Tanguy HOMERY
O.F. 8/9/5/2021 : LA CULTURE, priorité de Loïg Chesnais-Girard. La directrice des Trans Musicales Béatrice MACé et le président du bagad de Lorient Bertrand Le Cam rallient le candidat qui soutiendra le redémarrage culturel post-Covid. A nouveau (suite au départ de Jean-Michel Le Boulanger à ce poste) une première vice-présidence qui sera en charge de la culture en cas de victoire. "Pour cet été, je l'ai dit aux organisateurs d'événements culturels : la Région sera à leurs côtés, quel que soit leur choix : maintenir l'événement, l'annuler, se lancer dans une réorganisation profonde induisant un risque financier important... Il faut faire attention au risque de dévitalisation lié à l'arrêt de certaines activités culturelles dans les petites communes" assure Loïg Chesnais-Girard. Olivier PAULY et : Quand le RN agace Loïg Chesnais-Girard : "J'ai mal à ma Bretagne! Candidature de Florent de Kersauson sur la liste du Rassemblement national; C'est sa liberté mais franchement ... quand on se dit attaché à la Bretagne; quand dans les derniers échanges avec cet homme il me parlait de plus de pouvoir pour les Bretons, de plus de régionalisme, et il va avec un parti nationaliste! ... qui veut SUPPRIMER LES CONSEILS REGIONAUX!... M.Penelle fait beaucoup de vent. Mais comment il défend les salariés, les ouvriers, les marins pêcheurs? Moi, je les défends. Lui est en train de faire peur à tout le monde, de désigner des boucs émissaires, de faire croire que, si on revient cinquante ans ou cent ans en arrière, tout ira mieux. Et puis, on va se faire vacciner avec une galette saucisse? Il faut arrêter les bêtises." A l'inverse, Loïg Chesnais-Girard appelle à être "fiers d'être Bretons, Français et Européens. Et pas fiers d'être nationalistes enfermés dans une couleur un peu sépia.( encre de seiche, brun)"
Le candidat Thierry Burlot, favorable au parc éolien et aux énergies renouvelables : "La Bretagne a une vraie carence énergétique. Le vent, la mer, le solaire, l'hydrogène : la Bretagne a tout pour réussir sa transition! Je souhaite faire du pays de Saint-Brieuc une référence en la matière."
O.F. 2/5/2021 : "Bretagne à cinq : consensus chez les têtes de liste aux élections régionales pour une Bretagne à cinq départements, comprenant la Loire-Atlantique. Mais le Référendum est-il la meilleure option pour y parvenir? Qui posera la question?
O.F. jeudi 22 avril 2021 : une page 8 "Bretagne", entière!! : "La Bretagne à cinq départements : le débat relancé"...Christian GOUEROU et Olivier MELENNEC (4 dossiers)
DOSSIER 1 : L'organisation d'un référendum est à nouveau à l'ordre du jour. A l'approche des régionales, l'association A la Bretonne! demande aux élus et aux candidats de se positionner. Un dossier ouvert depuis plus d'un demi-siècle : la partition date-t-elle du 30 juin 1941, quand le gouvernement de Vichy sort la Loire-Atlantique de la Bretagne et crée deux préfectures régionales, Angers et Rennes? Les partisans de la Région Pays de la Loire rappellent que tous les décrets de Vichy ont été abolis en août 1944... La Bretagne administrative à quatre départements remonte à un arrêté ministériel du gouvernement de Guy Mollet (SFIO) du 13 juillet 1956 au moment de la création des 22 régions programmes. Deux institutions ont échappé à la partition administrative. L'une, héritière du Parlement de Bretagne qui était une institution judiciaire : la cour d'assises de Rennes couvre les cinq départements de la Bretagne historique. La deuxième, la police, fonctionne toujours de Nantes à Brest!
Nota : les 1 000 notaires du ressort de la cour d'appel de Rennes disposent d'une marque depuis novembre 2018 avec l'hermine du drapeau breton et la plume du stylo qui servait à signer les contrats sur papier. "Notaire et breton", avec la couleur bleue qui symbolise la mer entourant les cinq départements de Bretagne historique. D'autre part, les sondages réalisés depuis plus de 30 ans indiquent que, de Nantes à Brest, entre 65 à 70% de la population sondée est favorable à la Bretagne historique. Ce référendum possible pour l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (sic!) peut l'être par un référendum décisionnel, avec révision constitutionnelle? ou par une "simple loi" comme en 2014?
Entretien avec André Rousseau, docteur en sociologie, Centre de recherche bretonne et celtique : "Lors du redécoupage proposé par François Hollande, le président de la Région Bretagne d'alors, Pierrick Massiot, avait publié, dans la presse régionale, une lettre ouverte : "à qui voudrait-on faire croire que, pour être modernes, il faudrait renoncer au nom de Bretagne, se privant ainsi d'un porte-drapeau, formidable atout pour la conquête de marchés nouveaux, vecteur d'affirmation dans le monde entier?" Ce paragraphe est saturé d'idées-forces de ce qu'est devenue "l'idée bretonne" : un mixte d'ambition économique et de culte de l'identité. Les socialistes bretons ont institutionnalisé cette idée. Avoir une identité, une culture, c'est un gage d'efficacité économique.
Des associations militent de longue date pour la réunification, comme Bretagne réunie et Europa Breizh. Des médias participatifs comme l'Agence Bretagne Presse ou NHU, acronyme de Ni Hon-Unan ("Nous-mêmes" en français), sont aussi très actifs dans ce domaine. Sur le plan politique, en Bretagne, hormis à l'extrême-gauche, tous les partis, de l'extrême droite à la gauche, entonnent le discours de l'identité bretonne. Même le Rassemblement national revendique la réunification. Il y a sans doute pas mal d'opportunisme.
Nota : O.F. 4/1/2017 ," le Front National propose aux Présidentielles de supprimer les Régions au profit des communes et départements." "L'hostilité de Marine Le Pen à l'égard des langues et cultures régionales était déjà connue. Elle vient d'ajouter une nouvelle saillie à l'arsenal de son programme en préconisant purement et simplement la fin des Régions!", par Christian Troadec, Maire de Carhaix.
La droite ne veut pas laisser le monopole du régionalisme aux socialistes qui ont enfourché ce cheval dès les années 1970.
Bretagne réunie ne réclame pas la tenue d'un référendum mais estime que c'est au Parlement français de décider cette modification des limites régionales après consultation de la population de Loire-Atlantique... Dans le "Journal du dimanche" en date du 17 janvier, 150 élus de tous bords politiques, dont 7 députés et 6 sénateurs, ont demandé au Président Emmanuel Macron d'engager le processus législatif pour que les électeurs de Loire-Atlantique soient consultés, par référendum, sur leur souhait, ou non, de rejoindre la Région Bretagne.... Bretagne réunie estime que l'organisation d'un référendum par le Parlement est impossible à mettre en oeuvre "sauf révision constitutionnelle". Cette association privilégie un vote du Parlement par exemple à l'occasion de l'examen du projet de loi 3D (Décentralisation, différenciation et déconcentration), actuellement en gestation.
Quels enjeux? A partir d'une analyse parue dans "Place publique" 2008, l'historien Alain Croix distingue quatre arguments en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative. Le premier "purement négatif", souligne le caractère artificiel de la région Pays de la Loire. Le deuxième argument renvoie à l'histoire et à l'appartenance ancienne de Nantes au duché de Bretagne. le troisième argument porte sur le souci de préserver et de développer l'identité bretonne de Nantes. "Le dernier argument est aujourd'hui le plus valorisé par les partisans du rattachement, il s'agit du CARACTERE POSITIF DE L'IMAGE DE LA BRETAGNE et de ses effets en matière de tourisme et d'économie"...
Dossier 2 "Evidences" et discordances sur la Bretagne à cinq , 23/4/2021
Jean OLLIVRO, géographe : "Dans le fait d'aborder la Bretagne, on a une évidence historique qui est flagrante. Avec le traité d'Angers de 851, Charles le Chauve reconnaissait Erispoë pour roi de Bretagne! Mais il y a aussi des évidences économiques sans parler des limites presque naturelles de la péninsule. Chaque point de cette presqu'île a une proximité maritime. On a une identité géologique et paysagère avec des terres schisteuses et granitiques, ainsi qu'un paysage de bocage unique, abîmé dans les années 1950 et 1960, qui s'étend jusqu'au Cotentin... La porte de la Loire fut toujours la principale porte de rayonnement de la péninsule. La Loire-Atlantique représente 30% de l'économie bretonne. C'est un effet de taille pour devenir une grande région européenne, avec bientôt près de cinq millions d'habitants. Un chiffre symbolique. Il y a bien sûr le réseau d'entreprises "Produit en Bretagne", mais ça va plus loin. Quand on voit les exportations du port de Nantes, elles viennent pour une grande part de l'agroalimentaire de Bretagne, six millions de tonnes. Toute la Bretagne reste attractive. On va gagner 400 000 à 500 000 habitants d'ici à 2040-2050. La Bretagne n'a pas un problème d'attractivité mais d'équilibre de classes d'âges... Il faut avoir une vision du territoire breton, qui a une richesse incroyable, des gens bosseurs. Nous avons tout pour réussir : une identité culturelle et sociale. Le rôle de la culture est crucial... Le mot BRETAGNE est bien plus porteur que le mot Pays de la Loire (qui, jusqu'aux années 1930, est surtout associé au pays du Forest et de Saint-Etienne...). La Bretagne à cinq, c'est une visibilité renforcée pour s'affirmer comme une grande région européenne, pour des appels à projet, faire du lobbying et lutter contre l'hypercentralisme français. Le fait est que nous n'avons pas le pouvoir de décision. Nous sommes avec une Bretagne un peu ratatinée à quatre départements. Est-ce que la réunification se fera? Je dirai que oui. Recueilli par Christian GOUEROU
"A Nantes, la culture bretonne s'affiche largement. Elle est bien plus visible aujourd'hui qu'il y a 20 ans, estime Yves Averty, de l'Agence culturelle bretonne. Et ce n'est pas une reconnaissance liée à un événement ponctuel, mais régulière et durable." Nantes est donc culturellement bretonne, et personne ne le conteste. Yann-Armel HUET
Quand la Bretagne à cinq fait douter les Pays de Loire 24-25 avril 2021 : poids écrasant de Nantes et de la Loire-Atlantique, qui représentent à elles-seules 37% des 3,787 millions d'habitants des Pays de la Loire ...et le sort des 63% d'habitants ligériens restant (à peine 2,361 millions sur quatre départements). "Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne pourraient ainsi rejoindre la région Centre Val de Loire. Et la Vendée pourrait se marier avec le Poitou-Charentes et une Nouvelle-Aquitaine s'étend déjà jusqu'à Biarritz sur douze départements... et aurait pour capitale régionale Bordeaux", tempère Arnaud Leclerc, professeur de sciences politiques à Nantes. "Le 28 avril 1973, la page Région des Pays de la Loire d'Ouest-France titrait : Le conseil général de la Sarthe demande à quitter les Pays de la Loire pour la région du Centre! Plus récemment, le sarthois Jean-Pascal Gayant, professeur de sciences économiques à l'université du Mans, parle dans Ouest-France d'une région "fourre-tout" et "mal née", dont le "démantèlement serait très largement souhaité", par Jean Delavaud
Selon Yannick Le Bourdonnec, animateur des Dîners celtiques, extraits : "A l'échelle de l'Europe, la Bretagne est trop petite avec ses quatre départements. Elle est la 10ème région de France en termes de Produit intérieur brut (PIB)... La Bretagne a de sérieux atouts, elle est passée d'un complexe d'infériorité à une identité apaisée... avec l'énergie et la volonté de chefs d'entreprise qui avaient à coeur de développer leur région. Je pense notamment à François Pinault, Vincent Bolloré, Yves Rocher, Louis Le Duff (Bridor), Jean-Guy Le Floch (Armor Lux)".Recueilli par Olivier BERREZAI
Un référendum "pour demander leur avis aux citoyens" : Florian Le Teuff, adjoint à la mairie de Nantes, délégué aux enjeux bretons, a déjà obtenu que le drapeau breton, le gwenn ha du, flotte devant la mairie de Nantes.Il s'apprête maintenant à piloter l'instance "plurielle" qui va organiser la concertation avec l'Etat afin de définir les modalités concrètes du référendum.Le Parlement serait amené à participer au processus. D'abord pour voter la loi organisant le référendum. Ensuite, pour voter la loi entérinant le redécoupage des régions. L'association Bretagne réunie objecte qu'un référendum est légalement impossible. Florian Le Teuff ne partage pas cet avis. Il s'appuie sur la loi constitutionnelle de 2003. Celle-ci dispose, dans son article 72-1, que la "modification des limites des collectivités territoriales peut églement donner lieu à la consultation des électeurs". Le précédent de la consultation sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes incite à une certaine prudence. 55% des électeurs du département de Loire-Atlantique s'étaient prononcés en faveur du transfert. mais l'Etat a finalement pris la décision inverse. Et enterré le projet... par Olivier MELENNEC.
Dossier 4 : "Je considère qu'il existe un peuple breton!" , Jean-Jacques URVOAS
O.F. 25 avril 2021 : Selon l'ancien ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, un REFERENDUM sur la Bretagne à cinq départements aurait plus de chance d'aboutir qu'une initiative parlementaire. La loi de janvier 2015 a créé les 14 Régions métropolitaines... Il faut tirer les leçons du passé. Les dynamiques de territoires se mesurent mal vues de Paris. Dessiner des Régions de manière centralisée, c'est presque antinomique. Il faut avoir la vigilance de l'instant pertinent et des engagements datés. Je me souviens de François de Rugy faisant la "Une" du magazine "Bretons", en disant : "Je proposerai la question de la réunification de la Bretagne..." Eh bien, il ne l'a pas fait... Nous avons empêché la disparition de la Bretagne dans un "Grand Ouest". C'était la volonté de Jean-Marc Ayrault (Premier ministre jusqu'à fin mars 2014). Les maires de Rennes, Nantes et Brest étaient d'accord avec lui. Nous avons été quelques-uns, dont Jean-Yves Le Drian, à dire : empêchons cela. Cette Région Grand Ouest ne s'est pas faite alors que le Grand Est s'est fait... Le sénateur Ronan Le Dantec parle d'un "REFERENDUM DECISIONNEL" à la ministre des Territoires. C'est une précaution que ne prend pas l'association "A la Bretonne". De fait, lors du référendum sur Notre-Dame des Landes, le Premier ministre s'est assis dessus parce qu'il n'était pas contraint par le résultat. C'était une CONSULTATION.
Promesse de campagne : si on se refère au discours du Président Macron, le 21 juin 2018 à Quimper, il avait proclamé sa volonté de "rompre avec une conception jacobine de l'exercice des responsabilités publiques" et son souhait de "faire de la Bretagne un laboratoire de cette décentralisation de projets"... Il parle de "réunification de la Bretagne", avant de préciser : "Je croyais que cette question était dépassée". Les deux phrases disent sa conviction, elles ne ferment pas la possibilité de solliciter une autre initiative. Il peut considérer que cette question est dépassée, mais ce n'est pas pour autant que le sujet est caduc. Exemple de la Nouvelle Calédonie : le Président souhaite qu'elle reste française. Cela n'empêche pas que le gouvernement organise des référendums.
FAVORABLE au rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : ma réponse est émotionnelle alors qu'on attend de la part d'un juriste une réponse rationnelle. C'est quelque chose qui se ressent, c'est la logique historique, c'est l'évidence : on ne peut pas visiter le château des Ducs de Bretagne à Nantes et considérer que Nantes n'est pas en Bretagne. C'est paradoxal ça. C'est une émotion. Ce n'est pas un raisonnement politique. De la même manière, je considère qu'il existe un PEUPLE BRETON. Alors que la Constitution de la République l'interdit... Pierre Joxe et le projet de loi pour la Corse en 1991, censuré par le Conseil constitutionnel : "la République française garantit à la communauté historique et culturelle vivante que constitue le peuple corse, composante du peuple français...". Le Conseil constitutionnel décide le 9 mai 1991 : "La France ne reconnait que le peuple français composé de tous les citoyens français, sans distinction d'origines, de races et de religions". Pierre Joxe parle d'une mosaïque de peuple distincts. En 1998, quand on fait les accords de Nouméa avec Lionel Jospin, on parle du PEUPLE CALEDONIEN. Il y a bien une contradiction avec la décision du Conseil constitutionnel de 1991! Mais elle est acceptable car il y a eu le REFERENDUM. On a aujourd'hui des notions qui ont prospéré de manière plus souple que la rigidité du Conseil constitutionnel. Donc je dis qu'il y a un PEUPLE BRETON. Recueilli par Christian GOUEROU
EVRAN (22) : 82ème ville à s'afficher pour une Bretagne à cinq départements avec l'association "Breizh5/5"
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O.F. 27/4/2021 : "Nous la Bretagne", Thierry Burlot se fait fort de remporter la victoire finale aux Régionales sans avoir à fusionner avec une liste concurrente. "Pas de mystère sur les alliances, je rassemble au premier tour et je présente une équipe qui ne sera pas changée en 36 heures pour devenir bleue, rose ou verte. Nous avons besoin de clarté." Il est sur la même longueur d'onde qu'Ollivier Allain : "On connait le discours d'Europe Ecologie les Verts. Il n'est pas entendable dans une région d'élevage comme la Bretagne." La liste : La République en marche, le MoDem, l'UDI et "Territoires de Progrès", parti politique créé début 2020 par d'anciens socialistes, dont Jean-Yves Le Drian. S'y ajoutent des candidats issus de la société civile. 1/3 centre droit, 1/3 centre gauche et 1/3 société civile. Olivier MELENNEC O.F. 2/5/2021 Thierry Burlot: "On prend de grands risques avec un Référendum, mais je crois beaucoup à une grande consultation en Loire-Atlantque".
O.F. 15/4/2021 : Régionales : Paul MOLAC se prononce pour Loïg Chesnais-Girard. Le "poids" politique du député du Morbihan (et conseiller régional) a changé depuis qu'il a réussi à faire passer, le 8 avril, sa proposition de loi en faveur des langues régionales. Il demande donc une "équipe de rassemblement avec des régionalistes,; chacun a pu apprécier la réactivité et la justesse des décisions prises par Loïg ces derniers mois." et O.F. 2 mai : nouveau soutien avec "Le parti politique "Cap écologie" créé en mars, issu de Cap21 et de l'Alliance écologique indépendante, présidé par Corinne Lepage, ancienne eurodéputée et ministre de l'Environnement (1995/97). Paul Molac pense que "la Réunification se heurtera aux écueils parisiens, les hauts fonctionnaires et les partis peu enclin à faire avancer les ambitions régionales. Les avancées, on les doit d'abord à la société civile. Il faut que le futur président de la République s'engage, et avec lui les députés bretons."
O.F. 8/4/2021 :la Liste "Bretagne d'avenir" menée par Claire Desmares-Poirrier EELV croit beaucoup au Référendum car la Bretagne actuelle, sans la Loire-Atlantique, est une "anomalie de l'Histoire ... et souhaite que la présidence de la Région se saisisse directement de cette question.". Une vingtaine de binômes pour les écologistes et régionalistes (Europe Ecologie-Les Verts, Union Démocratique Bretonne, Nouvelle Donne, Génération écologie, Bretagne écologie et Génération.s, Les Radicaux de Gauche. "Nous sommes pour la création d'une Assemblée de Bretagne. Il est temps de fusionner la Région et les cinq départements bretons (dont la Loire-Atlantique) Vincent Jarnigon.
Tensions vives dans la majorité régionale
O.F. 9/4/2021 : "Les socialistes et les marcheurs s'écharpent sur les réseaux sociaux : candidature de Thierry Burlot, vice-président... La cheffe des marcheurs au conseil régional, Hind Saoud répond vertement aux propos tenus par Jean-Michel Le Boulanger, premier vice-président, fidèle de Loïg Chesnais-Girard : "La Bretagne vaut mieux que ça, chef Jean-Michel! Quand Jean-Yves Le Drian, président de la Région jusqu'en 2017, fait le choix d'Emmanuel Macron, c'est pas une messe (pour Paris)? et quand le Président de Région actuel (Loïg Chesnais-Girard) dit avoir voté aux deux tours pour Emmanuel Macron, c'est par égarement? ... Et les écologistes dans tout ça?"
Au-delà du match sans aucune pitié, elle pointe l'alliance probable au soir du premier tour entre les socialistes et les Verts d'EELV : "Cet appel à une liste unique avec les Verts est réellement la ligne politique que tu préconises pour la Bretagne, comme tu l'écris? Après avoir appelé à un rassemblement avec les Marcheurs de la majorité régionale, tu égraines aujourd'hui, en bon soldat, une alliance à contre-courant de ce qui a fait la Bretagne." Nouvelle référence, sans le nommer cette fois, à Jean-Yves Le Drian, qui a toujours pris soin de laisser loin derrière les écologistes avec lesquels il n'a jamais voulu s'allier." Christel Marteel
O.F. 27/03/2021 : Loïg Chesnais-Girard : "Ma priorité, c'est le Covid, penser l'avenir de la Bretagne et ça suffit à remplir mes journées. Thierry Burlot, son vice-président qui n'a plus sa délégation, "a trahi la confiance que j'avais en lui en annonçant sa candidature à la Région. Aujourd'hui les choses sont claires". L'usine Bridor, critiquée par les Verts pour son impact sur l'environnement : "Cette usine à Liffré, je suis allé la chercher. M. Le Duff a fait confiance à la Bretagne, on doit respecter notre engagement." Concernant la convention Etat-Région sur les langues régionales : "elle va sortir, il faut prendre le temps pour qu'elle soit bien posée, bien construite." Il se prononce aussi en faveur d'une réunification de la Bretagne "La BRETAGNE A CINQ SERA UN JOUR REUNIE, J'EN SUIS PERSUADE". Il dit attendre qu'une consultation soit menée en Loire-Atlantique. Tanguy Homery
et Thierry Burlot? "nous sommes progressistes, humanistes et profondément bretons. Notre liste sera une liste de rassemblement... Il faut fixer de nouvelles orientations en faisant fi des clivages. Il ne faut pas aborder la question environnementale dans la stigmatisation et le conflit.... Sur l'éventualité d'un mauvais score : "on saura prendre nos responsabilités. On est avant tout républicains. Mon seul adversaire, c'est le Rassemblement national et la montée des extrémismes... L'alchimie de la liste : un tiers centre-droit, un tiers centre-gauche et un tiers société civile." Joël Bigorgne
O.F. 21/3/2021 : La droite hisse son drapeau et se donne un cap, à Plouguerneau (Finistère) : "Hissons haut la Bretagne", la liste conduite par Isabelle Le Callenec, maire de Vitré, est prête pour les régionales. Ille-et-Vilaine, Nicolas Belloir, adjoint au maire de Saint-Malo, Côtes d'Armor : Marc Le Fur, député et Véronique Méheut, adjointe au maire de Pleudihen-sur-Rance, Finistère : Stéphane Roudault, maire de Gouesnou et Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin, Morbihan : Patrick Le Diffon, maire de Ploërmel, Aurélie Martorell, adjointe au maire de Lorient.
"Nous sommes régionalistes car la Bretagne est singulière. Aujourd'hui, la Région est une institution méconnue, une grosse machine administrative. Nous souhaitons faire avancer la question d'une Bretagne à cinq départements et créer une Assemblée de Bretagne. C'est un objectif qui se travaille en passant par la loi. La Région devrait aussi être chef de file pour le bilinguisme, comme en Alsace." La droite veut associer économie et écologie, foncier, immobilier, transport ... "Nous ne sommes pas prisonniers d'une idéologie", ajoute Isabelle Le Callenec, en référence à l'accord que la liste de Loig Chesnais-Girard (PS) pourrait passer avec les Verts et l'UDB, entre les deux tours. Marc Le Fur remet une couche : "l'épisode du refus du Tour de France à Rennes a marqué les esprits!" Christian Gouérou
O.F. 2/5/2021 : "Isabelle Le Callenec : "Demander à l'Etat la tenue d'un Référendum? Je n'y crois pas trop. Certes, la Réunification passera par un vote, une consultation DECISIVE qui engage, mais il faut aussi déposer une LOI BRETAGNE comme cela a été fait en Alsace avec le Haut-Rhin et le Bas-Rhin. Il faut faire avancer cette idée comme une évidence. Y travailler tous les jours, et pas seulement au gré des élections."
O.F. 3/4 Avril 2021 : "L'élue Les Républicains (Isabelle Le Callenec) revendique la vocation régionaliste de sa liste. Elle voudrait s'inspirer de l'exemple alsacien et obtenir une loi permettant à la Bretagne d'expérimenter une Assemblée unique et une Bretagne à cinq avec la Loire-Atlantique. "Qu'on arrête les discours, dit-elle, et qu'on y travaille concrètement. Surtout pas de référendum : c'est par la loi que ça doit se faire." L'Alsace, qui a obtenu la compétence du développement des langues régionales, est aussi à suivre sur ce terrain, pense-t-elle..." Serge Poirot
O.F. 10/2/2021 : Bretagne à cinq : les élus (de Rennes) "pour"... la maire s'abstient. Pour un voeu demandant à l'Etat un référendum qui permettra dans un premier temps de consulter les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait, ou non, de rejoindre la Région Bretagne; et, dans un deuxième temps de consulter les populations ou les collectivités des autres territoires concernés. Pour : 21 élus écologistes et 5 Génération s (Benoit Hamon), Mouvement radical d'Honoré Puil, 5 élus droite et centre, 5 élus LREM ; abstentions 20 élus socialistes et les 4 élus communistes. Total : 37 pour et 24 abstentions, pas de vote "contre". A Nantes, des votes inverses : sur 69 votants, 56 "pour" (socialistes, verts, UDB), "contre" LREM, une abstention et 12 n'ayant pas pris part au vote. Yann-Armel Huet
O.F. 9/2/2021 : Réunification le conseil régional affiche sa préférence en faveur du rattachement du département de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne. C'est le sens de la petite cérémonie symbolique qui s'est déroulée, hier, à Rennes. Loïg Chesnais-Girard, président de Région, a dévoilé la plaque "Breizh 5/5" qui sera accrochée d'ici quelques jours au fronton de l'hôtel de Région. "un gest fort et symbolique qui répond à l'une des treize préconisations émises par le groupe de travail sur les coopérations Loire-Atlantique/Bretagne réunifiée, co-piloté par Jean-Michel Le Boulanger et Isabelle Le Bal", indique le communiqué de la région Bretagne. PLUS DE 70 COMMUNES ONT DEJA FAIT CE GESTE.
O.F. 9/2/2021 : RENNES : Référendum sur la Réunification, la majorité rennaise très partagée. Le conseil municipal de Rennes a adopté un voeu proposé par les élus écologistes et de Génération.s en faveur du référendum avec les voix de la droite et de LREM, sans celles des socialistes : "engager le processus législatif qui permettra dans un premier temps de consulter par référendum les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait, ou non, de rejoindre la Bretagne; et dans un deuxième temps, si le résultat s'avérait favorable, de consulter les populations ou les collectivités des autres territoires concernés. "Il s'agit d'une question de démocratie, justifie l'élu écologiste Jean-François Monnier, en regrettant que le débat n'ait pas avancé depuis 20 ans. Cette question doit enfin être tranchée. Ce n'est pas le bon moment? Ce n'est jamais le bon moment. Mais, des élus, des associations ont remis cette question à l'agenda politique. Et la ville de Rennes doit prendre sa part." Les élus écologistes et de Génération.s souhaitent aussi que Rennes participe à l'instance qu'ambitionne de créer la ville de Nantes sur le sujet de la réunification.
Un voeu que défend le chef de file de la droite et du centre (Libres d'agir pour Rennes), Charles Compagnon : La Bretagne nous regarde. Serons-nous à la hauteur de ce rendez-vous? Ce sujet n'est pas folklorique. Il est révélateur de la vision que l'on se fait de l'organisation territoriale ..." Même discours de son colistier centriste, le renno-nantais Loïck Le Brun ou, très passionné, de leur colistier Nicolas Boucher "ce sujet n'est pas un sujet d'histoire, c'est un rendez-vous avec l'Histoire." Pour LREM Olivier Dulucq estime que ce n'est pas à l'Etat d'organiser la consultation, et dénonce que "le président du conseil départemental de Loire-Atlantique bloque le référendum, alors qu'il a le droit de le mettre en place et que 10% de ses électeurs le demandent." La maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, s'abstient sur ce voeu. Si elle se dit "très attachée à la culture et à l'identité bretonne", pour elle, "l'affirmation de la Bretagne est différente de celle de l'organisation administrative... Je me méfie des débats identitaires. Maintenant le débat existe; il traverse même parfois les familles... Il faudrait que tous ceux qui sont impactés soient interrogés. Et je ne vois pas pourquoi un Mayennais, un Costarmoricain, un Vendéen ne serait pas autorisé à avoir un avis, ou en tout cas un avis de second rang. Si référendum il y a, il doit être à l'échelle des deux régions."
O.F. 6/2/2021 : REUNIFICATION : NANTES VEUT UN RéFéRENDUM : Son conseil municipal a voté, avec 50 voix sur 69 votants, un voeu en faveur d'une consultation sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative. Un vote sans suspense, puisque c'était un engagement de la maire Johanna Rolland (PS). L'opposition municipale n'a pas pris part au vote. La Ville rappelle la pétition qui avait recueilli, en 2018, 105 000 signatures, - dont 25 000 Nantais - soit 10% du corps électoral de la Loire-Atlantique, en faveur de l'organisation d'une telle consultation. "Aucune de nos listes n'a fait autant" aux municipales, précise l'adjoint au maire en charge des enjeux bretons Florian Le Teuff. Par la voix d'Erwan Huchet (LREM) :"Si une telle consultation doit avoir lieu, elle doit être organisée par le département de Loire-Atlantique."
O.F. 2/2/2021 : Fin des départements, "la Bretagne doit être pionnière" : pour le député UDI d'Ille-et-Vilaine, Thierry Benoit, ce serait un "vrai acte de décentralisation". "Je suis pour la création d'une ASSEMBLEE de BRETAGNE". Cette réduction du nombre de strates administratives et du nombre d'élus territoriaux , de 287(dont 204 conseillers départementaux et 83 conseillers régionaux) à 102 conseillers territoriaux (un conseiller territorial par canton du redécoupage des cantons de 2015). "Les échéances électorales de 2021, qui verront l'élection des conseillers départementaux et régionaux, sont une occasion historique d'ouvrir un grand débat avec nos concitoyens quant à la possibilité de simplifier notre organisation institutionnelle bretonne... Elle autorise la réunification des cinq départements bretons si les habitants de Loire-Atlantique décidaient de rejoindre la région Bretagne, offrant ainsi la perspective de la création d'une belle région Val-de-Loire organisée autour des villes d'Angers, Laval, Tours, Le Mans, Orléans". Vincent Jarnigon
O.F. 28/1/2021 : Réunification : Le Drian favorable à un référendum lors de l'émission FR3 Bretagne "Vox Breizh" "pour trancher la question d'un éventuel rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative. "Depuis tout le temps, je suis favorable à ce qu'il y ait un référendum. J'espère qu'il aura lieu." a déclaré le ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil régional de Bretagne (...) il faut que les habitants de Loire-Atlantique disent ce qu'ils veulent, tout simplement. Découpage territorial sous la présidence de François Hollande : "Je me suis opposé très fortement à l'époque à ce que l'on réunifie l'ensemble des Pays de la Loire avec la Bretagne. Une région, c'est d'abord une volonté de vivre ensemble, une réalité sociale, une culture."
O.F. 23/1/2021 : Sans parti, Daniel CUEFF officialise sa candidature aux Régionales. Objectif du premier maire (Langouët) à signer un arrêté anti-pesticides : créer une dynamique autour de problèmes qui se posent en Bretagne, avec un rassemblement de personnes en dehors des appareils politiques et de leur logique, souvent tournées vers d'autres élections, notamment nationales. Au coeur de son programme l'ECOLOGIE. Delphine Van Hauwaert/ Sur le site www.bretagne-ma-vie.bzh Daniel CUEFF se tourne résolument dans une dimension bretonne, parlant également de Fédération des Régions d'Europe, avec un plan Marshall des langues bretonne et gallèse (mémoires des peuples), REUNIFICATION de la Bretagne historique : "une majorité de Bretons régulièrement interrogés revendiquent le rattachement de la Loire-Atlantique à l'actuelle Région Bretagne". Voir ci-dessous la tribune concernant un référendum. Compléments O.F. 27/4/2021 : "Candidats bretilliens avec Olivier Roellinger, célèbre chef étoilé cancalais et Philippe Le Duff, 48 ans, chef d'entreprise à Bruz et fils de Louis Le Duff ..."
O.F. 2/5/2021 : "Pour Daniel CUEFF, faut-il un Référendum? je me méfie de qui posera la question. Il va falloir combattre, ne pas attendre le bon vouloir de l'Etat.. La Bretagne à cinq est un fait. Je propose dans la foulée des élections régionales la création d'une CHAMBRE REGIONALE CITOYENNE pour mener à bien la consultation."
O.F. 23/1/2021 : "Pourquoi Thierry BURLOT, Vice-président à la Région en charge de l'environnement, de l'eau, de la biodiversité et du climat, pourrait être un rassembleur" que beaucoup semblaient attendre, ... il n'est pas encore officiellement candidat mais sa candidature est un "secret de polichinelle". L'ancien maire de Pléguien (Côtes d'Armor) a réputation d'homme du compromis qui gère "en transparence" avec une "capacité à faire discuter des gens qui s'opposent"... Christel Marteel
O.F. 18/1/2021 : Des élus pour une Bretagne à 5 départements : dans une tribune publiée par le "Journal du Dimanche", 150 élus, dont sept députés et six sénateurs, demandent à Emmanuel Macron un REFERENDUM en Loire-Atlantique afin que ce département puisse rejoindre la région Bretagne.. Si la réponse est positive, en tenir un second, avec les Bretons et les Ligériens. Parmi les signataires : Thierry BENOIT, député UDI de Fougères, Daniel SALMON, sénateur écologiste, Daniel CUEFF ancien maire de Langouët (croisade anti-pesticides),... des maires : Montfort/Meu, Argentré-du-Plessis, Montreuil-le-Gast, ...; Léna LOUARN vice-présidente de la Région en charges des langues de Bretagne, ...des adjoints et conseillers municipaux de Rennes, Brest, Nantes, Lorient et Vannes, entre autres ... Olivier BERREZAI
O.F. 14/1/2021 : "Si elle est favorable à un référendum, Joanna Rolland, maire socialiste de Nantes, voterait non au rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Et vous, Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes? je considère que ce sujet n'est pas l'urgence du moment. Après, si référendum il doit y avoir, il doit se faire à l'échelle des deux régions. Je peux comprendre qu'il y a des gens pour qui c'est le combat d'une vie. ce n'est pas le mien.
Le président socialiste sortant Loïg chesnais-Girard a assuré qu'il ne serait pas le candidat de la majorité présidentielle aux régionales en juin. Vous le soutenez? Il n'a jamais caché son identité politique, social-démocrate, socialiste. Il porte une vision d'un nouveau souffle breton, décentralisateur, écologique, solidaire.
Communiqué de presse Parti breton 12/01/2021 Joannic Martin
Joanna Rolland, Maire de Nantes, a annoncé qu'elle voterait "non" au rattachement de la Loire-Atlantique à la Région administrative Bretagne. Avec cette déclaration, le piège du référendum commence à se profiler. L'Union Démocratique Bretonne y tient une responsabilité en ayant continué à faire élire Joanna Rolland aux dernières élections municipales. Nous voyons mal comment les élus UDB nantais pourraient accepter de continuer à siéger dans la majorité.
Depuis la clôture du droit d'option, le Parti Breton n'a cessé d'affirmer son opposition à la voie référendaire. Les raisons ne manquent pas. Un référendum organisé dans ces conditions, c'est la porte ouverte à tous les chantages et toutes les manipulations politiques. Les représentants PS comme Joanna Rolland ou Philippe Grosvalet n'ont défendu le référendum que dans le simple but de mieux saborder le "oui" par la suite. Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, est aujourd'hui pieds et poings liés et devra se soumettre à la volonté du Parti Socialiste.
Le Parti Breton renouvelle sa demande pressante d'effectuer la Réunification de la Bretagne par la voie législative, notamment par la loi 4D dont l'étude s'ouvre bientôt. La Réunification a été possible pour la Normandie et pour l'Alsace, elle l'est aussi pour la Bretagne. (via adp.bzh)
et "Communiqué de presse Bretagne Réunie : C'est sans surprise que Bretagne Réunie découvre la dernière prise de position de Joanna Rolland sur la Réunification., car, déjà au lendemain de sa réélection, dans le "Figaro" de juillet 2020, elle indiquait que, malgré la nomination d'un adjoint aux enjeux bretons, elle restait hostile à la Réunification."
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O.F. 24/12/2020 : "Elysée : tout est possible en 2022" la BD fiction de Philippe Moreau Chevrolet. Cyril Hanouna élu président en 2022! après avoir soutenu Emmanuel Macron et les Gilets jaunes. C'est la séduction que peut exercer un présentateur télé : Donald Trump aux USA, Beppe Grillo en Italie, Volodymyr Zelensky en Ukraine, ... Une enquête montre que 79% des Français disent vouloir exprimer un vote protestataire au premier tour de la présidentielle de 2022. Ils n'ont plus confiance dans les politiques... Avec une crise sanitaire qui dure et une crise économique violente, on n'est pas à l'abri de surprises. Le système n'est plus verrouillé par les politiques. C'est à la fois positif et inquiétant. N'importe qui pourrait arriver au pouvoir. D'autant plus avec une abstention très forte." Yves-Marie Robin
O.F. 7/1/2021 :"ex : Donald Trump jusqu'à la lie ... qui nie toujours sa défaite (malgré décompte des bulletins, dizaines de recours, vote solennel des grands électeurs, incitation à manifester à l'intention des groupes d'extrême droite, intimidation d'un président comme dans un mauvais remake du Parrain pour donner 11 780 voix de plus en Géorgie,...). La démocratie américaine découvre ses vulnérabilités. Quand on prête ses clefs de voiture à ce type de leader, on ne les reprend pas si facilement. C'est une leçon." par Laurent Marchand, en charge de l'international et 8/1/2021 : "... ce qui vient de se produire à Washington n'est pas seulement un problème américain mais l'illustration de la fragilité de la démocratie à l'heure où la fragmentation/polarisation des sociétés rencontre la révolution de Twitter et de Facebook. Ces transformations technologiques favorisent la dissémination des fausses nouvelles, la propagation des théories du complot. Elles rendent plus difficile de distinguer la vérité du mensonge..." par Dominique Moïsi.
Sondage décembre 2020 sur toute la France, base lecteurs Journal "Le Figaro" : Faut-il rattacher la Loire-Atlantique à la Bretagne? Oui 56,43% Non 43,57%
O.F. 18/12/2020 : "Le Gwenn ha du flotte désormais à la mairie de Nantes" aux côtés des drapeaux nantais, français et européen. C'était une promesse de campagne de la maire socialiste Johanna Rolland qui a rappelé ses engagements sur la question bretonne, dont un débat à venir, début 2021, en conseil municipal : il s'agira de demander à l'Etat d'organiser un référendum décisionnel sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne. Il y a tout juste deux ans, le conseil départemental de Loire-Atlantique a adopté un voeu similaire."
O.F. 31/12/2020 : "Le Gwenn ha Du se répand sur Twitter : en janvier et février, Twitter a activé un émoj breton temporaire. Les internautes pouvaient insérer le Gwen ha Du dans leurs messages. Le résultat? Plus de 400 000 petits drapeaux noirs et blancs ont envahi Twitter. Mais ... pas de quoi transformer l'essai : ils n'ont toujours pas été validés par le consortium (américain) Unicode, chargé de créer les nouveaux émojis.
Dans le revue "Bretons octobre 2020" le militant associatif "A la nantaise", Florian Le Teuff (Europe Ecologie-Les verts), adjoint en charge des "enjeux bretons" à Nantes, signale qu'à l'échelon local "pas une seule manifestation politique, culturelle ou sportive n'y est organisée sans que flottent des drapeaux bretons. ... Il y a eu treize sondages sur la réunification depuis vingt ans en Loire-Atlantique, avec une moyenne de 57% des personnes interrogées se disant favorables au rattachement, 25% défavorables et le reste sans avis arrêté. C'est significatif... Il y a un décalage entre la population et certains de ses élus sur ce sujet. Ces derniers peuvent être installés dans une certaine routine et ne souhaitent pas bouleverser leurs habitudes... Lors de sa première mandature, Johanna Rolland avait déjà montré une sensibilité bretonne : soutien à l'enseignement de la langue bretonne, plaques de rues bilingues... le fait d'avoir inscrit au programme la volonté d'organiser un référendum sur la réunification et ma délégation "enjeux bretons" doivent marquer une vraie rupture.
25/11/2020 : "Chacun a en soi un peu de souffle breton" : sortie du livre du président du conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, le "Souffle breton", ...ressenti à un moment, dans un stade, en voyant le Gwenn ha du, dans un fest-noz ou aux Vieilles charrues ... C'est une manière de vivre un peu différente et originale, qui n'enlève en rien votre fierté d'être dans la République et d'être européens... Nous prenons des risques à tout concentrer au niveau national. Il vaut mieux tester plusieurs choses. Et quoi de mieux que la décentralisation pour le faire? Cela n'enlève pas l'égalité républicaine. Au contraire, cela favorise l'émulation entre les territoires. Quand il y a de belles idées, elles peuvent se démultiplier très vite. Et quand un projet échoue, ce n'est pas toute la France qui échoue.
Qui peut croire qu'on vit de la même manière en Bretagne, en Corse ou en Auvergne? La France est multiple. Il faut donner de l'air, du souffle et faire en sorte que l'on puisse adapter, inventer et innover au niveau des territoires en s'appuyant sur leurs identités, leur culture, sur leur manière de vivre. Et puis au niveau local, on peut agir et montrer aux citoyens ce que nous faisons, en étant à la portée des "baffes"! C'est sain que l'on puisse être interpellé directement.
La Bretagne à quatre ou à cinq? : je fais une allusion... mais dans la réflexion globale que je souhaitais porter dans ce livre, je ne pense pas qu'il y avait quelque chose à ajouter à tout ce qui a déjà été dit sur ce sujet*. Christel Marteel
(*lire ci-dessous les 13 préconisations du groupe-travail de novembre 2019)
"Le souffle breton, une région pour la république". Editions Locus Solus. 12 euros
O.F. 12/10/2020 : Les militants bretons tiennent à un référendum. Ils veulent remettre dans l'actualité politique la question du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Les militants d'"A la bretonne" ont rassemblé 100 personnes pour un colloque, hier.
Le week-end a bien commencé pour les militants bretons. Samedi, la maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), donne son feu vert à l'installation du Gwenn ha du dans la cour de l'hôtel de ville, en décembre.
Il a été beaucoup question de référendum, de son périmètre et de ses modalités d'organisation. Le président du conseil départemental de Loire-Atlantique PS (Philippe Grosvalet) est pour à condition qu'il s'agisse d'un référendum décisionnel, organisé par l'Etat : "nous sommes encore, ici, traumatisés par Notre-Dame-des-Landes." Le vote "oui" sur le transfert de l'aéroport n'avait pas été suivi d'effet. Reste à convaincre le gouvernement. "Il faut créer un rapport de force avec l'Etat", plaide Marc Le Fur, député LR 22, "le lobby des bretons a déjà montré sa capacité à peser", croit aussi Yannick Kerlogot, député LREM 22. Les élections régionales et départementales arrivent en mars... "Nous organiserons un autre événement politique en février, à destination des candidats" annonce Christophe Prugne, président d'"A la bretonne". Claire Dubois
O.F. 10/10/2020 : La voie du référendum ne séduit plus Bretagne Réunie.
Un colloque sur la démocratie régionale et un éventuel rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne a lieu dimanche à Nantes. Pour sa part, l'association Bretagne Réunie dit s'interroger aujourd'hui "sur la nécessité de passer par un référendum pour réunifier une région qui a été partitionnée par DECRET", en constatant que "l'Etat et les collectivités territoriales complexifient à loisir le processus qui amènerait à la réunification". Bretagne Réunie est à l'origine de la pétition qui a recueilli 105 000 signatures en Loire-Atlantique pour demander l'organisation d'une consultation des électeurs de ce département sur la modification des limites régionales, en incluant le département de la Loire-Atlantique dans le territoire de la région Bretagne.
Nota : "partitionnée par décret"; le 30 juin 1941 le Gouvernement de Vichy créé des "régions économiques". Nantes est associée à Angers et la Bretagne est composée de seulement quatre départements. Une ligne de "démarcation" coupe la France.
Un plan de division (avec la Bretagne à 5 départements) avait pourtant été établi par le Conseil national de mai à août 1941 mais jamais appliqué.
En avril 1941, on créé 18 préfectures de régions chargées de la police, du ravitaillement et du prix. Pétain voulait établir des "groupements provisoires... répondant à une nécessité immédiate, économique, sous pression allemande, n'engageant nullement l'avenir de la constitution des provinces." Il était traditionnaliste et favorable à une Bretagne à cinq départements ainsi qu'au retour aux provinces de l'Ancien Régime. A la Libération, les lois et décrets de Vichy sont devenus caduques ... Le "provisoire", lui, continue ... Il faudra attendre 1956 pour constituer 22 "régions économiques de programme " puis les transformer en "circonscriptions d'action régionale" en 1959, "régions administratives" en 1963. En 2014, on passe de 22 régions (depuis 1970, la Corse séparée de la région Provence-Côte d'Azur) à 13 régions.
2020 : la France compte 35.000 communes dans une Union Européenne qui en compte 89.000! Budget Pays de Galles 19 milliards d'euros,Ecosse 32 et Bretagne 1,66. Avec BZH à 5, la Bretagne deviendrait la 4ème Région de France avec 4,7 millions d'habitants (Insee 2018 BZHx4 = 3 335 414 + 44 = 1 412 500).
En 2009, une carte dite "Balladur" proposait la Bretagne "récupérant" la Loire-Atlantique; le Val de Loire avec le Centre et le Poitou à l'Aquitaine.Le 2 juin 2014, à 17h30 Réunification; 18h30 Fusion Bretagne/Pays de Loire puis intervention de Jean-Yves Le Drian pour écarter cette décision du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault. Novembre 2014, on "complexifie" avec la demande d'accord des deux conseils régionaux et du département concerné à une majorité des 3/5. Janvier 2017, le Front National propose aux Présidentielles de supprimer les Régions au profit des communes et départements. Et s'étonne "avec fureur" - ce jour avec le Rassemblement National - être refusé au colloque "bien qu'étant le seul mouvement qui défend les réalités historiques et les cultures locales" .../...
O.F. 9/10/2020 : Réunification : le Parti breton hostile à un référendum. Il salue par ailleurs l'organisation d'un colloque, dimanche à Nantes, portant sur la démocratie régionale. Si la tenue d'un référendum est actée, estime le Parti breton "c'est le gouvernement qui décidera des électeurs à questionner mais également de la formulation de la question. C'est autant de critères que l'on peut manipuler à son aise pour influencer le scrutin en faveur de la nouvelle position récente d'un En-Marche pro-Grand Ouest.". Pour sa part, le Parti breton demande la réunification de la Bretagne (historique) par décret.
Nota : le Parti breton a été créé en 2000 en Loire-Atlantique, de sensibilité centre gauche/centre droit : "pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante".
O.F. 7/10/2020 : Bretagne réunifiée : un référendum d'ici 2024?
A six mois des élections régionales et départementales, le sujet de la réunification de la Bretagne s'invite dans la campagne. Ce sera le thème d'un colloque à Nantes, dimanche 11 octobre. Kévin Jézéquel, vice-président de l'association "A la bretonne!", en collaboration avec le groupe de réflexion "Breizh Civic Lab" et son président Stéphane Péan, invitent une centaine d'élus et de candidats, ainsi que des représentants d'associations, à échanger sur l'avenir institutionnel de la Bretagne; dont les députés LREM Florian Bachelier (35), Yannick Kerlogot (22), Jean-Charles Larsonneur (29) et Anne-France Brunet (44), le sénateur écologiste (44) Ronan Dantec, Paul Molac député (56), Sandrine Josso, députée MoDem (44), Jean-Jacques Urvoas, député PS (29) qui milite depuis 2014 pour une collectivité unique en Bretagne, qui remplacerait le conseil régional et les conseils départementaux.
"A la bretonne!", créée en juillet 2020, revendique 200 adhérents et "vise à construire la Bretagne, Loire-Atlantique incluse" d'une manière transpartisane, indépendante et ouverte sur le monde. Ce colloque sur la démocratie régionale arrive à la suite d'une pétition qui a eu un vaste écho en Loire-Atlantique (105 000 signataires) pour demander un référendum sur la réunification de la Bretagne. L'idée semble faire son chemin. En février 2020, les conseillers régionaux bretons ont voté une provision de 100 000 euros pour le financer. Et, depuis mars, la maire PS de Nantes, Joanna Rolland, a un adjoint en charge des enjeux bretons, Florian Le Teuff. En cas de vote favorable à la réunification dans ce département, deux autres référendums, en Bretagne et dans les Pays de la Loire, devraient alors être organisés. Olivier Mélennec
O.F. 3/4 octobre 2020 : Régionales : le centre met une gauche à la droite
"Ils veulent une Bretagne unie, mais pour construire une équipe "ouverte, du centre gauche au centre droit", les centristes commencent par une scission au conseil régional avec le président de leur groupe Marc Le Fur (LR). Le directeur de lycée de Fougères, Bernard Marboeuf, et le maire de Saint-Grégoire, Pierre Breteau, respectivement président et porte-parole de "Bretagne unie", entendent proposer aux Bretons un axe central, une alternative politique. Dans ce groupe également : la Maire de Pontivy Christine Le Strat, la Guideloise ex-LR Anne-Maud Goujon, Delphine David, ancienne Maire de Montfort-sur-Meu et la Quimpéroise Isabelle Le Bal, conseillère régionale MoDem.
Les sujets : la fracture territoriale entre l'ouest et l'est de la Bretagne, la transition écologique, la réunification de la Bretagne. "Nous voulons une consultation des habitants", réclame Isabelle Le Bal... Main tendue aux Marcheurs? Christel Marteel
"Préconisations concernant les coopérations entre la Loire-Atlantique et la Bretagne administrative dans la perspective d'une réunification" : groupe de travail co-présidé par Isabelle Le Bal et Jean-Michel Le Boulanger - novembre 2019.
Mot de Loïg CHESNAIS-GIRARD, Président du Conseil régional de Bretagne : "La Région Bretagne, affirmant régulièrement son attachement à ses frontières historiques, oeuvre, dans de nombreux domaines, à des rapprochements avec la Loire-Atlantique. Ces partenariats très nombreux, dans les domaines économiques, sociaux, culturels, souvent soutenus par le Conseil régional de Bretagne, doivent être largement amplifiés. Portés par des acteurs de terrain, ils illustrent très concrètement les analyses des études et des sondages... Ils construisent une unité bretonne par les faits. Le document "Préconisations ..." a été soumis aux élus régionaux lors de la dernière séance plénière le 10 juillet dernier." courrier en date du 31/07/2020
La question du périmètre de la région Bretagne fait débat depuis des décennies. La Bretagne, durant 1500 ans, s'est organisée de Nantes à Brest, ou de Clisson à Ouessant. Et si la Révolution française a découpé l'ancienne province en 5 départements, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ces 5 départements formaient la Bretagne. Cette très longue unité bretonne a été rompue quand la Loire-Atlantique a été intégrée à la Région des Pays-de-la-Loire, créée de toute pièce et, en somme, artificielle.. Beaucoup espéraient que ce découpage peu respectueux de l'histoire -comme des souhaits souvent exprimés par les populations de la péninsule -, serait démenti en 2015 (Acte III de la décentralisation). Il n'en a rien été.Un droit d'option de trois ans imposait aux départements désirant opter pour des régions l'adoption à la majorité des trois cinquièmes. L'article L.4122-1 s'avérait impraticable. Une pétition initiée par l'association Bretagne Réunie, réclamant l'organisation par le Conseil départemental de Loire-Atlantique d'une consultation citoyenne sur la réunification a été signée par plus de 105 000 habitants de ce département! Las! le département de Loire-Atlantique a décidé de ne pas organiser la consultation demandée et de s'en remettre à l'Etat. Un sondage très récent (août 2019, TMO) a rappelé, une nouvelle fois, l'attachement très fort des Bretonnes et des Bretons à leur identité et à leur territoire, y compris en Loire-Atlantique. Question démocratique : les périmètres des collectivités doivent-ils correspondre aux sentiments d'appartenance et aux voeux exprimés par les populations?
Les départements de la Sarthe, du Maine-et-Loire et de la Mayenne veulent peser face à la métropole nantaise. Leurs échanges pourraient aboutir, à terme, à la création d'un super département à l'est de leur région administrative de rattachement, ce qui ressemble en l'état au projet alsacien de collectivité unique porté par les départements du Bas et du Haut-Rhin au sein de la Région Grand Est.
Treize préconisations pour la Bretagne :
- des représentations cartographiques systématiquement à 5 : la géographie existe par la carte et ces représentations sont percutantes pour celle ou celui qui les regardent.
- des études prospectives réalisées à l'échelle de la Bretagne réunie
- observer à 5 départements
- établir un tableau de bord budgétaire de la Bretagne à 5
- s'afficher Breizh 5/5 : en apposant un panneau à l'entrée des communes
- poursuivre notre soutien à des structures culturelles en Loire-Atlantique
- valoriser les structures installées en Bretagne administrative dont l'action est pour partie conduite en Loire-Atlantique
- encourager plus fortement le développement de la Marque Bretagne en Loire-Atlantique
- développer Destination Bretagne Loire Océan : offre touristique autour de dix territoires, identification de la reconnaissance mondiale de la Bretagne.
- inviter les représentants de la Loire-Atlantique à participer aux grands événements bretons
- relancer la commission mixte Bretagne - Loire-Atlantique : la culture (langues de Bretagne comprises, breton et gallo), patrimoine avec notamment le canal de Nantes à Brest, tourisme, sport, aménagement du territoire et environnement, développement économique (essor maritime et portuaire et émergence d'une filière industrielle des énergies marines).
- converger sur certains sujets stratégiques pour l'avenir de la Bretagne : fibre optique, l'outil Foncier de Bretagne
- consulter la population
Auditions : Pierre Villeneuve, juriste et ancien directeur des services juridiques du Conseil régional, Fabrice Roussel (Voyage à Nantes et 1er Vice-président de Nantes Métropole), Malo Bouessel du bourg, directeur de Produit en Bretagne, Gwen Rio (Tradisel 44), Yves-Martin Derrien (Pomona Episaveur), Laurent Guillet (Cidre Kérisac 44), Aristide Melou, Jean-Philippe Douis et Yan Balbaca (lunettes Naoned 44), Jean Ollivro, professeur de géographie à l'Université de Rennes II, Romain Pasquier, CNRS, Conseil Culturel de Bretagne : (Bernez Rouz (Tav Kemper), Jean-Pierre Thomin (Kanomp Breizh), Claudine Perron (Eblul/Elen), Catherine Latour (Institut Culturel de Bretagne), Sylvie Boisnard (Agence bretonne culturelle du 44), Loeiz Le Bras (Dastum), Bob Haslé (Bodadeg ar Sonerion), René-Claude Migaud (Arts de Bretagne) et Gwenaël Fauchille (Conseil culturel)
O.F. 24/08/2020 : Assemblée de Bretagne : ce que veut l'UDB : l'Union Démocratique bretonne prépare les Régionales et pose les bases d'une nouvelle collectivité "autonome, solidaire et écologique" qui remplacerait à la fois le conseil régional de Bretagne, les conseils départementaux de Bretagne, inclus la Loire-Atlantique, selon la porte-parole Lydie Massard à l'université d'été du parti à Lorient. L'Assemblée aurait des compétences élargies (mer, agriculture, jeunesse, personnes âgées, langue, histoire de la Bretagne, ..) dotée de 30 milliards d'euros; une projection faite à partir de l'exemple gallois. L'organisation fédérale passe par la "revalorisation du concept de "pays", partie intégrante de la culture bretonne, échelon intermédiaire entre la commune et la région au sein desquels se regrouperaient les intercommunalités concernées. Catherine Jaouen
O.F. 01/08/2020 : François de Rugy refait surface (un an après l'affaire des homards"). L'ex-ministre est candidat à la présidence du groupe LREM à l'Assemblée nationale. Il est persuadé que sa fibre écolo, son passé de ministre et de président de l'Assemblée nationale lui donneront un atout majeur dans cette élection des 9 et 10 septembre. Trophée indispensable qu'il lui faudra décrocher s'il veut aller plus loin. Autour de lui, il ne cache pas vouloir être tête de liste LREM aux régionales de mars 2021 en Pays de la Loire. Arnaud Wajdzik.
Rappel ; 13 janvier 2018 : "lueur d'espoir pour les partisans de la réunification, les déclarations du (de l'ancien) Président de l'Assemblée nationale François de Rugy qui s'était engagé à mettre la question en débat lors de son mandat...."
et depuis, la présidente (LR) du Conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais ("présidente du Conseil régional de Bretagne" - bourde d'Edouard Philippe premier ministre en février 2019!) . Elle eut aussi à subir en janvier 2019 des jets d'oeufs, lait et farine sur son agence immobilière au Mans. Oeuvre d'activistes bretons pour rappeler que sa région est "fantoche" et que la Loire-Atlantique est un territoire "historiquement breton".
O.F. 10/07/2020 "Voyage à Nantes" (VAN) : le détour breton, Ar veaj e Naoned, figure sur le site internet Tourismebretagne.fr Le rendez-vous nantais, fixé du 8 août au 29 septembre, a déjà mis un pied dans la région voisine. "C'est une question de territoire et de visibilité, explique Jean Blaise, son directeur. Nous voulions, nous aussi, être une destination de la Bretagne. Car elle est plus connue à l'étranger que les Pays de la Loire." Cette intégration du Voyage à Nantes à la marque Bretagne n'est peut-être qu'un début. "C'est un premier pas. Les discussions entre la région Bretagne et la maire de Nantes, Joanna Rolland, vont se poursuivre." détaille Jean Blaise. Voilà qui sonne, en tout cas, comme un signal positif pour les défenseurs d'une Bretagne à cinq départements. Dans un communiqué, Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l'Union démocratique bretonne et élu municipal de Nantes, a salué une "demande cohérente avec l'appartenance culturelle du pays nantais à l'ensemble breton." Le conseil municipal de Nantes a créé une délégation sur le rattachement du département à la Bretagne, attribuée à Florian Le Teuff qui voit "une avancée significative et une vraie rupture". Mais il veut aller "au-delà". En ligne de mire la demande d'un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Mathieu Gruel
O.F. 10/07/2020 : " "Soutien remarqué à "Oui la Bretagne" : "Nous défendons la réunification et l'assemblée de Bretagne dans un esprit d'ouverture", explique Christian Troadec, le maire de Carhaix. Six élus, dont le président du Conseil régional, Loîc Chesnais-Girard (PS), sont venus rejoindre Christian Troadec devant l'hémicycle régional : trois vice-présidents (tes) , Lena Louarn (langues de Bretagne), Jean-Michel Le Boulanger (culture), et Thierry Burlot (environnement et biodiversité) et deux conseillers régionalistes, Mona Bras et Paul Molac. Est-ce l'annonce d'un combat mené en commun pour les prochaines régionales, prévues en mars 2021?
O.F. 11/12/07/2020 : "Bretagne à cinq : le débat est relancé" : une nouvelle association "A la Bretonne", veut relancer le débat sur la réunification, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne". Jeudi soir, à Rennes, Christophe Prugne, président de l'association, et des élus nantais ont pris part à la rencontre comme Florian Le Teuff, adjoint au maire de Nantes en charge des enjeux bretons, le sénateur de Loire-Atlantique Ronan Dantec et Aziliz Gouez, de l'association "Territoires 44". 13 propositions : la réponse du vice-président de la région, Jean-Michel Le Boulanger, ne s'est pas fait attendre puisque écrites par un groupe de travail du conseil régional :
réaliser les cartes de la Bretagne avec les cinq départements, soutenir financièrement les associations bretonnes, en particulier dans le domaine culturel agissant en Loire-Atlantique, relancer la commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique, développer les études prospectives sur la Bretagne en choisissant comme périmètre les cinq départements. Surtout : un REFERENDUM auprès de la population de Loire-Atlantique ("la clé est là" selon Loïc Chesnais-Girard) et des quatre départements de la Bretagne administrative. Pauline Boutin
O.F. 10/O.F. 18/06/2020: "... Avancer sur la Bretagne à cinq"
Les élus régionaux vont-ils faire un peu de rab'? Emmanuel Macron réfléchit à différer les élections régionales, prévues en 2021, de plus d'un an : afin de pouvoir faire adopter "une grande loi" de DECENTRALISATION avant. S'oriente-t-on vers un nouveau chamboulement du calendrier électoral? Après des municipales fortement perturbées par l'épidémie du coronavirus cette année, un autre changement pourrait intervenir en mars 2021. Il concernerait, cette fois, le scrutin régional.
Le chef de l'état réfléchit à un report de ce rendez-vous, après la Présidentielle d'avril-mai 2022. Son objectif avoué? Faire adopter une "grande loi" de décentralisation, donnant davantage de pouvoirs - notamment financier - aux collectivités. Pour l'instant, l'heure est à la concertation. Avec, comme horizon, un accord -ou un désaccord- politique en juillet. A cette fin, Emmanuel Macron a reçu lundi Renaud Muselier (LR), le président de l'Association des régions de France. L'a-t-il convaincu? A l'issue de cette réunion, le Marseillais ne s'est pas montré opposé à un tel report "S'il faut, évidemment, peser le pour et le contre d'une telle idée, il ne me semble pas qu'elle doive être d'emblée rejetée".
Président PS de la Bretagne, Loïg Chesnais-Girard ne se dit "pas intéressé" par ce débat sur la date. Par contre, il est prêt à travailler "si on nous donne du temps pour avancer sur la Bretagne à cinq, sur la reconnaissance des langues régionales, sur davantage de libertés pour agir, sur la gestion des fonds européens au service des territoires et des transitions... Avec autre chose que des bouts de ficelles"... Yves-Marie ROBIN
O.F. 16/06/2020 : La culture bretonne fait débat dans les Pays de la Loire. les élus du Groupe écologistes et citoyens au conseil régional des Pays de la Loire n'ont pas apprécié le refus de la majorité LR-UDI de soutenir deux associations qui font vivre la culture et la langue bretonnes dans les Pays de la Loire. Ils regrettent ce refus "alors que la préservation des langues régionales fait pourtant partie des nouvelles compétences de la Région". Franck Nicolon, coprésident du groupe explique : "En facilitant l'accès à la culture bretonne en Pays de la Loire, les deux associations demandeuses, Kreizenn Dafar Sevenadurel Keltiek (Centre de ressources sur la culture celtique) et Kentelioù an Noz (cours du soir) participent à la survie et au développement de la langue bretonne en Loire-Atlantique. La Région doit tenir compte des 6 500 brittophones de Loire-Atlantique (source Insee)."
O.F. 22/05/2020 : "Le fédéralisme est une question de démocratie. La France est un Etat centralisé. C'est même le modèle mondial en la matière. On prend la décision en haut et on l'impose en bas. Toutefois, à travers certaines décisions, la population se rend bien compte de l'absurdité de cette centralisation. Ainsi, lors du confinement, l'interdiction depuis Paris de l'accès aux plages a laissé un goût amer aux Bretonnes et aux Bretons. Bretagne, lieu de vacances pour les Parisiens et non un lieu de vie. La Constitution prétend que l'Etat est décentralisé, mais cela consiste en réalité à prendre les décisions en haut et les faire appliquer par les collectivités territoriales sans qu'elles aient les moyens juridiques et financiers qui vont avec. Ca s'appelle "refiler la patate chaude" : le jacobinisme centralise le pouvoir et décentralise les difficultés. Plutôt qu'une République centralisée, nous voulons une République fédérale, plus démocratique, la confiance d'un Etat envers ses citoyens, dans ses territoires, les minorités qui vivent sur son sol." Lydie Massard, porte-parole de l'Union démocratique bretonne.
O.F. 06/03/2020 : "Les dix propositions phares de Franck Darcel" : pour défendre la culture bretonne à Rennes, la liste menée par un rockeur de la new wave des années 1970 :
- Réunifier la Bretagne : la liste Rennes Bretagne Europe défend la réunification de la Bretagne historique "qui pourra peser un réel poids économique en Europe. Rennes doit garder le rôle de capitale administrative dans cette future Bretagne à cinq départements" sachant que Nantes serait capitale industrielle et Brest, capitale portuaire.
- En finir avec le "racket de Bercy" : audit sur les flux financiers entre la Bretagne et Bercy, afin de connaître le différentiel précis entre les taxes et impôts divers qui partent d'ici vers l'Ile-de-France, et sur ce qui est reversé ensuite sous forme de dotation ou d'aides."
- Créer un Grand Rennes
- Métro et tramways
- Priorité au vélo
- Un vaste réseau piétonnier
- Légaliser le cannabis
- Revenir à la semaine de quatre jours (scolaires)
- Démocratie directe
- Réhabiliter l'Histoire (identité bretonne, circuit patrimonial)
O.F. 20/02/2020 : "Un drapeau breton sur les grilles de la mairie de Nantes" Les membres de Bretagne réunie ont de la mémoire. L'association, qui milite pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, est allée, mercredi, rappeler à la maire de Nantes une "promesse" qu'elle avait formulée lors de la campagne de 2014 : "la candidate socialiste Johanna Rolland s'était engagée par écrit à hisser le drapeau de la Bretagne sur l'hôtel de ville de Nantes". Or, son mandat s'achève et, regrette Bretagne réunie, "l'engagement n'a toujours pas été respecté". Pour le lui rappeler, des membres du comité nantais de l'association sont allés hisser, eux-mêmes, le "Gwenn ha du" sur les grilles de l'hôtel de ville, en précisant qu'"ils souhaitent que cette installation symbolique perdure".
Nota : Johanna Rolland est favorable au "regroupement de la Bretagne et des Pays de Loire en une seule région"; la maire de Rennes, Nathalie Appéré est "favorable à un référendum s'adressant aux habitants des deux régions"; quant à Emmanuel Macron, le 17 janvier 2017, il avait "salué Quimper, le Finistère, l'Ille et Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la LOIRE-ATLANTIQUE, Bonjour la Bretagne!" et promis le 19 avril 2017 la "ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires".
O.F. 14/02/2020 : Réunification : le conseil régional prêt à financer un référendum.
Après la rédaction d'un rapport sur les coopérations entre la Bretagne administrative et la Loire-Atlantique, cette fois, la collectivité régionale votera une provision de 100 000 euros pour l'organisation d'un REFERENDUM sur le sujet de la REUNIFICATION. Il s'agit, expliquera Loïc Chesnais-Girard (PS), le président du conseil régional, de "marquer encore davantage notre engagement collectif et unanime pour une Bretagne à cinq départements". Pour un tel référendum, une pétition avait réuni les signatures de 105 000 habitants de Loire-Atlantique.
O.F. 21/01/2020 : Les élus régionaux bretons ont posé devant la château des Ducs de Bretagne avec les responsables de l'association Bretagne réunie (Paul Loret/Henri Colliot) : le groupe Droite, Centre et Régionalistes du conseil régional de Bretagne s'est réuni à Nantes pour ses voeux. "L'an passé, nous étions à Roscoff pour parler du Brexit, souligne Marc Le Fur, leur chef de file. Cette année, nous avons choisi d'adresser nos voeux depuis Nantes pour réaffirmer notre attachement à la réunification de la Bretagne historique." Une cause qui avance trop lentement au goût de l'élu costarmoricain. "Nous exigeons que le conseil régional puisse débattre en session extraordinaire du sujet de la réunification. Nous demandons une ligne budgétaire pour soutenir les associations de Loire-Atlantique qui militent pour cette réunification. Enfin, nous réclamons que toutes les études économiques sur la Bretagne portent désormais sur les cinq départements."
O.F. 15/01/2020 : Où en est la réunification de la Bretagne?
Le redécoupage des régions administratives de juin 2014, sur un coin de table à l'Elysée, a-t-il été la vraie occasion manquée de la réunification de la Bretagne? "Non, répond Paul Loret, président de l'association Bretagne Réunie, lors d'un débat organisé, le 11 janvier, par l'Institut Culturel de Bretagne, à Vannes. "Lors du rapport Balladur en 2009, nous étions plus proches. Mais, dans les deux cas, nous avons eu contre nous un Premier ministre opposé à la Bretagne à cinq." Il s'agissait de François Fillon, pour la droite UMP en 2009, et de Jean-Marc Ayrault, pour la gauche PS, en 2014.
65 à 70% de la population sondée est favorable
Sur le terrain constitutionnel, en novembre 2014, le législateur a verrouillé : il faut l'accord des deux conseils régionaux et du département concernés, à une majorité des 3/5. Mission impossible. Sur le terrain politique, la métropolisation actuelle n'aide pas la Bretagne à cinq. Les maires des deux grandes métropoles (bretonnes) n'y seraient pas favorables. Pour le géographe Yves Lebailly, favorable à la réunification, "le bon niveau de métropole, c'est la Bretagne à cinq". La Bretagne historique compte 4,7 millions d'habitants au 1er janvier 2017.
La donne a changé depuis que plus de 105 000 signatures de citoyens de Loire-Atlantique favorables au projet ont été déposées au conseil départemental. "La réunification est en marche, souligne Paul Loret. Nous demandons un référendum décisionnel en Loire-Atlantique. On nous répond que ce n'est pas possible à l'échelle du département. Pourquoi était-ce réalisable pour l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes?" Les sondages, depuis plus de 30 ans, disent que, de Nantes à Brest, entre 65 à 70% de la population sondée est favorable à une Bretagne historique.
A l'occasion des municipales, Bretagne Réunie sollicite les candidats. A Nantes, la sortante Johanna Roland propose une grande région qui irait du Mans à Brest... Mais la maire a promis "un débat sur un voeu demandant à l'état un référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne" dès le début du mandat. Quant au conseil régional de Bretagne, il appuie l'organisation d'un référendum en Loire-Atlantique. Face à un Président Macron qui a déclaré, le 21 juin 2018 à Quimper, que la question était "dépassée", le chemin est escarpé.
Christian GOUEROU
O.F. 08/01/2020 : ICE (Initiatives Citoyennes Européennes) : l'Union Européenne permet , depuis 2012, de faire entendre les "minorités" et obtenir des lois contraignantes. Samedi 11 janvier, l'Institut Culturel de Bretagne (
O.F. 20/12/2019 : "A la session de l'assemblée régionale, le président du conseil régional, Loïc Chesnais-Girard, resté fidèle au Parti socialiste, a été titillé par Marc Le Fur (LR) lui reprochant de ne pas être assez offensif sur l'objectif des trois heures du train entre Brest, Quimper et Paris, ou bien encore sur la réunification et le retour de la Loire-Atlantique au sein des frontières de la Bretagne historique.
O.F. 16/12/2019 : "Que veulent les Bretons pour leur région?" une plateforme est ouverte sur "parole-aux-bretons.make.org" avec quatre questions : Comment mieux protéger l'environnement? Comment améliorer la qualité de vie? Comment développer l'emploi? Comment rendre la Bretagne plus solidaire? (lien social, intergénérationnel, égalité territoriale)? On fait l'impasse "historique" sur la Bretagne... à moins que dans l"intergénérationnel" on pense aussi aux générations antérieures ayant connu une Bretagne de Brest à Clisson, et l'éventualité de faire transmettre aux plus jeunes cette époque à l'école primaire et dans les milieux associatifs. Un débat doit ensuite se mettre en place pour "enrichir les réflexions et notre compréhension des attentes des citoyens" ajoute Gil Vauquelin, directeur régional de la banque des territoires.
Kengo.bzh N°2/2019 : "L'initiative est partie d'un constat : il y a un blocage sur la manière de porter le débat sur la réunification de la Bretagne et des compétences régionales." Brendan Guillouzic-Gouret pose le cadre. Avec la quinzaine de membres de l'association DIBAB (décider en breton) de Loire-Atlantique, il milite depuis sa création pour un référendum sur le sujet "porté par les Bretons et non par Paris (...) Devant le manque d'initiative des institutions et des politiques, le collectif Dibab a commandé un sondage sur l'hypothèse du retour de la Loire-Atlantique en Bretagne auprès de l'institut TMO à Rennes. Le sondage, aussi porté par le cercle de réflexion Breizh civic lab, a été financé aux deux-tiers via un financement participatif sur la plate-forme Kengo.bzh. Résultat pour 1 683 personnes sondées sur la "Réunification" dans les cinq départements historiques : 78% de la population a une opinion et considère que c'est un "SUJET".
O.F. 28/02/2020 : "Rennes, Bretagne, Europe" menée par Franck Darcel : "aucun membre de la liste n'est encarté dans un parti politique dont le siège est en Ile-de-France. Les membres représentent tous les quartiers de Rennes, beaucoup ont des responsabilités associatives. Quinze membres de la liste sont adhérents au groupe de réflexion Breiz Europa qui travaille sur les perspectives d'une Bretagne émancipée et écoresponsable, au sein d'une France et d'une Europe fédérale... Liste régionaliste : il ne faut pas tourner le dos à l'Histoire, mais au contraire ré-affirmer l'identité bretonne de Rennes dans une Bretagne réunifiée. Projets : politique linguistique ambitieuse, musée et circuit ducal, maison Ti ar vro regroupant les acteurs des cultures bretonne et gallèse, nouveau musée consacré aux peintres de Bretagne, ...Olivier Berrazai
Coût de la campagne municipales de Rennes : Nathalie Appéré (PS) 200 000 euros, Carole Gandon (LREM) 140 000 euros, ... Franck Darcel 9 000 euros
20/11/2019 : "Franck Darcel, écrivain, guitariste du groupe Marquis de Sade, candidat "contre un certain système" avec "Rennes Bretagne Europe" aux municipales; la moitié de la liste sera composée d'adhérents de Breizh Europa. Avec la mainmise d'Edmond Hervé (maire de Rennes de 1977 à 2008) un phénomène d'apparatchiks s'est créé, essentiellement carriériste, qui se contente de miettes. 84% du budget de l'Etat consacré à la Culture est dépensé en Ille-de-France et 1% seulement en Bretagne. Notre liste dénonce un système auquel toutes les autres souscrivent. Il faudrait une liste qui veuille travailler vraiment à la réunification de la Bretagne et à donner plus de pouvoirs aux villes bretonnes. Vu comment se comportent les socialos-jacobins depuis quarante ans, cela me parait difficile avec eux. Quant aux Verts, depuis 2008, ils font bons ménage avec les socialistes et leur bilan écologique est médiocre. Si la Bretagne n'est pas réunifiée, si on n'a pas un système fédéral en France, on restera une ville de province. Tout ça ne tient pas compte des réalités européennes actuelles. En France, les régions n'ont aucun pouvoir. Je me sens breton et j'ai envie d'une Bretagne forte, avec Nantes et Saint-Nazaire. Ma visée, c'est une Bretagne avec plus de pouvoirs dans une France fédérale au sein d'une Europe fédérale, et ce n'est ni de droite ni de gauche." Yann-Armel HUET
compléments O.F. 12/12/2019 : "...Le grand Rennes, avec dix à douze communes de la première couronne, capitale d'une super Bretagne avec le 44; rendre à leur ruralité les communes qui n'ont rien à faire là et paient pour le métro; à terme une fourniture d'électricité locale en grande partie renouvelable (notamment hydrolien en mer); abandon EPR Flamanville, vices de construction et dérive financière; prolonger les lignes de métro avec trois lignes de tramway; position infantile vis-à-vis de Paris, nos impôts passent par Bercy avant de nous revenir sous forme de dotations; réhabiliter la salle de la Cité en salle de concerts, construire une Arena, un musée du Patrimoine ducal, une maison des langues patrimoniales car "l'histoire bretonne, à l'image du mythe arthurien, n'est pas mise en valeur. Il faut que la Bretagne brille". Virginie ENEE
O.F. 9/11/2019 : La Bretagne qui veut compter jusqu'à cinq. Bertrand Nicolas président de "Breizh 5/5" : "nous sommes parvenus à convaincre 69 communes à installer des panneaux (dont Quimper, Vannes, Saint-Brieuc, ...). Il faut compter au moins six mois de contacts après un vote du conseil municipal. Une Bretagne à cinq départements serait plus forte sur le plan économique. Ce n'est pas un problème de droite ou de gauche.Et puis, le sentiment breton est très fort. Au cours de leur Histoire, les Bretons ont toujours su se rassembler. Qu'on nous laisse faire vivre notre territoire, avec de vraies régions. Nous ne désespérons pas et cette réunification viendra un jour. Les autres départements Pays de Loire peuvent construire une belle Région Val-de-Loire. Mais il leur appartiendra d'en décider." Didier GOURIN
O.F. 6/11/2019 : Les débats de Breizh 5/5. La quatrième édition des Rencontres de l'association qui milite pour le réunification de la Bretagne à cinq départements, avec la Loire-Atlantique, aura lieu ce vendredi 8 novembre à Pontivy, avec aussi la participation du think tank Bretagne prospective.. On y parlera de la réalité des solidarités en Bretagne, de la valorisation des produits de la mer et de la terre, de l'attachement des jeunes Bretons à leur région d'origine et des dynamiques des territoires.
O.F. 14/10/2019 : Oui la Bretagne! réfléchit déjà aux régionales de 2021 : née en 2015, de la coalition de l'Union démocratique bretonne (UDB) et du mouvement pour la Bretagne (PLB) (93 000 voix aux précédentes élections régionales , 6,71% des bulletins) A Carhaix, l'autonomie de la Bretagne a été évoquée comme une réponse posible aux urgences écologiques, économiques et énergétiques. A l'exemple de "Yes Wales" "de jeunes générations se sont mobilisées pour défendre notre région, peser sur des décisions importantes comme le refus de l'installation d'une centrale nucléaire. Ce sont les petites communautés qui créeront l'Europe de demain." François Alfonsi, député européen corse, ajoute : "Les peuples européens sont confrontés à des urgences différentes selon les territoires. Les réponses seront trouvées par les peuples concernés. les solutions ne peuvent être que technocratiques, elles doivent être issues d'une dynamique humaine." Raphaëlle Besançon
O.F. 30/09/2019 : Manifestation à Nantes : 500 participants; Bretagne Réunie n'avait pas apporté son soutien..."
O.F. 19/09/2019 : BRETAGNE à 5 : Breizh Civic lab écrit aux élus régionaux . Alors qu'un récent sondage a montré qu'une majorité pouvait exister au sein de la Bretagne historique à cinq départements en faveur de la réunification, et du retour de la Loire-Atlantique en Bretagne, Breizh civic lab, un groupe de réflexion sur l'avenir de la Bretagne, à l'origine de ce sondage, a écrit, mercredi, aux conseillers régionaux bretons. Il leur demande sur ce sujet d'organiser un large débat citoyen. Il propose même de le mettre en place dans un an, à l'automne 2020, en amont des prochaines élections régionales. Sur ce même sujet, Stéphane Péan, le président de Breizh civic lab, a aussi rencontré plusieurs parlementaires bretons ou leurs collaborateurs.
O.F. 11/09/2019 : "Culture bretonne : les cinq colliers de l'Hermine 2019 : Paul Loret, co-président de l'association Bretagne réunie qui milite pour la Bretagne historique à cinq départements, Malo Bouessel du Bourg, directeur du réseau Produit en Bretagne qui fédère plus de 400 entreprises bretonnes sur les cinq départements (110 000 salariés), ...
O.F. 31/08/2019 : SONDAGE sur la réunification : précision
Selon un sondage réalisé par TMO (échantillon de 1 683 personnes) dans les cinq départements de la Bretagne historique, 50% de ses habitants sont "très favorables" ou "plutôt favorables" au rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne, 28% y étant en revanche "défavorables". Il convient de noter que le pourcentage de personnes "favorables au rattachement" est plus élevé en Loire-Atlantique (53%) que dans les quatre départements de la Bretagne administrative où, en moyenne, 47% des personnes consultées se disent "très favorables" ou "plutôt favorables" à une Bretagne réunifiée.
O.F. 24 juin 2019 : "Des questions à poser sur l'avenir de la Bretagne : dès mars 2020, Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol, et Caroline Ollivro, porte-parole de "Breizh Europa", souhaitent une consultation sur la future organisation politique de la Bretagne. "Breizh Europa" milite pour une Bretagne la plus autonome possible dans une Europe fédérale. "Donnons la parole aux Bretons!C'est à eux de décider", lâche le bouillonnant maire de Paimpol. Qui ne veut pas toutefois s'en tenir à la seule question de l'assemblée unique de Bretagne. "En mars prochain se dérouleront les élections municipales. Faisons de ce rendez-vous démocratique l'occasion de répondre à trois questions fondamentales, indissociables les unes des autres" :
- la réunification de la Bretagne, question à poser dans les cinq départements; seule la parole des Bretons permettra d'éviter ces jeux de pouvoir qui minent le débat public.
- pour ou contre la création d'une assemblée unique de Bretagne; en finir avec le jacobinisme archaïque alors que la plupart des Etats européens connaissent une organisation décentralisée. L'assemblée, collectivité unique qui remplacerait les cinq départements et la Région, élue au suffrage universel, pouvant prélever l'impôt et dotée de compétences renforcées.
- pour ou contre la fusion des communes; à elle seule la France compte 35 000 communes dans une Union européenne qui en compte 89 000! la fusion permettra de partager les projets, de développer les budgets, de maîtriser les impôts, ... Joël BIGORGNE
O.F. lundi 17 juin 2019 : Les Progressistes bretons au travail à Rennes : un "laboratoire d'idées" du mouvement lancé à la fin de l'année dernière par Jean-Yves Le Drian. Quatre thèmes animés par un binôme :
- Breizh Europe par Bernard Poignant (PS) et Marie-Pierre Védrenne (Modem) récemment élue députée européenne.
- Breizh Différenciation : Jean-Michel Le Boulanger, premier vice-président de la Région et Romain Pasquier, enseignant-chercheur à Sciences po Rennes; redonner un "nouveau souffle à la DECENTRALISATION".
- Breizh Transition avec Thierry Burlot, vice-président de la Région (environnement) et Carole Saout-Grit, ingénieure d'études en océanographie physique
- Breizh Innov, sur les innovations économiques et sociales avec Maurie-Laure Collet, Kalicea (ressources humaines) et Bruno Gruselle, directeur-adjoint de l'ENSTA, école d'ingénieurs de Brest.
Lors du lancement des Progressistes bretons, début avril, Michel Barnier, le négociateur du Brexit, était venu jouer le rôle du grand témoin. Ce dimanche, c'était au tour de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT qui a plaidé pour l'Europe qui a permis des avancées sociales et une transition écologique qui apporte aussi de la justice sociale." Didier GOURIN
et suite mardi 18 juin : "l'ancien ministre Jean-Jacques URVOAS plaide pour que les électeurs bretons soient consultés sur la création d'une collectivité unique qui remplacerait les départements et la Région (proposition de janvier 2014) Une fenêtre de tir l'intéresse : l'opportunité d'un texte législatif avec le projet de loi "Proximité et territoires" qui sera débattu à l'automne 2019. .. La Loi Notre n'a pas permis de faire avancer le projet. Un amendement de Paul MOLAC sur la fusion des départements et des Régions fut rejeté en février 2015.
O.F. jeudi 16 mai 2019 : "Le parti Fédéraliste Européen : il travaille ensemble depuis les Régionales de 2015. "Suppression de la commission européenne pour la remplacer par un président de l'Europe élu au suffrage universel; une décentralisation d'envergure, liberté d'organisation aux Etats, aux Régions, renforcement du contrôle des frontières extérieures de l'Europe, instauration d'une police qui puisse agir dans toute la zone euro, sans oublier l'écologie, la lutte contre le dumping social et l'évasion fiscale. Disposant de peu de moyens, le PFE ne pourra présenter des bulletins de votes que dans un tiers des départements, mais il y en aura partout en Bretagne et en Loire-Atlantique.PFE : Parti Breton, Breizh Europa, En Avant Bretagne, Citoyens d'Europe, Objectif Euro/Région Alsace, 4 000 sympathisants. Yann-Armel HUET
O.F. lundi 13 mai 2019 : "Elections européennes du 26 mai : Loïc CHESNAIS-GIRARD (PS) président de la Région Bretagne, ... ménager toutes les composantes de sa majorité au conseil régional où l'on trouve des élus PS, LREM, radicaux, communistes et régionalistes. Il aura besoin de tout le monde pour se faire réélire en 2021. "Les candidats bretons à cette élection européenne le savent. J'attends d'eux des engagements forts pour le projet européen, mais aussi pour tous les grands sujets bretons, pour faire avancer le progrès social, pour accélérer les transitions écologiques, et enfin faire émerger une Europe des Régions. Face aux enjeux économiques, climatiques et de biodiversité, face au péril nationaliste, il faut redonner du coeur et du corps à l'Europe et ces élections peuvent y participer."
O.F. samedi 13 avril 2019 : "Pour une réaffirmation des territoires", Point de vue de Thierry BENOIT, député UDI d'I&V. .. "pour retrouver sa cohésion, la réforme territoriale occupe une place prépondérante. Les réformes initiées sous le précédent quinquennat n'ont pas tenu leurs promesses. La fracture territoriale reste une réalité : la loi de modernisation de l'action publique a abouti à un renforcement des métropoles.
La nouvelle CARTE DES REGIONS, dessinée en catimini sur un coin de table à l'Elysée, a déçu. Ainsi, la possibilité pour la Loire-Atlantique de rejoindre notre région est rendue quasiment impossible par le veto suspensif de la région de départ imposé par l'ancienne majorité socialiste. La loi NOTRe n'a pas eu les effets escomptés. Le nombre de conseillers départementaux a augmenté, alors que les compétences des Départements ont diminué. Le coût de l'action publique n'a pas baissé et son efficacité s'est altérée.
La décentralisation est une impérieuse nécessité ... avec une plus grande responsabilisation des villes moyennes représentatives des bassins de vie et des réalités locales : transports plus performants, maintien des services publics de proximité, investissements stratégiques valorisant les savoir-faire locaux... Réhabiliter le rôle de conseiller territorial, médiateur idéal pour relayer les besoins des communes et des intercommunalités. 70% des moyens mobilisés dans le cadre des contrats de plan Etats-Régions financent des projets situés en zone urbaine. La Bretagne est le périmètre pertinent pour expérimenter cette nouvelle organisation territoriale, qui compterait les parlementaires, les conseillers territoriaux et les élus locaux.
O.F. mardi 19 mars 2019 : "Produit en Bretagne dans le Grand débat" : 430 entreprises et 110 000 salariés. Elle a tenu à se faire entendre à l'occasion du Grand débat. Pour dire ce qui va bien : le dynamisme de l'économie bretonne; l'agriculture soucieuse d'apporter plus de valeur ajoutée dans ses productions, l'innovation avec l'exemple de la cybersécurité (lutte contre les piratages informatiques) ou encore le niveau de formation des jeunes Bretons.
La REUNIFICATION : Produit en Bretagne en profite aussi pour dire ce qui marche moins bien en Bretagne. La Bretagne n'avance pas à la même vitesse entre la Haute et la Basse Bretagne. Elle demande que les transports de marchandises et des matières premières se développent par le rail et la mer (ferroutage et merroutage). Comment faire? Produit en Bretagne suggère que la Région puisse prendre la main sur ces dossiers, à condition d'affecter à la Collectivité régionale un budget un peu plus conséquent que celui d'aujourd'hui. Elle plaide ainsi pour une Région "pilote stratégique du territoire".
Produit en Bretagne remet aussi sur la table la REUNIFICATION de la Bretagne, une Bretagne à cinq départements avec le retour de la Loire-Atlantique où l'association est bien présente.
Un droit à l'expérimentation : plus d'argent pour la culture en Bretagne : c'est une autre revendication de l'association qui juge la politique de l'état "très inégalitaire" et pointe les dépenses somptuaires en "Ile-de-France". Et, dans la foulée, Produit en Bretagne revendique bien plus de moyens pour la langue bretonne. Elle le dit clairement : "Elle est notre héritage, mais elle est aussi une richesse et un vecteur de différenciation, de repérabilité, de valorisation et de cohésion qui sont autant d'avantages précieux pour le développement territorial."
O.F. 12/3/19 : "La coordination Kevre Breizh, représentante des grandes fédérations associatives de culture et de langues de Bretagne, regrette l'absence de la culture au Grand débat.En matière de "droits culturels et linguistiques" l'Etat n'a pas tenu ses engagements. La réforme du lycée et du bac est en train de réduire considérablement la place des langues régionales, mises en concurrence avec les langues de l'Antiquité, plus valorisées"... Samedi, un grand débat s'est tenu en breton, à Morlaix, où il a été question de décentralisation, pour plus de pouvoir à la Bretagne historique. Une réunification de la Bretagne sur laquelle s'est penché, le lendemain, un groupe de travail lors d'une journée de discussion organisée par un groupe de Gilets jaunes, à Quimper.
O.F. dimanche 3 mars 2019 : Bretagne réunie poursuit sa réflexion : hier à Nantes des militants bretons ont "pris acte du déni de démocratie de Philippe Grosvalet, président du conseil départemental de Loire-Atlantique. Un constat s'est fait jour : une Bretagne administrative réunissant les cinq départements historiques ne peut naître que d'une volonté politique...
62 communes ont rejoint la démarche engagée par l'association "Breizh 5/5" visant à "rendre visible la volonté de la majorité des Bretons pour cette réunification". Cette volonté se traduit par la pose de panneaux arborant les célèbres hermines, à l'entrée des villes (ile de Sein, Saint-Brieuc, Vannes, Guérande, ...)
Les Bretons sont les moins pessimistes quant à l'avenir de la société française (63% quand la moyenne nationale est à 70%). 77% sont attachés à la Bretagne, 55% des Ligériens aux Pays de la Loire.
O.F. samedi 9 février 2019 : "Les Bretons un peu plus maîtres de leur destin. Succès garanti : Loïg Chesnais-Girard a souhaité la bienvenue à Edouard Philippe pour sa "deuxième étape bretonne après Nantes". Applaudissements très nourris dans la salle et rappel de l'espoir de la région de voir un jour une Bretagne à cinq départements avec le retour de la Loire-Atlantique.
Le matin le Premier Ministre avait signé un Contrat d'avenir avec les Pays-de-la-Loire en commettant la bourde monumentale désignant Christelle Morançais comme la "présidente du conseil régional de Bretagne"..
Pacte d'accessibilité et Contrat d'action publique : l'Etat lâche du lest dans le domaine de l'eau, des énergies marines et du développement des ports ou de l'économie. La Bretagne va innover en associant la région au choix des villes pouvant bénéficier du dispositif Pinel qui favorise les investissements immobiliers. La Bretagne est invitée à devenir un "laboratoire de l'action publique". Didier Gourin
Ouest-France samedi 26 janvier 2019 : "Point de vue, les casse-têtes territoriaux ont la vie dure.
A l'exception des élus et de la bureaucratie de la région Pays de la Loire, personne n'est satisfait de ce découpage. L'expression d'une identité bretonne "à cinq départements" correspondant à un périmètre forgé il y a plus de 1 100 ans, loin de s'évanouir, ne cesse de se renforcer au sein de la société civile.
Deux questions demeurent néanmoins délicates : l'identification d'une capitale pour la région Bretagne réunifiée (pourquoi ne pas retenir la mondialement connue Saint-Malo pour ne pas avoir à choisir entre Nantes et Rennes?) ...
(Nota au passage : devises des malouins "Ni Français, ni Breton, Malouin je suis" et "Malouin d'abord, Breton ensuite... et Français s'il en reste" qui doivent dater de la "République de Saint-Malo" ( 1590 - 1594) pendant les guerres de religion et l'époque prospère des grandes "découvertes maritimes".)
.... et le devenir des quatre départements "restants" des Pays de la Loire. La plus complexe de ces deux questions est sans doute la seconde, car elle implique de bouleverser à nouveau des périmètres territoriaux récemment remaniés. Pourtant, il serait vain de croire que l'on pourra encore longtemps traiter par le mépris ce puzzle territorial.
... Le découpage régional français de 1956 continue à susciter des réserves ou de vives oppositions. Si l'affront de la création de deux Normandie a été lavé par la réforme territoriale de 2015, l'exclusion de la "Loire Inférieure" de la Bretagne a été confirmée. Dans ce contexte, la conseil départemental de la Loire-Atlantique, à défaut de réclamer le rattachement du département à la région Bretagne, a ouvert la porte, le 17 décembre, à l'organisation d'un REFERENDUM sur la question. La prise de position "jésuitique" du conseil départemental de Loire-Atlantique illustre le malaise que le statu quo de la réforme de 2015 n'a pas su dissiper : la région Pays de la Loire est mal née, mais son possible démantèlement (très largement souhaité) est un pur casse-tête.
Revenons un instant sur la genèse d'une Bretagne à quatre départements et sur l'émergence d'une région "Pays de la Loire "fourre-tout" regroupant des territoires des anciennes provinces de Bretagne, Poitou, Maine et Anjou. En 1941, le géographe allemand Walter Christaller chercha à mettre en application sa théorie des "places centrales" pour découper le territoire français en une vingtaine de régions. Son découpage faisait de Brest la capitale d'une Bretagne à quatre départements et de Nantes la capitale d'une région "Poitou Aunis". Lorsque le 30 juin 1941, le découpage effectif fut acté, la position de la ligne de démarcation contraria le projet de Christaller : si la Bretagne ne comportait en effet que quatre départements, l'ensemble régional porté par Nantes fut radicalement bouleversé, n'incluant plus la Vendée mais incorporant la partie de l'Indre-et-Loire située en zone occupée.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le découpage chaotique de 1941 (qui ne correspondait pas non plus aux voeux de la "commission des provinces" du gouvernement de Vichy) servit de trame au découpage régional de 1956 tout en subissant des aménagements eux-mêmes arbitraires (exclusion de l'Indre-et-Loire et inclusion de la Vendée dans l'ensemble territorial sous l'autorité de Nantes)... par Jean-Pascal Gayant, professeur de sciences économiques Le Mans Université et CREM.
Cahier de doléances Grand débat dans les mairies jusqu'à mi-mars 2019 : "demander un Référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne à 5 départements" Déjà possible l'appel aux 103 000 pétitionnaires du 44 ... et les mouvements culturels bretons du 22, 29, 35 et 56... vaste réservoir servant d'appel d'air à la population bretonne...
sur le site www.granddebat.fr , parmi les 4 rubriques et les questions préparées, vos réponses sont réattribuées par mail "Accusé de réception de votre participation" avec un sérieux élagage qui annule les propositions "dérangeantes", style "réunification BZH" une proposition qui passe alors en "corbeille". Reste en visuel des réponses passe-partout : que pensez-vous du service public sur prise de rendez-vous? un vrai flop! Reste encore et toujours la rue et la volonté des élus bretons ...
ou, quand même par courrier, l'envoi de vos propositions à Mission Grand Débat 244, boulevard Saint-Germain 75007 Paris - jusqu'au 15 mars. Mais alors sans renvoi visuel grand public d'un message démocratique.... et courrier "corbeille" de par l'intitulé.
Le débat avance aussi dans l'audiovisuel : émission FR3 Bretagne très intéressante sur la "Réunification de la Bretagne" avec Isabelle LE BAL, conseillère régionale MODEM de Quimper, (fille de Jean-Yves COZAN député centriste), en charge en février 2016 d'un groupe de travail à la Région sur le sujet "Réunification", mais aussi Jean OLLIVRO, géographe, "Bretagne Prospective" et Romain PASQUIER chercheur Sciences Po Rennes. Avec une logique historique, culturelle, économique d'une Bretagne à 5, disposant de moyens financiers renforcés et d'une plus grande autonomie vis-à-vis du Grand Paris centralisateur.
O.F. 4/2/2019: "Nantes n'a pas de difficulté à mettre en avant son patrimoine breton. Rennes, en revanche manque de statues et de symboles bretons..." explique Pierre CORNOU le président de "Patrimoine commun".
O.F. jeudi 24 janvier 2019 : "Paris et la fatigue démocratique" Pour Gérard Larcher, le président Les Républicains du Sénat, "une réponse majeure à cette fatigue démocratique", mise en lumière par le mouvement des "gilets jaunes", consisterait à donner plus de pouvoirs aux "territoires".
Engager un Acte III de la décentralisation pour répondre aux "Actes" des Gilets jaunes chaque samedi? Ce n'est pas ce qu'ils demandent, mais l'idée d'une "nouvelle génération de la décentralisation" fait son chemin parmi les élus. Jusqu'à certains ministres... La faute à un "Etat devenu hydrocéphale"... à Paris ""la grosse tête" avec ses cabinets et ses administrations centrales où toutes les décisions remontent. Avec des représentants dans les territoires, vus parfois plus comme des machines à rappeler normes et règles, des empêcheurs d'innover et de se développer en liberté, que des accompagnateurs du développement... Le rééquilibrage idéal passerait à la fois par une "déconcentration" des services de l'état, en redonnant des moyens et des agents à la fonction publique dans les territoires, et une nouvelle "décentralisation" en leur accordant plus d'autonomie de décision et de gestion... Fâché et pas "dupe", Gérard Larcher y voit une manoeuvre du Président visant à imposer ses vues sur la future révision constitutionnelle. Un Président qui, malgré ses déclarations à l'intention des élus locaux, est ainsi soupçonné de rester viscéralement attaché à un Etat centralisé. Vertical. Parisien. par Stéphane Vernay
O.F. dimanche 20 janvier 2019 : "Action pour l'"unité bretonne". Une quinzaine de partisans de l'unification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne s'en sont pris, hier, aux locaux professionnels , au Mans, de la présidente LR de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais. Ils ont lancé des oeufs, du lait et de la farine sur ces locaux. Christelle Morançais avait déclaré, en décembre, que la question d'un éventuel rattachement "avait été tranchée en 2015" lors du redécoupage des régions.
et compléments infos mardi 22 janvier : "...Des activistes bretons sévissent au Mans. La réunification de la Bretagne, un dossier enterré? Pas pour certains qui ont, samedi, au Mans, lancé des oeufs, du lait et de la farine sur l'agence immobilière de Christelle Morançais. Une douzaine d'activistes bretons, les "Frelons" des "Bonnets rouges", ont ainsi voulu rappeler à la présidente de la région "fantoche" des PDL que la Loire-Atlantique est un territoire "historiquement breton"...."
A voir sur "Agence Bretagne presse" banderole "Nantes capitale historique de la Bretagne, RE'ZO RE" - Opération "crêpes"! "Si Christelle Morançais s'imagine que la réunification de la Bretagne est une affaire réglée parce que Paris en a décidé ainsi, alors là, elle connait vraiment mal les Bretons", ont prévenu les Bonnets rouges. Ils rappellent qu'il n'y a jamais eu de débat. "Les Bretons n'ont jamais été consultés". Avant la réforme qui a abouti aux 13 régions actuelles, en avril 2014, 15 000 Bretons avaient manifesté à Nantes pour la réunification. En juin de la même année, ce fut 25 000 manifestants et 40 000 en septembre. On est en 2018 et rien n'a changé. On avait espéré qu'Emmanuel Macron allait faire évoluer la France vers une vraie démocratie girondine, que nenni! il est encore plus nationaliste-jacobin que Sarkozy et Hollande réunis", constatent les Frelons.
A lire encore en commentaires : "Ce sont les locaux professionnels de son mari et elle a décidé de porter plainte? Etrange confusion des rôles. Ca me rappelle l'emploi de la femme de Fillon..." - "Une des plus grandes violences est d'avoir imposé par décret la séparation de la Loire-Atlantique en 1941..."
O.F. vendredi 11 janvier 2019 : "La Bretagne sera-t-elle bientôt réunifiée? fin novembre, une pétition demandant que la population soit consultée a rassemblé 103.000 signatures en Loire-Atlantique, soit plus de 10% des électeurs inscrits. Le succès de cette pétition a amené le conseil départemental de Loire-Atlantique à se positionner. Le 17 décembre, il a dit non au droit d'option. Jusqu'au 1er mars 2019, celui-ci permet à un département de quitter une région pour en rejoindre une autre à condition que le conseil départemental et les deux régions concernées aient donné leur accord à une majorité des trois cinquièmes.
En revanche, les élus de Loire-Atlantique ont dit oui à un REFERENDUM "décisionnel". On sait qu'ils sont davantage favorables à une région Grand Ouest qu'à une Bretagne à cinq départements. De manière assez habile, ils ont donc rejeté le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne tout en demandant que la population soit amené à trancher.
Un REFERENDUM sur la réunification de la Bretagne peut-il avoir lieu un jour? Dans ce cas, il faudrait que le Parlement soit saisi et vote une loi permettant de l'organiser. Comme cela s'est fait pour la Nouvelle-Calédonie. Mais on peut penser que la réunification de la Bretagne ne fait pas partie des préoccupations essentielles du gouvernement. "Ce sujet doit d'abord faire l'objet de discussions au sein de chaque assemblée délibérante pour que l'Etat puisse l'examiner de la manière la plus éclairée possible", a prudemment indiqué la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault.
Quels seraient les électeurs consultés par voie de référendum? Et quelle serait la question posée? Autant d'inconnues qui font que le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne apparaît comme très hypothétique.
O.F. mardi 8 janvier 2019 : "Ar Falz revendique le modèle corse ou alsacien.
Confortée par le mouvement des Gilets jaunes, la plus ancienne association culturelle bretonne estime "vital" pour l'avenir de la Bretagne que soit instauré un pouvoir régional fort. "Certaines évidences sont niées. Car, derrière l'image d'une société jouissant d'un apparent bien-être, la Bretagne donne des signes d'une grande fragilité." estime son Président Paolig Combot. (Docteur en Etudes celtiques) Le diagnostic s'appuie sur les constats dressés par le géographe Yves Lebahy et l'écrivain Jean-Claude Le Ruyet dans leur ouvrage "Où va la Bretagne?" paru en 2018 chez Skol Vreizh. Ainsi, l'évolution démographique, caractérisée par le départ de jeunes actifs et l'arrivée massive de retraités, devient préoccupante pour l'avenir. Certains piliers de l'économie productive (agriculture et agro-alimentaire, pêche et cultures marines, industries) sont malmenées ou en crise. Les fractures entre des métropoles de l'est dynamiques (Rennes et Nantes) et le reste du territoire ne cessent de croître. Cela, bien sûr, sans parler du déclin continu de la langue bretonne.
Assemblée unique : face à l'urgence de la situation, Ar Falz estime "vital" que soit instauré un pouvoir régional fort. Elle préconise la création d'une ASSEMBLEE UNIQUE dotée d'un droit à l'expérimentation par la fusion des conseils départementaux et du conseil régional. "Nous demandons pour la Bretagne ce qui existe déjà ailleurs, en Corse et en Alsace". "Le budget de la Région Bretagne n'est que de 1,5 milliard d'euros, observe Paolig Combot. Ce sont 20, 30 ou 40 milliards qu'il faudrait en prenant exemple sur ce qui se passe ailleurs en Europe : Ecosse, Pays de Galles, Catalogne, Pays Basque, länders allemands."
L'association présentera le samedi 12 janvier à Carhaix une plateforme revendicative : économie, énergie, environnement, culture. Elle invite l'ensemble des partis politiques, "à l'exclusion du Rassemblement national", des syndicats et des associations culturelles, économiques et environnementales à venir en débattre. Paolig Combot relève la "coïncidence" entre l'initiative d'Ar Falz et le mouvement des Gilets jaunes. "On ne peut que constater un retour du jacobinisme et de la centralisation..." Olivier MELENNEC
NOTA : L'article ne parle pas d'une revendication "Bretagne à 5". Il indique cependant un "est dynamique Rennes/Nantes"
Ar Falz "la faucille" est une organisation bretonne progressiste et laïque, créée en janvier 1933 par Yann Sohier, pour développer et favoriser l'enseignement du breton. Après la mise en sommeil durant la Seconde guerre mondiale, Ar Falz est relancée par des militants issus de la résistance (Armand Keravel, René-Yves Creston). Per-Jakez Hélias fut un temps son Président. Ar Falz participe à la création de "Kendalc'h" (1950) puis "War'l leur" (1967), fédérations de cercles celtiques. Elle créée "Skol Vreizh" (l'école bretonne) qui deviendra une revue et une maison d'édition. Depuis 2002, l'association réside dans l'ancienne manufacture de tabac de Morlaix.
O.F. 24/12/18 : Réunification : un appel à s'inscrire sur les listes.
Un REFERENDUM pour demander le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne? Personne ne sait s'il aura lieu. Seulement, c'est ce que viennent de réclamer le département de Loire-Atlantique à une très large majorité, et le conseil régional de Bretagne à l'unanimité. Aujourd'hui, la balle de l'organisation de ce référendum est dans le camp du gouvernement. Et, s'il a lieu, il faudra des électeurs bien inscrits sur les listes électorales. Voilà pourquoi plusieurs associations et mouvements bretons (Bretagne réunie, Kevre Breizh, Coordination des juristes de Bretagne, Comité breton pour la démocratie et les droits de l'homme, Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique, ...) invitent justement les électeurs à s'inscrire avant la fin de l'année.
"Nous devons être en ordre de marche lorsque démarrera l'affrontement électoral. Pour le gagner!" dit cet appel. Il s'agit, ajoute-t-il " de peser dans la balance du scrutin et d'affirmer la légitimité démocratique de la revendication de l'unité de notre territoire."
O.F. mardi 18 décembre 2018 : "Bretagne à cinq : un REFERENDUM demandé. La Loire-Atlantique a rejeté le droit d'option, c'est-à-dire la possibilité par le vote des collectivités de rattacher ce département à la Bretagne. Mais les élus sont pour un processus référendaire.
"Nous avons ouvert une brèche pour que le législateur et le gouvernement s'emparent de cette question", se félicite Philippe Grosvalet. Le socialiste présidait une session inédite, hier, au conseil départemental, à Nantes. Deux heures trente de débats. Une session qui portait sur...le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.
Par 30 voix contre, 13 pour, 15 abstentions et 4 non votants, le droit d'option, qui engage le processus de la Bretagne à cinq, a été tué dans l'oeuf. En revanche, c'est un large plébiscite en faveur d'un REFERENDUM. Plus tôt dans la matinée, de nombreuses voix s'étaient élevées contre ce que certains appellent "le démantèlement" des Pays de la Loire. Comme Bernard Gagnet (PS) qui parle de "recul identitaire". Le camp "breton" lui oppose le présent d'une région PDL "sans identité". L'influent élu nantais Pascal Bolo, 1er adjoint de Johanna Rolland, recadre : "Si Nantes est à l'évidence bretonne, elle est aussi ligérienne et vendéenne!" Il craint d'appauvrir la capitale des Pays de la Loire. La messe est dite. 26 élus (sur 28) de la métropole nantaise s'abstiennent ou votent contre. Les pro-réunification, eux, viennent surtout des petites villes : Châteaubriant, Guérande, Machecoul, ...
L'idée d'un Grand Ouest : les oreilles de Jean-Yves Le Drian, ancien président de la région Bretagne, ont dû siffler. Sa position au moment du redécoupage des régions, en 2014, est sévèrement critiquée, car "il s'est opposé à la fusion des deux régions Bretagne et Pays de Loire".
Autre argument maintes fois mis en avant : "On n'a pas de mandat pour ça." Le peuple doit trancher. Seul un REFERENDUM décidé par le chef de l'Etat pourrait réunir les cinq départements bretons. "Il faut un vote décisionnel qui ne peut pas être remis en cause", martèle Philippe Grosvalet. Surtout pas une "consultation", dont on pourrait "bafouer" le résultat, comme le gouvernement l'a fait pour Notre-Dame-des-Landes. Reste à définir le cadre de ce référendum, réclamé aussi à l'unanimité par le conseil régional de Bretagne. Des élus aimeraient en profiter pour relancer l'idée d'une grande région Bretagne-Loire... ce que rejettent les militants de Bretagne réunie. Ils réclamaient une consultation des seuls habitants de Loire-Atlantique, forts d'une pétition qui a recueilli 105 000 signatures.
Pour eux, les élus tentent "de refiler la patate chaude à Macron". Qui n'en voudra pas? Ce n'est pas ce que croit le sénateur Ronan Dantec, un Vert pro-breton qui a assisté au vote. "Je suis très optimiste au vu des propos d'Edouard Philippe sur le besoin de plus de démocratie participative." Arnaud Wajdzik et François Chrétien, page 4 "France"
Page 6 "Bretagne" : Réunification : la perspective du référendum. Loïg Chesnais-Girard (PS), président du conseil régional de Bretagne : ..."Cette question de la réunification, il faudra la traiter par un référendum". Marc Le Fur (LR) : "C'est aux habitants de Loire-Atlantique de décider, et pas à ceux des autres départements; c'est comme dans une famille. Lorsque la grande soeur veut se marier, elle ne demande pas l'avis de ses frères." En se disant aussi surpris que les conseillers départementaux de Loire-Atlantique se soient déjà exprimés avant même cette consultation populaire. Christelle Morançais (LR), présidente du conseil régional PDL..."que ce soit un référendum ou une consultation, il faudrait que le résultat soit respecté... (NDDLandes) Il devra intégrer la région. Si quelqu'un souhaite relancer un référendum, c'est au Gouvernement de prendre ses responsabilités."
O.F. lundi 17 décembre 2018 : "Vont-ils dire oui à une Bretagne réunifiée? Les 62 élus de Loire-Atlantique débattront ce lundi sur leur rattachement à la région Bretagne, après avoir reçu une pétition signée par 105 000 personnes pour réclamer un débat sur l'organisation d'une consultation. Pour mémoire, le département s'est détaché de la Bretagne historique en 1941. Une décision décidée sans l'avis des populations concernées. C'est pourquoi l'association Bretagne réunie réclame une consultation des habitants de Loire-Atlantique, pas un simple vote des élus.
Cette consultation n'aurait aucune valeur au vu de la loi. Puisque depuis 2014, et jusqu'en mars 2019, c'est le "droit d'option" qui peut être appliqué. La réunification, si elle doit avoir lieu, doit être approuvée par une majorité des trois cinquièmes du conseil départemental et des deux conseils régionaux concernés. On sait que le conseil régional de Bretagne pourrait être plutôt favorable à ce transfert. En revanche, on imagine mal la région Pays-de-la-Loire laisser partir Nantes!
Les élus devront se prononcer sur deux choses : le principe même du rattachement, et l'idée d'un référendum qui aurait une valeur décisionnelle. En effet le président socialiste de Loire-Atlantique réclame d'Emmanuel Macron qu'il organise un référendum décisionnel sur le périmètre qu'il juge le "plus pertinent". Référendum qui se subsisterait au droit d'option. C'est surtout ce dernier point qui pourrait peser politiquement. En effet, la région Bretagne elle aussi y est favorable.
Issue du vote? Si Philippe Grosvalet a indiqué qu'il s'abstiendrait, on peut difficilement savoir ce que décideront les autres élus. Aucune position de groupe, dans la majorité comme dans l'opposition, ne sera donnée". Arnaud WAJDZIK
O.F. samedi 15 décembre 2018 : "Réunification : un appel à Emmanuel Macron. La Loire-Atlantique en Bretagne? Philippe Grosvalet (PS), le président du Département, demande au chef de l'Etat d'organiser un référendum qui aurait valeur de décision. Les élus départementaux de Loire-Atlantique voteront aussi lundi sur le sujet. La suite de la pétition de 100 000 signatures collectées par l'association Bretagne réunie.
Las d'être critiqué après son choix de ne faire voter que les élus, lundi, et non la population, il en appelle carrément à Emmanuel Macron. Et souhaite que "l'Etat prenne l'initiative d'un référendum décisionnel sur le périmètre qui lui semble le plus pertinent". Philippe Grosvalet plaide pour un référendum dans les deux Régions, Bretagne et Pays de la Loire. Il s'en explique : "La Loire-Atlantique est intégrée aux Pays de la Loire depuis plusieurs décennies. Organiser une consultation sur son seul périmètre serait nier les partenariats très forts et les synergies nouvelles qu'elle a su construire."
De leur côté, les élus du conseil régional de Bretagne ont voté à l'unanimité le principe d'un référendum sur le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Mais sur le seul périmètre de la Bretagne administrative actuelle. Dans la région d'à-côté, Christelle Morançais (LR), la présidente des Pays de la Loire, ne veut pas entendre parler d'un retour de la Loire-Atlantique en Bretagne : "Ce serait le démantèlement total des Pays de la Loire".
O.F. 19/12/18 : "Réunification? Rennes et Nantes coopèrent déjà. Les maires :"les limites administratives n'empêchent ni les coopérations entre les territoires, ni l'affirmation d'identités culturelles et linguistiques communes..Des liens étroits existent au travers des coopérations entre Rennes, Nantes, Angers, Brest et Saint-Nazaire, au sein du pôle métropolitain Loire-Bretagne." (également appel à la région Bretagne pour participer au projet Grand Port de Nantes O.F. 22/12/18) Un référendum? Nathalie Appéré (Rennes) : "s'adresser aux habitants des deux régions... possible rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne... Rennes capitale régionale"; " Johanna Rolland (Nantes) : "Regroupement de la Bretagne et des Pays de la Loire en une seule région..."
O.F. 22/12/18 : "Réunification : le voeu de l'Ille-et-Vilaine.
Voeu de la droite et du centre : proposition relative à la réunification de la Bretagne" en s'appuyant sur la pétition des 105 000 électeurs inscrits en Loire-Atlantique, "faire valoir le droit d'option (vote du rattachement de la Loire-Atlantique par les collectivités locales du département)." Voeu rejeté.
Voeu de la gauche estimant "qu'il appartient au gouvernement et au Parlement d'engager un débat sur la mise en place référendaire autour de la question des limites administratives de l'ouest de la France." décrit le vice-président Bernard Marquet. Puis "si référendum l'ouvrir à l'ensemble des territoires concernés, à savoir les régions Bretagne et Pays de la Loire". Après un vote, voeu retiré car non déposé en temps et en heure......
O.F. 23/12/18 : "Breizh civic lab : une nouvelle boîte à idées. Une douzaine de membres qui avaient déjà eu l'occasion d'échanger sur les perspectives qui s'offrent à la Bretagne : Stéphane Péan, qui a vécu et travaillé au Japon, spécialiste de l'innovation; Patrice Gautier, vétérinaire de formation, maire de Evran (22) et Ronan Kerléo, Brestois d'origine, ingénieur... Des contacts ont été pris avec des universitaires. Mais pas question de se lancer dans la politique : "nous croyons à l'intelligence collective", plaide Stéphane Péan. Le Breizh civic lab veut explorer de nouveaux chemins pour l'action publique, comme une assemblée de Bretagne qui rassemblerait les élus des conseils départementaux et ceux du conseil régional, .. intégrer le fait urbain, ... impliquer tous les citoyens bretons, qu'ils soient de Bretagne ou d'ailleurs. L'invitation est lancée. Didier GOURIN
O.F. dimanche 9 décembre 2018 : "700 personnes ont participé à une marche à Rennes, hier, pour réclamer le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ewan Thébaud, militant à la Coordination démocratique bretonne, se dit satisfait de la mobilisation : "c'était une première à Rennes, et il y avait d'autres manifestations organisées ce samedi (Gilets jaunes et Climat). Les militants, déterminés, souhaitent commander un sondage officiel à un institut pour demander aux habitants s'ils jugent légitime d'être consultés sur l'avenir de leur pays. Sur la réunification comme sur d'autres sujets, les gens ont envie de s'exprimer. Ils se sentent loin des pouvoirs de décision, ils veulent s'impliquer davantage.". Les organisateurs réclament l'organisation d'un référendum "sur tout le territoire de la Bretagne - de Brest à Clisson - pour débattre des limites de notre territoire et des compétences que pourra exercer le peuple breton, sans discrimination d'origine. Ce référendum "c'est à l'ensemble de la société bretonne de l'organiser en obligeant les élus locaux à passer aux actes". Nathalie Flochlay
O.F. lundi 10 décembre 2018 : "...Tout ne peut venir de l'Etat. Justement, il est urgent qu'il laisse plus de marges aux Régions et aux territoires. Leurs capacités d'initiatives, d'innovations solidaires, de créativité, au plus près des réalités du terrain, au plus près des citoyens, sont une grande partie de la solution.... La colère couvait depuis longtemps... Des élus de communes rurales ont ouvert les mairies pour permettre aux habitants d'exprimer leurs doléances..." Editorial François-Xavier Lefranc
O.F. 4 décembre 2018 : La Bretagne en bref : Réunification : droite et centre pour un référendum
Après les 100 000 signatures réunies en Loire-Atlantique par l'association Bretagne réunie, et avant le débat qui se tiendra sur le sujet, le 17 décembre au conseil départemental de Loire-Atlantique, les élus du groupe d'opposition de droite et du centre au conseil régional de Bretagne demandent, sur le sujet, l'organisation d'un référendum sur les cinq départements de la Bretagne historique.
Ils le réclameront lors de la prochaine session de l'assemblée régionale qui débute le 13 décembre.
Nota : un ethnomusicologue réputé faisait remarquer qu'une virée dans le bourg de Conlie (près du Mans) prouverait que des soldats issus de la Loire-Inférieure (nommée ainsi en 1790 car partie "inférieure" de la Loire et devenue "Atlantique" en 1957 - pas Loire Maritime! ) étaient bien présents dans l'"Armée de Bretagne" stationnée fin 1870 et début 1871 dans cette ville de la boue "Kerfank" (lire "Histoires de Bretagne 8") ; et que la Loire ne passe pas plus au Mans qu'à Laval, estimant ainsi que cette région "Pays de la Loire" fut une immense injustice incohérente... Cependant, où placer la "Mayenne" ensuite? Pierre de Baud XVème s. "La Bretagne a ses limites immuables... déterminées par les fleuves de Mayenne et de Loire..." Balzac : "... étendant sa rude et large main vers Ernée, là est le Maine, et là finit la Bretagne..." Victor Hugo : "...il y a dix villes comme cela en Bretagne, Vitré, "Sainte-Suzanne, Mayenne, ... Lassay..." La carte "Balladur" 2009 : Mayenne, région "Val de Loire "!.
MANIFESTATION RETOUR (de Nantes) Samedi 8 décembre 2018 RDV à 14H00 Mail François Mitterrand RENNES - Organisation "Coordination Démocratique de Bretagne" : tract ci-après :
"Pour la REUNIFICATION de la BRETAGNE et le droit de décider" : organisons un référendum sur tout le territoire de la Bretagne - de Brest à Clisson - pour débattre des limites de notre territoire et des compétences que pourra exercer le peuple breton, sans discrimination d'origine. Nous exigeons donc des élu-e-s de Bretagne qu'ils et elles s'engagent pour aider à l'organisation - avec ou sans l'accord de Paris - d'une consultation démocratique.
O.F. mardi 27 novembre 2018 : page "Bretagne" : "Bretagne réunie a recueilli 100 000 signatures. Il s'agit d'une "première" dans l'histoire de notre démocratie" selon son Coprésident Paul Loret. L'association nantaise espère obtenir l'organisation d'un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. Selon la loi Notre de 2015, une pétition recueillant 10% du corps électoral oblige le conseil départemental à inscrire à l'ordre du jour l'organisation d'une telle consultation - Session du 17 décembre 2018 - La pétition sera remise ce jour au président socialiste Philippe Grosvalet. "Vers le référendum : la campagne est lancée, le logo est prêt et la marque L.A Bretagne Réunie est déposée. On n'attend plus que le feu vert du conseil départemental" a indiqué Paul Loret.
O.F. 01/12/2018 : "Et si Nantes changeait de région? Un débat avec les élus aura lieu le 17 décembre. Mais les Bretons de Loire-Atlantique auraient préféré une grande consultation... Le transfert doit être approuvé par une majorité des trois cinquièmes du conseil général et des deux conseils régionaux concernés. Un combat vain? On sait le conseil régional Bretagne plutôt favorable à ce transfert. ("Nouvelle étape", soulignée par Loïg Chesnais-Girard; "le conseil régional de Bretagne s'est toujours prononcé pour la réunification"). En revanche, on imagine mal la région Pays de Loire lâcher Nantes à ses voisins! Les "Bretons" de Loire-Atlantique ont toujours clamé que "la région artificielle dite "Pays-de-la-Loire" était sans unité et sans âme". Ils ont confié leur amertume : "C'est un véritable déni de démocratie opposé à la formidable mobilisation citoyenne. Fallait-il mettre un bonnet rouge ou un gilet jaune pour être entendu?" Arnaud Wajdzik
et Jean OLLIVRO : Point de vue : La conjonction des planètes. "...Après l'effondrement du candidat de droite "à qui la victoire était promise", une deuxième météorite surgit de nulle part : un nouveau Président va recréer l'unité nationale avec, nous dit-on, une "France qui va bouger de partout". Et voilà l'astre oublié : Paris. L'hyper jacobinisme. Dès la première année du quinquennat, Paris reçoit au bas mot 108 milliards, quand le budget d'une région est d'environ 1,5. A toutes les échelles c'est l'ultracentralisme. Le monde des grands corps de l'Etat. La France des riches. Le ñ de Fañch et le mépris des jeunes de Diwan. Le monde des patrons du CAC 40. Le monde des métropoles, alors qu'on assèche les collectivités locales. Celui de la nécessaire "concentration" alors que tous ne peuvent vivre au même endroit et qu'en réalité plus on concentre plus on étale ces lointaines couronnes périurbaines en opposant les riches à ceux coincés dans leurs problèmes et leurs embouteillages.... Il faudra bien un jour parler de la décentralisation et plus encore de la mise en place d'une démocratie dans et par les territoires, avec ses habitants qui débordent d'énergie.. La fin de la "monarchie" parisienne, symbolisée par ce drapeau d'union d'un roi et d'une ville, la France par ses territoires et avec ses gens, c'est pour quand?"
O.F. 5/12/18 : Troisièmes rencontres "Breizh 5/5" à Pontivy vendredi 7 décembre. L'association créée en 2016 milite pour une Bretagne à 5 départements et "plaide pour des synergies entre les porteurs de projets, les élus, les entreprises et le monde associatif". Ateliers : les leviers du développement territorial (animé par Loïc Roulaud et Michel Bouvier, de Bretagne Prospective), tourisme et loisirs, vecteurs du développement équilibré des territoires (Claudie Allix, de Sensation Bretagne); de nouvelles dynamiques économiques et sociales (Dylan Deshayes, de DevDu)
MANIFESTATION pour la REUNIFICATION à NANTES : quelques lignes page "Bretagne" Ouest-France 07/09/18 : "Réunification : une nouvelle manifestation pour demander le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne aura lieu le samedi 29 septembre à 15H. Elle débutera devant le château des ducs."
O.F. 29/30 septembre 2018 : "Ils défilent pour la Loire-Atlantique en Bretagne" 1 500 personnes (4 000 selon les organisateurs) ont défilé dans les rues de Nantes pour la réunification de la Bretagne et le droit de décider du cadre administratif de la région. "Historiquement et culturellement, la Loire-Atlantique est en Bretagne. Ca fait 77 ans qu'elle en a été exclue! ... Le château des ducs de Bretagne, la musique bretonne, cela n'a rien à voir avec la Mayenne ou la Vendée... Dans le cortège, des familles, des jeunes, des militants, mais aussi des représentants de Catalogne, d'Irlande, de Kanaky, ...On cause breton, identité, autodétermination Une pétition pour un référendum a recueilli 80 000 signatures. A 100 000, le conseil départemental de Loire-Atlantique devrait mettre la question à l'ordre du jour. Yasmine TIGOE
La Coordination démocratique bretonne appelle à une autre manifestation à RENNES, le samedi 8 décembre 2018
O.F. samedi 24 novembre 2018 : "Jean-Yves Le Drian lance les "Progressistes bretons". Il reste ministre des Affaires étrangères et ne briguera plus de mandat. Mais il lance un mouvement qui fera des propositions novatrices pour l'avenir de la Bretagne, pour enrayer les fractures sociales, redonner du sens à l'Europe et répondre aux urgences écologiques : un Breizh lab! filiation du CELIB des années 1960. Un mouvement allant de la social-démocratie à la démocratie-chrétienne, ouvert aux associations et aux acteurs de la vie économique pour une innovation territoriale, pour aller plus loin dans la régionalisation ou d'une Europe si fragile qu'elle "peut sortir de l'Histoire". Didier Gourin
La députée en Marche de Rennes (2ème circonscription), Laurence Maillart-Méhaignerie, est la première des Bretonnes à faire part de son soutien pour une "Europe forte, ambitieuse, ouverte sur le monde et protectrice pour ses peuples". L'élue est l'épouse du neveu de l'ancien ministre, maire de Vitré, Pierre Méhaigneraie. Centriste auparavant UDI puis Modem. suite O.F. 26/11/18 : autres soutiens Gwendal Rouillard et Michel Jacques LREM et Gaël Le Saout Morbihan, Paul Molac, député régionaliste de Ploërmel, prêt à contribuer aux échanges "pour que la Bretagne avance", François André apparenté LREM et Gaël Le Bohec LREM, Loïc Lebrun centriste Ille-et-Vilaine, Olivier Allain, conseiller régional Côtes-d'Armor, Richard Ferrand LREM Finistère.
Prochaine étape pour constituer un noyau dur (on ne parle pas d'une "mafia bretonne" ni de la "réunification de la Bretagne historique") le 16 décembre à Lorient :
O.F. 11/12/2018 : "Retard à l'allumage : Le Célib du XXIème siècle, manque de troupes? 250 personnes prêtes à s'engager. Seulement la diversité politique n'est pas au rendez-vous. Ce sont surtout des élus de la République en marche qui sont partants... RDV reporté au dimanche 20 janvier, toujours à Lorient.
O.F. 11/11/18 : "L'UDB - entretien avec Gaël Briand (Peuple Breton et Régions/Peuples Solidaires) - : Nous voulons de l'autonomie. "Bretagne Réunie" est en train de créer une nouvelle fenêtre médiatique en réunissant les 100 000 signatures pour obliger à une consultation. L'UDB a toujours été favorable à un référendum sur l'autodétermination. Quand Jean-Yves Le Drian , au lendemain du découpage de 2014, dit : "on a gagné" nous disons non, nous n'avons rien gagné! c'est même une défaite. Pour l'heure, les politiques en Bretagne coupent des rubans. Nous, nous avons un projet. Nous voulons faire un bras de fer avec l'Etat, comme les Corses, pour dire que nous voulons de la démocratie. Cela suppose du pouvoir, la capacité de décider, pas des compétences... Elections européennes : la Fédération "Régions et Peuples Solidaires", à laquelle appartient l'UDB, a commencé à négocier avec les "Verts". A priori, la personne qui nous représentera en premier sur la liste sera un ou une Corse... Le Président Macron : il est clairement jacobin. Dès le début il a été rattrapé par la haute administration. Il n'y a aucune volonté de rendre de l'autonomie. Ce n'est pas de la décentralisation que nous recherchons à l'UDB, c'est de l'autonomie, c'est-à-dire la capacité de pouvoir décider. Or, Macron a une démarche très autoritaire. Christian Gouérou
Bretagne Réunie : BP 49032 44090 Nantes cédex 1 - Téléphone 06 82 67 19 46 -
- 95.000 le 18/11/18 -
"Sans Nantes, ce qu'on appelle Bretagne dans le monde n'existerait pas", s'exclame Yves Averty de l'Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique qui compte 110 associations (musique, danse, art, sport, crèches), ... Le KDSK de Saint-Herblain est un centre de ressources culturelles celtiques..757 élèves sont inscrits dans une classe bilingue breton-français en Loire-Atlantique. Il y a d'ailleurs plus de noms de lieux bretons dans le seul pays nantais qu'en Côtes d'Armor! Depuis les années 1950, Nantes est la capitale des Pays de la Loire, région créée d'un trait de plume. Historiquement, elle est en Bretagne et administrativement en Pays de Loire. Mais, exception, sur le plan juridique, Nantes dépend toujours de la cour d'appel de Rennes! 43 entreprises de Loire-Atlantique, employant au total 19 000 salariés, ont choisi de faire partie du réseau Produit en Bretagne. "Voyage-en-bretagne.com" , pour une clientèle internationale, démarre à Nantes, traverse la Haute-Bretagne et arrive dans un lieu de notoriété mondiale le Mont-Saint-Michel. Philippe Gambert
O.F. 14/11/18 : "Une marque pour les notaires bretons : l'hermine du drapeau breton et la plume du stylo qui servait à signer les contrats sur papier. "Notaire et breton" et la couleur bleue qui symbolise la mer entourant les cinq départements de Bretagne historique." souligne Me Agnès Lanoë, présidente des 1 000 notaires du ressort de la cour d'appel de Rennes, y compris donc ceux de Loire-Atlantique. Une campagne d'affichage se déroulera entre le 21 novembre et le 5 décembre : "Mon notaire est à l'ouest, il est où le vôtre?" avec des symboles régionaux comme le ciré jaune, la marinière, la toile de voile ou... le bonnet rouge! Olivier Mélennec
O.F. vendredi 28 septembre 2018 : La Bretagne à 5 a rendez-vous à Nantes. Cette fois, une Coordination démocratique de Bretagne a vu le jour : le collectif 44=Breizh, l'association Ai'Ta, des associations culturelles bretonnes... "Ce que nous demandons, c'est un référendum dans les cinq départements bretons pour que l'ensemble des habitants puissent choisir le cadre institutionnel dans lequel ils veulent vivre...avec une évolution des collectivités territoriales, une Région et des Départements qui se transformeraient en une Assemblée unique de Bretagne."
O.F. lundi 24 septembre 2018 : "Le Parti breton ne manifestera pas pour la réunification. Nantes sera le rendez-vous, samedi 29, de la traditionnelle manifestation de rentrée pour la réunification, et le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Elle est organisée par le collectif "44=Breizh" qui rassemble une vingtaine d'associations et de mouvements comme l'UDB (l'Union démocratique bretonne). De son côté, le Parti breton a décidé de ne pas y prendre part, préférant soutenir la pétition lancée par Bretagne réunie en faveur du "DROIT d'OPTION" pour la Loire-Atlantique."
Nota : le Parti breton est un mouvement politique créé en 2000 en Loire-Atlantique avec pour objectif de "donner à la Bretagne des institutions dotées de réels pouvoirs de gouvernement et de représentation au niveau européen". Il s'est créé autour d'hommes de sensibilité politique modérée de centre gauche au centre droit. Leur slogan : "Pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante" Aux dernières élections législatives de 2017, le Parti breton fait partie du "Mouvement 100%" qui obtient sur l'ensemble des cinq départements bretons 13 009 voix, soit environ 0,7% des suffrages exprimés.
O.F. samedi 22 septembre 2018 : " Produit en Bretagne mobilisé pour la réunification." Le réseau, "Produit en Bretagne" (plus de 420 entreprises et 110.000 salariés) rappellera aujourd'hui à Nantes qu'il défend une Bretagne à cinq départements, avec la Loire-Atlantique. Il le fera à partir de midi, place de l'Ecluse. Ce sera l'occasion pour l'association de souligner que 43 de ses membres sont des entreprises installées en Loire-Atlantique. Cette manifestation se veut aussi ludique. Les passants seront invités à dévoiler un slogan sur la Bretagne à cinq départements. A travers cette journée, l'association veut ainsi assumer "pleinement l'appartenance de Nantes à la Bretagne".
NANTES : ancien pied-à-terre de François de RUGY, devenu Ministre d'Etat à la Transition Ecologique...
"Seule lueur d'espoir pour les partisans de la réunification, les déclarations du (de l'ancien) Président de l'Assemblée Nationale. Il s'est engagé à mettre la question en débat lors de son mandat." Didier GOURIN O.F. 13/01/18 Donc comme toujours, politique = "paroles, paroles!"
O.F. lundi 13 août 2018 : Anjou et Bretagne en fusion; "Fusion Anjou/Mayenne et Sarthe", "Alsace réunie"
Le président divers droite du Maine-et-Loire, Christian Gillet, pas vraiment macroniste, est convaincu du caractère inéluctable d'une autre fusion, celle de l'Anjou, de la Mayenne et de la Sarthe. Un super département pour faire contrepoids à la métropole nantaise. Cette idée, sans concertation, avait irrité son propre camp. Elle avait, par contre, réjoui tous les Bretons favorables à l'implosion des Pays de la Loire, pour un retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.
De la science-fiction? C'est probable. Mais chacun pousse ses pions depuis la promesse, par Emmanuel Macron, d'un "pacte girondin" entre l'Etat et les collectivités. Fin juillet, l'association Bretagne réunie a d'ailleurs été reçue par plusieurs députés ligériens. Une initiative signée Nicole Dubré-Chirat, députée LREM... du Maine-et-Loire. Décidément!
Début août, le premier ministre, Edouard Philippe, a apporté son soutien à un projet de fusion de deux départements, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin. L'aboutissement d'un long processus. Benoît Guérin
O.F. 12/8/18 : "Lorient : les militants de la réunification se font entendre. La coordination démocratique de Bretagne milite pour une Bretagne réunifiée à cinq départements. Le Collectif a profité du festival inter-celtique de Lorient pour faire entendre : retour de Nantes en Bretagne et reconnaissance de la langue bretonne. Au défilé tous reprenaient en choeur la demande d'un référendum : "Comme au Pays de Galles, décidons en Bretagne" Au Pays de Galles l'anglais et le gallois sont langues officielles (600 000 locuteurs en "cymraeg", langue galloise). Ce sera aussi le cas l'année prochaine avec la Galice, prochain pays invité avant la cinquantième édition en 2020.
Nota : Pays de Galles, budget de 19 milliards d'euros, celui de l'Ecosse de 32 milliards d'euros. Celui de la Bretagne (en état jacobin)? 1,4 milliards d'euros....
O.F. mercredi 18 juillet 2018 : "Douche froide sur le RAPPORT Le Boulanger" : ce rapport a été remis le 11 juin au président de Région Loïc Chesnais-Girard, avant ce discours du Président Macron le 21 juin à Quimper "jetant aux oubliettes le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne". Ce rapport "Perspectives d'une différenciation en Bretagne" était présidé par le Vice-Président de la Région Jean-Michel Le Boulanger et ouvrait des propositions pour un pacte "girondin"!!! cet automne avec un nouvel article 72 de la révision constitutionnelle. Ce rapport parle de la "réunification de la Bretagne qui demeure un objectif largement partagé et en attente de circonstances favorables. Il ne perd pas de vue les enjeux institutionnels que seraient une assemblée de Bretagne ou de nouvelles formes d'organisations permettant une réelle avancée dans l'autonomie de décisions.". Le groupe rappelle le souhait de "voir la France ratifier la charte européenne des langues minoritaires; propose un nouveau service public régional audiovisuel en appui sur un dialogue associant aux pouvoirs publics les équipes de France Télévision, de Radio France, de la presse quotidienne régionale, des télévisions et des radios locales, l'opportunité réelle de pouvoir proposer à l'échelle des cinq départements bretons un nouveau média régional d'information qui donnera bonne place aux langues de Bretagne..." Christian GOUEROU
REUNIFICATION : article Didier Gourin O.F. vendredi 22 juin 2018 : "Le président a pu faire naître un espoir fugace aux partisans de la Bretagne à cinq départements. Il a, en effet, évoqué une Bretagne qui irait, pour Certains (qui?) - "jusqu'à l'estuaire de la Loire". Avant d'ajouter que ce sujet de la réunification était de toute façon "dépassé". Il préfère des coopérations entre les Régions. Ce fut effectivement très fugace...". Marc Le Fur (LR), député des Côtes d'Armor, formule deux regrets : rien sur un abandon définitif d'une nouvelle écotaxe et pas assez d'avancées sur l'identité bretonne." Le député n'a pas digéré le rejet par Emmanuel Macron de l'idée d'une réunification de la Bretagne avec le retour de la Loire Atlantique : "Il est passé à côté de quelque chose d'essentiel".
Nota : "sous l'estuaire de la Loire" : St Brévin, Pornic, Machecoul, Clisson... En mai 2000, le Cercle Culturel Celtique de Pornic avait été à l'initiative du nouveau drapeau du Pays de Retz Atlantique, Pays qui fut intégré au royaume de Bretagne au traité d'Angers de 851, siégeant aux Etats de Bretagne jusqu'en 1789. La "croix noire" rappelle la paroisse et la ville de Sainte-Croix, ancien nom de Machecoul, cité fortifiée et capitale historique du Pays de Retz. Cette croix noire repose sur du sable (jaune). Trois autres quartiers avec cinq mouchetures d'hermine précisent l'appartenance à l'évêché de Nantes, ainsi qu'au département de Loire-Atlantique (ex-Loire-Inférieure), l'un des cinq départements historiques de la Bretagne. Ces hermines proviennent des armoiries du duc de Bretagne Pierre de Dreux (1190 - 1250), dit Pierre "Mauclerc" "de Braine" qui, en 1237, devint par mariage seigneur de Machecoul.
Loire-Atlantique 2018 : présence de 23 Cercles Celtiques! ( Ancenis, Batz-sur-Mer, Basse-Indre, Clisson, Guémené-Penfao, Guérande, Jans, La Baule, Le Loroux-Bottereau, Chapelle et Nort-sur-Erdre, Malville, Nantes, Pannecé, Pontchâteau, Pornic, St Michel-Chef-Chef, St Nazaire, La Turballe, La Chapelle-des-Marais, Le Croisic, Saint-André-des-eaux,Vertou) et nombreux bagadoù... Territoire culturel breton incontestable malgré le non-enseignement de l'Histoire régionale dans les écoles primaires, tout comme dans les autres départements de l'actuelle Région Bretagne. Parlons de"Différenciation territoriale" avec délimitation arbitraire de 1941 que l'Etat jacobin (et girondin) n'a jamais solutionné, malgré l'ébauche non aboutie de la bonne "Carte Balladur".
"61ème finale de la Saint-Loup de Guingamp : clin d'oeil à la Bretagne à cinq? ce dimanche 19 août 2018, le Cercle Celtique de Trescalan-La Turballe ,"Strollad an tour Iliz", a remporté le titre de champion de Bretagne, seul Cercle de Haute-Bretagne (et de Loire-Atlantique) parmi les 7 finalistes. Les hommes portaient leur immense chapeau paludier, équivalent de la coiffe bigoudène (37 cm haut). La Turballe allie les terroirs paludiers, agricoles et marins...
"A Quimper ce 21 juin, Emmanuel Macron a bien lu la "Lettre ouverte des élus bretons". Il a apporté des réponses : lancement des études pour une nouvelle ligne entre Rennes et Redon, moderniser les liaisons vers Nantes, gagner du temps entre Rennes jusqu'à Quimper, travaux de modernisation des lignes Rennes/Châteaubriant, Dol/Lamballe; fin du chantier Centre-Bretagne RN 164 et haut-débit à tous les Bretons avant 2022; transfert de terrains de l'état à Rennes pour agrandir l'aéroport.... Le Président "voudrait faire de la Bretagne un laboratoire avec une décentralisation de projets. Un pacte girondin, un pacte breton. Pour réaliser cette mutation, il faudra modifier l'article 72 de la constitution lors de la révision prévue cet été (évoquée pour la Corse) avec un principe de "différenciation territoriale". Le député LREM du Finistère Richard Ferrand a été désigné pour mener cette réforme. Jean-Michel Le Boulanger, vice-Président de la Région, y travaille déjà... Cette nouvelle décentralisation comprendrait la délégation de compétences vers les Régions : dans le domaine maritime, renforcement de la conférence mer et littoral, guichet économique unique pour accompagner les entreprises, guichet unique pour le cinéma et le livre... " Christian Gouerou.
Venue d'Emmanuel MACRON mercredi 20 juin 2018 dans le 22 et le 29 :
rappel du discours du 19 avril 2017, avant élections présidentielles : "Apprentissage de la langue et de la culture locale dès l'école facilitée... ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires"; du 23 mars 2017 : "améliorer le système à la marge mais sans réforme", du 17 janvier 2017 : "salue Quimper, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la LOIRE-ATLANTIQUE. Bonjour la Bretagne! Il faut préserver votre identité. Les langues de Bretagne sont une formidable richesse." François de Rugy, Président à l'Assemblée nationale :"ça va de la régionalisation de la politique de l'emploi à la réunification de la Bretagne...qui dans la revue "Bretons" avait annoncé : "je proposerai la réunification de la Bretagne". Promesses de politiciens : Léon Blum "l'avenir ne se laisse pas enfermer dans un programme", Charles Pasqua :"les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent" et Edouard Balladur: "je ne fais jamais de promesses, mais d'habitude je les tiens". Lettre envoyée mardi 19 juin 2018 par des élus bretons au Président décentralisateur girondin : "poursuite du développement des aéroports de Rennes, Dinard, Brest, Quimper et Lorient; achèvement de l'axe Centre-Bretagne, coup de pouce pour le déploiement de la fibre optique; chantiers ferroviaires Rennes/Nantes et Brest/Quimper vers Paris", "La Bretagne a été pionnière en matière de de coopération intercommunale et de décentralisation. O.F. 19/6/18.
O.F. 4/8/18 : Yann Tiersen, à la question : "la reconnaissance des langues régionales est un sujet qui vous tient à coeur" : "La langue du bout de terre où l'on vit est très importante. Ce que fait l'état français par rapport à ça, c'est de l'ignorance, de la bêtise, du massacre. C'est la honte : la France est l'un des seuls pays au monde qui ne voit pas la richesse qu'il a entre les mains. Le reste du monde va complètement dans l'autre sens : les pays reconnaissent la richesse qu'il y a dans les langues. C'est comme s'il y avait un oiseau rare et que tout le monde tirait dessus sans raison." Charlotte Boniteau, Ouessant (Eusa)
O.F. mardi 5 juin 2018 : "Ecotaxe : les inquiétudes de la Sénatrice (I&V.) UDI Françoise GATEL : j'ai eu l'occasion de réagir en présence d'Elisabeth BORNE, ministre des Transports, sur des amendements proposant l'instauration d'une écotaxe et de rappeler ses conséquences catastrophiques et inacceptables pour la Bretagne. La Bretagne ne peut supporter un handicap économique supplémentaire. Sa position péninsulaire, éloignée du reste de la France et de l'Europe, la pénalise déjà fortement. Notre agriculture, bien répartie sur tout le territoire breton et qui nourrit la France, la présence indispensable d'industries agroalimentaires génératrices d'emplois, notamment dans la fragile Bretagne centrale, impliquent inévitablement un trafic routier important et essentiel.
La Bretagne, excentrée, déjà pénalisée par l'abandon du projet d'aéroport de ND des Landes, doit être considérée comme un territoire économique singulier, comme la Corse et les territoires ultramarins, qui bénéficient de mesures spécifiques."
O.F. mardi 29 mai 2018 : "Un plaidoyer pour une Bretagne à cinq". Dans un ouvrage collectif, Yvon OLLIVIER, Yves LEBAHY, Fanch GAUME (Football Bretagne Association) et Paul LORET défendent la pertinence d'une Bretagne à cinq départements "impérieuse nécessité" et espèrent pouvoir susciter le débat :"Le livre blanc de l'unité bretonne", éditions Yoran Embanner 14 euros.
Rendez-vous manqué en 2015 avec la réforme territoriale en passant de 22 à 13 régions. L'espoir de retrouver la Loire-Atlantique était immense "mais les élus bretons inféodés n'ont pas eu de courage" juge Yoran EMBANNER "LE DRIAN, alors ministre de la Défense, aurait dû mettre sa démission dans la balance. Il ne l'a pas fait." Ce rendez-vous manqué ne doit selon eux rien au hasard. Il serait le résultat d'une stratégie politique ancienne et réfléchie visant à "débretonniser la région". La création en 1955 des Pays de la Loire "appelée à disparaître" correspondrait à une "politique publique de déshumanisation qui a consisté à imposer en Loire-Atlantique une culture (ligérienne) qui n'existait pas".
"Nous réclamons un référendum sur l'idée de la Bretagne à cinq, à organiser le même jour dans les cinq départements".
"Jamais le peuple n'a été consulté sur la question. C'est un déni de démocratie."L'exemple catalan, une mondialisation qui suscite une soif d'identité et plus largement un Etat français qui ferait un peu plus la preuve de son délitement rendent crédible cette idée.
O.F. jeudi 22 février 2018 : "BRETAGNE à 5 : faire voter les assemblées" Pas besoin de référendum, il suffit d'un vote des conseils régionaux et des élus de Loire-Atlantique" selon Bernard POIGNANT, ancien député-maire PS de Quimper."La modification des limites territoriales est autorisée par la loi du 16 janvier 2015. Je m'étonne que cette ouverture n'ait pas été saisie rapidement. Il est donc temps de passer à l'acte et de sortir des voeux pieux car cette possibilité s'éteint au 1er mars 2019." L'homme précise : " un département et deux régions contigûes peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées, adoptées à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d'une région limitrophe." Mission impossible....
Quelle est donc la motivation de Bernard Poignant à reparler de ce texte de loi? En novembre 2014, au moment où les députés l'avaient élaboré (O.F. 23/11/2014), nous expliquions comment ces élus avaient "enterré" la possibilité d'une réunification de la Bretagne historique en refusant un "assouplissement du droit d'option". S'il faut l'accord des deux conseils régionaux concernés, à une majorité des 3/5è, c'est mission impossible. Ce que certains députés PS, comme Jean-Jacques Urvoas reconnaissaient. Le législateur savait donc bien ce qu'il faisait. C'est pour cette raison que personne ne passe à l'acte... Christian GOUEROU
O.F. samedi 17 février 2018 : "La Région Bretagne veut faire entendre "ses" différences. Le conseil régional de Bretagne va installer un groupe de travail sur la "différenciation". Il veut ainsi profiter des possibilités ouvertes par le discours prononcé par Emmanuel Macron lors de sa récente visite en Corse. "Ce discours apparaît comme une opportunité pour la Bretagne," estime ainsi la majorité du conseil régional (sauf le Front national attaché à un "Etat protecteur") : demande de nouvelles "compétences" dans des domaines où elle estime que l'action régionale serait plus efficace que celle de l'Etat, comme pour ce qui concerne déjà la gestion de l'eau...
Ouest-France samedi 13 janvier 2018 : "Question 4 La Bretagne sera-t-elle réunifiée (en 2018) avec la Loire-Atlantique? Non. Seule lueur d'espoir pour les partisans de la réunification et de la Bretagne à cinq départements, les déclarations de François de Rugy (La République en marche), le président de l'Assemblée nationale, par ailleurs député de Loire-Atlantique. Il s'est engagé à mettre la question en débat lors de son mandat." Didier Gourin page "Bretagne"
O.F. jeudi 18 janvier 2018 : Abandon aéroport N.D. des Landes "Christian TROADEC, maire de Carhaix : il est plus que temps de penser à un vrai aménagement du territoire de la Bretagne à cinq départements pour réduire la fracture territoriale Est/Ouest. Que de temps perdu! Quel désaveu pour celles et ceux qui défendaient ce projet, dont Jean-Yves Le Drian et Richard Ferrand."
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La Réunification de la Bretagne Historique : revue de presse "Ouest-France" (et divers articles) - Avril/mai 2017 Présidentielles : "Supprimer les Régions de Bretagne, Alsace, Corse, etc....." (.../...) Lire également : www.agencebretagnepresse.bzh - https://abp.bzh/ média indépendant
"BREIZH 5/5, qui milite pour une Bretagne à cinq départements, et "Bretagne Prospective" organisent à Pontivy, vendredi 17 novembre 2017, un salon (gratuit) permettant à chacun de présenter ses projets et trois ateliers : "Animation territoriale", Marketing territorial", "Ecosystème numérique".
O.F. samedi 18 novembre 2017 : "Ce n'est pas de Paris que viendra la solution à leur revendication du retour à une Bretagne historique...Il existe aussi une Bretagne populaire, entrepreneuriale, associative, juridique, numérique, culturelle et touristique, qui trouve des solutions sans rien demander à personne,"résume Bertrand Nicolas, Président de Breizh 5/5. Depuis juin 2015, plus de 150 panneaux Breizh 5/5 sont affichés par une quarantaine de communes. L'image d'une Bretagne dynamique, qui ose la différence est un vrai booster pour les produits bretons : Produit en Bretagne (400 entreprises adhérentes, 4000 produits siglés sur les cinq départements); mais aussi les 722 marques portant le mot Breizh sur le site de l'Institut national de propriété industrielle, l'extension .bzh qui va fêter ses trois ans et qui compte près de 7 000 abonnés... Des choses d'en-bas préférables aux incantations."
O.F. mercredi 15 novembre 2017 : Lancement de la "Breizh Marketing Akademi" , page Linkedin... Produit en Bretagne (Loïc Hénaff) et Crédit Mutuel de Bretagne (via Nathalie Lavirotte) : trois RDV annuels, un réseau digital et des rencontres : "chercher des solutions pour le collectif afin de valoriser le territoire et éviter les départs professionnels vers Paris."
O.F. 12/12/12 : "Régions : l'état doit clarifier leurs missions. Selon un rapport de la Cour des comptes l'exercice des compétences de l'état est demeuré trop confus et ne tire pas toutes les conséquences de la décentralisation avec de plus en plus de compétences aux collectivités. Pour elle l'état persiste à vouloir conserver une présence et un rôle dans des domaines comme le RESEAU ROUTIER, le LOGEMENT ou le TOURISME."
CA BOUGE à nouveau : O.F. Mercredi 20 septembre 2017 :
Réunification : une manifestation et un débat. On marchera à nouveau dans les rues de Nantes le samedi 30 septembre pour le retour de la Loire-Atlantique au sein de la Bretagne historique à cinq départements. RDV fixé à 15h place de la Petite Hollande. Le matin, la fédération culturelle "Kendalc'h"(maintien, continuité en breton) organisera une table ronde : "La réunification de la Bretagne, A quoi ça va servir?" de 10h à 12h30 à la maison des syndicats, place de la gare de l'Etat (J.Michel Le Boulanger Conseil Régional Bretagne, Paul Molac député LREM, Rozenn Milin, Jean Ollivro, ...) Manifestation annulée par "Bretagne Réunie" suite à divers échanges écrits violents de groupes extrêmes qui ont la vive intention de scander des slogans racistes et xénophobes ou s'exprimant contre un système politique et économique. Cependant "44=Breizh" (Démocratie pour la Bretagne) appelle à se réunir au "Miroir d'eau" à 15H face au château des Ducs de Bretagne.
Ils étaient 200 à défiler dans le calme, portant haut les drapeaux bretons, mais aussi basques, catalans... les dissensions ont réduit les forces. "Il n'est pas question que le réunification déserte la rue" prévient Gaël Roblin, de "Breizhistance". "Notre combat pour l'unité territoriale de la Bretagne est une conquête démocratique" poursuit un porte-parole de 44=Breizh. Forcément le référendum en Catalogne inspire ces militants bretons qui réclament l'"autodétermination".
Ouf! de l'espoir? dans le dernier mensuel "Bretons" l'actuel président de l'Assemblée nationale, le nantais François de Rugy, annonce : "Je proposerai la réunification de la Bretagne"....
Lire en revue de presse ci-dessous "Entretien avec Romain Pasquier" (O.F. 28/09/17)
I - GENERALITES II - REVUE DE PRESSE
I - GENERALITES : Province, Départements, Régions économiques, Renouveau Culturel identitaire
Pour rappel : 1789/90 , l'Assemblée nationale issue de la Révolution française ordonne la division du royaume en 83 départements. L'objectif était de se rendre de n'importe quel village au chef-lieu en une seule journée de cheval. Le 26 février 1790 la Bretagne est divisée en cinq départements : Côtes-du-Nord (devenues Côtes-d'Armor en 1990), Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure (rattachée en 1956 aux Pays de la Loire et devenue Loire-Atlantique en 1957), et Morbihan.
Le 30 juin 1941 un décret du gouvernement de Vichy créa des "régions économiques". On regroupe alors Nantes avec Angers. Un pouvoir fort à Nantes ainsi qu'à Rennes fut privilégié.
" Certains" diront qu'une région incluant Rennes et Nantes aurait renoué avec l'ancienne province royaliste bretonne. D'autre part, les liens amicaux entre rennais et nantais furent réels en janvier 1789 aux Etats-généraux: l'école de droit de Rennes, à la tête de laquelle était Moreau (natif de Morlaix, ami de collège de Chateaubriand), avait envoyé quérir quatre cents jeunes étudiants de Nantes (pour rosser les aristocrates et " faire couler les premières gouttes de sang que la Révolution devait répandre...")... Alerte 04/10/17 La Cour d'appel de Rennes sera-t-elle amputée? Le député LR Marc Le Fur s'inquiète des informations concordantes et inquiétantes émanant de la conférence des bâtonniers. Un redécoupage de la carte judiciaire aurait pour conséquence d'amputer le territoire de la cour d'appel de Rennes en retirant Nantes et la Loire-Atlantique. Aucun gouvernement ne s'était, jusqu'ici, permis de s'attaquer à cette constante de l'histoire bretonne. Après avoir refusé la réunification aux Bretons lors du dernier redécoupage régional, le pouvoir central s'acharne donc à faire disparaitre toute trace administrative de la Bretagne historique."... Des réflexions sont actuellement menées....
Le "particularisme breton" devait aussi inquiéter, comme en 1870....
"D'autres" ajouteront que ce fut une décision prise dans un grand "désordre" dans une période particulière (comme le 2 juin 2014 avec l'épisode Jean-Marc AYRAULT! lire l'article ci-dessous)
Ces "régions économiques" furent dissoutes en 1945. Dix ans plus tard, en 1955, furent créées 22 régions dont les "Pays de la Loire" incluant Nantes.
Avec le "RENOUVEAU de l'IDENTITE BRETONNE" dans les années 1960/70 le désir de retour de la Loire-Atlantique en région "Bretagne" s'affirme de plus en plus. Les sondages sont favorables à cette idée avec 68% des habitants de Loire-Atlantique en 1999, 75% en 2001 et 77% en juin 2014.... Et les noms de lieux-dits, les évocations historiques, les collectages photographiques, les coutumes, les chants, les musiques et les danses des "Pays" du Croisic à Clisson sont autant de témoignages culturels et humains intégralement liés au passé de la Bretagne et à prendre en considération sans tarder à l'infini.....Pendant 1400 ans on a parlé breton dans le pays de Guérande. Puis 8 pluviose An II, une loi de la République exige que l'on nomme des instituteurs de langue française dans toute la Basse-Bretagne. Il faudra cependant attendre les années 1970 pour compter les derniers locuteurs bretons....
L'espoir fut la carte "Balladur" de 2009 qui proposait une Bretagne à 5 départements, Val de Loire/Centre, Poitou/Aquitaine, Auvergne/Limousin, ...
Supprimer à nouveau les "Régions"? Il convient de lire l'article O.F. du 4 janvier 2017 (ci-dessous) pour savoir qu'un parti politique (25% des intentions de vote) annonce son "désir de faire disparaître les Régions au profit des seuls départements" Exit Bretagne, Alsace,Bourgogne, Corse, Normandie, Picardie, Poitou-Charentes, ... Quelques lignes qui ne font actuellement aucun bruit dans les réseaux sociaux et la presse.
Bretons de Paris et LGV Rennes (01/07/2017) Aller à Paris pour la journée : 1H29mn lundi au samedi 7H35/9H04 ou +! (arrêts) du lundi au vendredi 5H36/7H47 - du lundi au samedi 6H52/8H47 et retour 20H56/22H24 ou 22H14/0H24 - Maison de la Bretagne 8, rue de l'Arrivée Montparnasse 01 53 63 11 50 9H30/18H00 et Bretons du monde Roissy? du lundi au vendredi 6H26/9H12 et autres - Toutes infos : www.voyages-scnf.(com horaires ou billet-train, train, lgv..)
O.F. lundi 28 août 2017: " Paris, caillou dans la chaussure d'En Marche! Pendant toute la campagne, le candidat (Macron) n'a eu de cesse de vanter les territoires en mouvement, de vouloir résoudre les "fractures territoriales". S'il a réalisé de tels scores en Bretagne, c'est précisément que sa campagne était teintée d'espoir girondin, faisait clairement confiance à l'Europe et rappelait que la France est riche de sa variété territoriale. En opposition à un FN obsédé par une échelle nationale unique et finalement de repli Macron a tenu un discours de la modernité.
Le 16 janvier à Quimper, il salue joyeusement la Loire-Atlantique comme étant bretonne, sans faire pour autant de promesses à ce sujet.... (facile!).... La machine parisienne semble aujourd'hui prendre le dessus (défense de la candidature française aux Jeux Olympiques de 2024. Pourquoi pas.... Il faut accélérer "le Grand Paris" (25 milliards). 63% des français les plus riches vivent à Paris et ont vu leurs revenus augmenter de 40% en 5 ans.La France reste un des deux ou trois pays organisés de la façon la plus inéquitable au monde. 70% des journalistes français, toutes les entreprises du CAC 40 y ont leurs sièges, 96% des opérations boursières y sont localisées, 70% du budget de fonctionnement du ministère de la Culture est alloué à la gestion de dix monuments, tous parisiens. E. Macron est piégé par l'héritage centraliste et devient un président normal et parisien comme les autres. Il ne faut pas aller beaucoup plus loin pour expliquer l'effondrement très soudain de sa cote de popularité (chute de 14 points à 40% d'opinions positives en août contre 54% en juillet). Point de vue par Jean Ollivro, géographe, université de Rennes 2
Eté 2017: dixit Emmanuel MACRON 19/04/17 "Apprentissage de la langue et de la culture locale dès l'école facilitée..." "Ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires" (même discours sans effet des prédécesseurs) . 23/03/17 : "améliorer le système à la marge mais sans réforme" 17/01/17 : "salue Quimper, le Finistère, L'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la Loire-Atlantique. Bonjour la Bretagne.Il faut préserver votre identité. Les Langues de Bretagne sont une formidable richesse." François de Rugy : "ça va de la régionalisation de la politique de l'emploi à la réunification de la Bretagne..."
O.F. dimanche 29 octobre 2017: "La Corse invitée d'honneur du Festival du Livre en Bretagne sur fond de crise Catalane. Le président d'honneur Jean-Guy TALAMONI, juriste de formation : "à tous les professeurs de droit constitutionnel qui font valoir que l'indépendance est illégale, nous répondons qu'il faut changer le droit à chaque fois qu'il s'oppose à la dignité des peuples". Il a aussi plaidé pour la "co-officialité des langues régionales" : "Paris ne veut pas en entendre parler, mais nous remettrons cette question sur la table inlassablement, parle que notre langue, c'est une partie de nous-même!". Yann PELLIET, organisateur de l'événement, a fait applaudir le petit Fanch de Rosporden, présent dans la salle, dont les parents ont essuyé un refus du tribunal de Quimper pour ajouter un tildé sur le "n" de son prénom. Christian TROADEC, maire de Carhaix, a clôturé l'inauguration en "dénonçant" une centralisation comme on n'en a jamais vu depuis trente ans contre l'Europe des peuples, celle qu'il appelle de ses voeux." Tony Le Pennec
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II - REVUE DE PRESSE "Réunification de la Bretagne historique" et articles divers:
MACRON : Girondin ou Jacobin? O.F. vendredi 29 septembre 2017 : "Les Régions en fronde contre le gouvernement : en septembre 2016 Manuel Valls avait annoncé la disparition de la DGF au profit d'un taux de TVA, plus sécurisée, au 1er janvier 2018, et l'attribution de 450 millions d'euros dès 2017. Douche froide au congrès 2018 à Orléans : Edouard Philippe confirme la TVA garantie pour les cinq ans à venir, que les Régions qui n'ont reçu que 200 des 450 millions promis pour 2017, recevront bien le solde en 2018. Mais c'est tout. "C'est un tour de passe-passe." s'est insurgé Loig Chesnais-Girard.
O.F. 25/10/17 : Les députés bretons amenés à s'unir: L'Alliance fédéraliste bretonne (AFB-EKB) et son président Jean-François Le Bihan appellent à l'union dans un courrier adressé à sept députés; avec la réunification de la Bretagne et la constitution d'un groupement des députés...
O.F. jeudi 28 septembre 2017 : "Bretagne: "Temps très durs pour la réunification" Une manifestation de "Bretagne Réunie" prévue à Nantes samedi est annulée. Des militants d'extrême droite et d'extrême gauche menaçaient d'en découdre. Entretien avec Romain Pasquier (Sciences Po Rennes) : Ils sont fous ces Bretons?: Le mouvement régionaliste nationaliste breton a toujours connu des tensions... Bretagne Réunie, à l'origine de la manifestation annulée, représente le mouvement breton de centre droit. Ses leaders sont des notables nantais, assez âgés. Ils ont été dépassés par des organisations plus radicales et plus créatives. Mais qui sont aux antipodes.... C'est un mouvement qui ne va pas bien. La question de la réunification n'est pas du tout en haut de l'agenda politique. En 2014/15, on a assisté à une crête de mobilisation avec la possibilité de voir une nouvelle carte régionale. C'est tombé à l'eau. On est à un creux et c'est à ce moment-là qu'éclatent les divisions. On voit des groupes plus jeunes, plus radicaux, plus mobilisés, capables d'aller à l'affrontement, de faire des coups, déborder "Bretagne Réunie" (le mouvement 44=Breizh, classé à gauche, a appelé à une autre manifestation, samedi, à 15H). Quand il y a de l'espoir, les guéguerres passent au second plan.... C'est une galaxie de petits groupes qui ne représentent pas grand chose.... C'est ce qui s'est passé dans le mouvement breton au début des années 1960. Il était dirigé par la droite. Il a été débordé par l'extrême gauche. Cela a abouti à la naissance de l'Union Démocratique Bretonne en 1964.... Le poids actuel de l'extrême droite chez les militants de la réunification? est-ce qu'ils sont plus nombreux qu'il y a dix ou quinze ans? Pas sûr. Avec les réseaux sociaux, on peut avoir l'impression d'une présence médiatique. Mais sur le plan électoral ils ne représentent absolument rien. Ca reste une nébuleuse militante assez informelle, peu structurée et peu aguerrie." recueilli par Thomas HENG
O.F. lundi 23 octobre 2017 : "Courrier des lecteurs : Bretagne Réunie : des sympathisants de tous bords.... il est faux de donner une quelconque orientation politique à Bretagne réunie, sauf peut-être l'absence d'extrémistes et de casseurs. De même il n'y a pas que des "notables nantais ou des personnes assez âgées". L'immense majorité des personnes attendues étaient des Bretons et des amis de la Bretagne qui manifestaient pour la réunification administrative. Ce sont des personnes représentant toutes les couches sociales et également beaucoup de jeunes (voir les précédentes manifestations) qui viennent pour une revendication précise : obtenir la réunification de la Bretagne comme la NORMANDIE l'a obtenue, ce qui pourrait permettre la création d'une vraie région VAL DE LOIRE. La décision d'annuler la manifestation a été prise à regret par les dirigeants de Bretagne Réunie. Bien sûr, elle ne fait pas l'unanimité des sympathisants" M. Daniel Coëtmeur, lecteur d'Ille-et-Vilaine.
OF. Dimanche 10 septembre 2017 : La réunification de la Bretagne, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne historique, avec ses cinq départements? Ca va, ça vient...Ses partisans ont pu se réjouir cet été, lorsque les organisateurs du Tro Breizh, le pèlerinage dont le parcours relie les villes des sept saints fondateurs de la Bretagne, au rythme d'une étape chaque année, ont annoncé que le prochain s'achèvera à Nantes. Il leur faudra faire preuve de patience. Ce sera en 2025... Didier GOURIN
O.F. Mardi 4 juillet 2017 : "Allocution du Président Macron face au Congrès réuni hier à Versailles : Conférence des territoires. Elle sera organisée "bientôt" afin de conclure avec nos territoires de vrais pactes girondins de décentralisation. Droit de pétition élargi pour mieux prendre en compte l'expression directe des Français. Il n'est pas opposé à un recours au référendum pour valider ces réformes des institutions."
O.F. Dimanche 2 juillet 2017 : "Jacques Maire, un député LREM parisien Hauts de Seine...breton", membre de la commission des affaires étrangères (proche de JY Le Drian ?...): "...Jacques Maire sera attentif aux conséquences du Brexit sur l'agriculture et la pêche, et totalement engagé dans la défense des langues et des cultures régionales...." Il parle même "encore un peu breton...". "La Bretagne est une région faiblement exportatrice, dont les créations ont une faible valeur ajoutée à l'international, estime-t-il. La Région bénéficie d'un terreau très volontariste, d'une forte capacité à travailler ensemble, avec de très belles initiatives, comme Produit en Bretagne, mais cela ne suffit pas pour être performant. C'est un sujet majeur pour l'emploi, que l'on peut améliorer." Jacques Maire est le fils du syndicaliste CFDT Edmond Maire, marié avec une finistérienne, fille de l'ancien maire de Saint-Nicolas-de-Redon. Il aura exercé une vie politique de 1995 à 2004 sur le secteur de Brest pour devenir Diplomate puis cadre international d'assurances.
O.F. Mardi 4 juillet : Les entreprises bretonnes misent sur l'Europe. 5ème Open de "Bretagne commerce international" à Saint-Brieuc : 70% des exportations s'effectuent en Europe (7,16 milliards d'euros) dont Allemagne (1,2), Espagne (0,984 ) et Royaume-uni (0,852); sinon Etats-Unis, Chine...avec 35% dans l'agroalimentaire. 3725 entreprises bretonnes concernées avec seulement 4% ayant entre 250 et 5000 salariés, plus de 50% moins de 10 salariés. "Nous voulons faire valoir nos compétences en cybersécurité", se projette LoIg Chesnais-Girard, président du Conseil Régional.
O.F. Mercredi 28 juin 2017: "...François de Rugy ou l'ascencion vers le perchoir : le député de Nantes vient d'être élu président de l'Assemblée nationale. Il n'a que 43 ans. Mais l'ex-écolo n'a rien du p'tit bleu si cher à l'épopée d'En Marche. C'est un politicien aguerri, un vrai pro qui assume son ambition et pilote sa carrière sans avoir peur de prendre des risques et des coups.... Amoureux d'Ouessant, l'île austère de ses vacances d'enfance.... Habitant Orvault, sur sa petite Volkswagen hybride, il a collé le "44-Breizh" à la place du logo des Pays-de-la-Loire. Une vieille fidélité bretonne qu'il affiche toujours. Mais on le voit surtout rouler en scooter ou à vélo, forcément. Adjoint de Nantes en 2001, "De Rugy c'était le lobby vélo".
O.F. vendredi 23 juin 2017: "Région : Loïg Chesnais-Girard, président annoncé : être au plus proche des citoyens,... de l'audace et de la création dans la culture comme dans l'économie (Jean-Michel Le Boulanger devient le 1er Vice-Président, toujours chargé de la culture, mais en plus de la démocratie régionale) et enfin le "dépassement" pour ne plus subir une géographie qui éloigne la Bretagne des grands bassins de l'économie européenne (nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse, diffusion du très haut-débit)."
O.F. jeudi 22 juin 2017:
- "Premier village Breizh 5 sur 5 en Loire Atlantique : L'association milite pour une Bretagne à 5 départements. "36 communes y adhèrent, reconnaissables aux 120 panneaux installés sur tout le territoire", explique Bertrand Nicolas, président venu de Perros-Guirec (22) à FAY-de-BRETAGNE (44). Yvon Ollivier habite le village de la Gandonnais. Il a été le premier à apposer une pancarte Breizh 5 sur 5 sur son habitation. Le bouche-à-oreille faisant, c'est tout le village qui l'a suivi..."
- Loïg Chesnais-Girard à la barre de la Région : une vocation précoce à Liffré (35) au début des années 1990 avec une association de jeunes. Juin 1995 : les deux listes lui proposent une place. Il choisit la liste de gauche. Maire en 2008, directeur de campagne aux régionales de 2015, il devient à 40 ans le plus jeune président en France d'une Région : "mon horizon est européen, décentralisateur et progressiste, en phase avec Emmanuel Macron, de gauche mais pas de gauche et de droite."
O.F.samedi 13 mai 2017 : "Les réformes marquantes du quinquennat Hollande : Le redécoupage des régions pour passer de 22 à 13 le 1er janvier 2016. La suppression des départements, annoncée par Manuel Valls en avril 2014, a toutefois été abandonnée. Les compétences des régions ont été renforcées par la loi NOTRe, au détriment des départements, mais les transferts ont été moins nombreux que prévus. Le processus prévoit une réforme des conseils départementaux en 2020 : maintien des départements en zone rurale, fusion avec la métropole ou fédération d'intercommunalités."
Loi NOTRe Nouvelle Organisation Territoriale de la République (7/8/15) permet de substituer à la clause de compétence générale des compétences précises confiées par la loi à un niveau de collectivité.
O.F. jeudi 11 mai 2017: "L'UDB avec Oui la Bretagne : elle entend contribuer à mettre la question territoriale au coeur de la campagne des législatives. Ses candidats seront membres de la plate-forme "Oui la Bretagne", un mouvement lancé en 2015, lors des élections régionales, avec la liste conduite par Christian Troadec qui a recueilli 6,71% des voix au premier tour. Oui la Bretagne présente dans les cinq départements de la Bretagne historique (37 circonscriptions) défendra "l'autonomie locale au service de la démocratie et de la transition écologique, l'égalité des territoires dans la répartition des services publics et des investissements, le respect et la reconnaissance de toutes les cultures, la construction d'une économie plus solidaire."
O.F. mardi 25 avril 2017 : "L'Union démocratique Bretonne , l'Anti-fédéralisme : aujourd'hui, la menace qui pèse sur la démocratie même, commande de faire barrage à Marine Le Pen qui est aussi la candidate de l'anti-fédéralisme, donc la candidate de l'anti-Bretagne."
O.F. mercredi 19 avril 2017 : "Langues régionales : trois candidats se prononcent. Emmanuel MACRON (En Marche) précise que "les moyens de l'expression des identités régionales seront accrus et l'apprentissage de la langue et de la CULTURE LOCALE dès l'ECOLE facilitée"; Philippe POUTOU (NPA) réaffirme "le droit des peuples et des travailleurs des régions de France à préserver leurs langues"; Benoit HAMON (PS-EELV) et Emmanuel MACRON (En Marche)s'engagent à faire ratifier par la France la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires..."
O.F. jeudi 23 mars : "les avocats du triptyque Europe/régions/intercommunalité: Macron, Fillon, Hamon. Ils souhaitent améliorer le système à la marge (Réunification de la Bretagne?), mais sans réforme. De l'autre le triptyque nation/département/commune. Eux abrogent les lois territoriales (et les Régions) et les traités européens..." Les positions sont désormais clairement annoncées.
et "Référendum imaginaire" de sortie de l'Europe : O.F. du 25 février 2017 : la Constitution ne prévoit pas de recueillir l'avis des français pour se soustraire à un engagement international. Il faudrait que l'Assemblée et le Sénat votent la mise en oeuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne... "O.F. samedi 4 mars 2017 : ....le projet de l'extrême droite : il est désastreux pour la France car sortir de l'euro, c'est sortir de l'Union européenne et la tuer du même coup. Le franc nouvelle manière correspondrait à une dévaluation de 25% disent les experts, soit 25% de perte pour les économies des Français. Bonjour la déception et la colère!" Editorial par François-Régis Hutin.
"Revoir le périmètre de l'Etat?" O.F. mercredi 1er mars 2017 : "Il faut réduire les dépenses publiques!.... Une nouvelle phase de décentralisation?.... Transférer au secteur privé certaines fonctions assurées par les collectivités publiques. On demanderait moins aux contribuables et plus aux consommateurs... Le moment n'est-il pas venu de recomposer l'Etat et de la rendre plus efficace, en entamant une nouvelle phase de DECENTRALISATION de bon nombre de ses fonctions au profit des REGIONS?" Point de vue éditorial par Yves MORVAN, Professeur émérite des universités.
"Le Petit livre des Régions" : (O.F. mercredi 15 février 2017) il propose une carte avec 16 régions comprenant une Bretagne à cinq départements. Juste 24 pages pour seulement 3 euros. Le géographe Jacques Lescoat livre ses réflexions pour dire que la récente réforme territoriale n'a pas respecté la géographie de la France, son histoire, ou tout simplement le bon sens. "Une absence de culture, voire une ignorance coupable, a produit un tel découpage" éditions FinisterrE, disponible près de l'auteur :
Nouvelles Manifestations à CARHAIX Samedi 24 OCTOBRE 2015 deompdei.bzh ,puis nouvelle grande manifestation à NANTES Samedi 24 SEPTEMBRE 2016 (avant les élections présidentielles), faisant suite à celle des 40.000 manifestants de 2014.Info: www.bretagnereunie.bzh 06.82.67.19.46 3, rue Harrouys BP 49032 44090 NANTES/NAONED cédex - Pétition actuelle à signer: 100.000 pour représenter 10% des électeurs de Loire-Atlantique, demander le "droit d'option" et permettre au département de changer de région. Janvier 2017 : déjà 20.000 signatures.....
REVUE DE PRESSE OUEST-FRANCE (et autres..)
O.F. lundi 20 février 2017 : "Des candidats 100% Bretagne" : Législatives. Ils seront en lice dans la Bretagne historique en espérant dépasser le classique duel droite/gauche. "100% la force éco-citoyenne" c'est la Fédération, au plan national, de 28 mouvements et partis politiques (le Parti lorrain, l'Alliance écologiste indépendante, le Parti des citoyens républicains,...) A l'échelon Région historique des candidats se présenteront avec l'étiquette "100% Bretagne" : le Parti breton, l'Alliance fédéraliste bretonne, la section bretonne du Parti fédéraliste européen, la plate-forme "En-Avant Bretagne"...avec "la Bretagne à cinq départements, une gestion directe par les Régions des fonds européens, une régionalisation innovante du système éducatif, ...).
O.F. jeudi 2 février 2017 : "Breizh 5/5 passe à la vitesse supérieure: l'association milite pour une Bretagne à cinq départements. Les 29 communes bénéficieront de tarifs préférentiels via "Produit en Bretagne".... Ses panneaux routiers sont déjà apposés dans 29 communes (deux en Ille-et-Vilaine : Guipel et Langouët). "Devant l'échec constaté lors de la dernière réforme des régions, nous avons souhaité aller de l'avant avec pragmatisme" explique Bertrand Nicolas Président de Breizh 5/5." www.breizh-5sur5.bzh
O.F. mardi 17 janvier 2017 : "3 500 personnes pour Macron à Quimper" : Le "Troisième homme" de la présidentielle monte à la tribune quimpéroise, accompagné d'un couple de sonneurs, biniou et bombarde. C'est un Emmanuel Macron plus girondin que jamais qui salue "Quimper, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes-d'Armor, la Loire-Atlantique. Bonjour la Bretagne". "Il faut préserver votre identité. Un Breton, c'est un enraciné. Les Langues de Bretagne sont une formidable richesse. Leur enseignement doit être encouragé et accompagné... Kemper, cela veut dire confluent en breton. Et nous sommes un mouvement de confluent..."
"François de Rugy : "vous proposez de ratifier la charte des langues régionales. Clin d'oeil aux partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne? ..."(Thierry Richard) : "C'est un tout, ça va de la régionalisation de la politique de l'emploi à la réunification de la Bretagne, en passant par le transfert de compétences des universités aux Régions. Je crois aux Régions. On peut s'appuyer sur un sentiment d'appartenance pour avoir des projets de territoire forts, de la solidarité et de la proximité, donc de la démocratie. C'est le Conseil départemental qui me semble devoir disparaître au profit des intercommunalités et des régions."
O.F. dimanche 8 janvier 2017 : "Les priorités du nouveau Président du Conseil Culturel de Bretagne Bernez Rouz: intensifier les échanges culturels entre la Bretagne administrative et la Loire-Atlantique. Une "réunification culturelle", à défaut d'une réunification territoriale; autre enjeu, le numérique pour la culture. L'exception culturelle de la Bretagne en France (quantité de festivals, multitude d'associations dont certaines fédèrent des milliers de membres, défense farouche de ses langues et traditions, ouverture aux cultures du monde qui apporte d'inégalables rencontres, ...) fait qu'elle est la seule Région métropolitaine à avoir installé, en 2009, un Conseil culturel, assemblée consultative du conseil régional : spectacle vivant, musées, danse, art contemporain, patrimoine maritime, recherche universitaire ou audiovisuel.... Le Conseil va prochainement rendre un travail sur le poids économique de la culture en Bretagne..."
O.F. mercredi 4 janvier 2017: "La Bretagne en bref : Régions : Christian Troadec contre le Front national. "Supprimer la Région"! en tant qu'échelon administratif, c'est l'une des propositions de Marine Le Pen, candidate à la Présidentielle. "L'hostilité de Marine Le Pen à l'égard des langues et cultures régionales était connue. Elle vient d'ajouter une nouvelle saillie à l'arsenal délirant de son programme en préconisant purement et simplement la fin des Régions! exit donc la Bretagne, le Pays Basque, la Corse, la Savoie, l'Alsace" dit ainsi Christian Troadec, répétant que l'échelon régional reste, pour lui "le plus pertinent pour bien gérer les territoires." suite... O.F. samedi 7 janvier 2017 (visite dans l'Eure) :"La présidente du Front national a redit l'importance des communes et des départements et sa volonté de supprimer les Régions."
O.F. dimanche 11 décembre 2016 : "L'AJONC" devient la plante emblème de la Bretagne : sa fleur à cinq pétales, une par départements bretons", "Lumineux au soleil, résistant aux éléments et attaché solidement au sol. Symbole de la tenacité des Bretons, mais aussi de leur sensibilité", qui s'y frotte s'y pique!", "Coeur d'or et épine d'acier de la Bretagne" (Anjela Duval)...Tous les pays celtiques ont leur plante emblème : trèfle en Irlande, fuschia à l'île de Man, l'ajonc en Cornouailles, le chardon en Ecosse et le cennin (mot désignant à la fois le poireau et la jonquille) au Pays de Galles. La Bretagne était reconnue par une figure du monde animal, l'hermine. L'Institut Culturel de Bretagne a voulu combler ce manque en proposant aux Bretons de se choisir un végétal. 800 internautes ont proposé ajonc (207 voix), bruyère (96), genêt (74), hortensia (74), blé noir (24)... Trois variétés d'ajonc (ulex en latin) sur 20 recensées sont présentes en Bretagne : l'ajonc d'Europe, l'ajonc nain (ulex minor) et l'ajonc de Gall (Ulex galli en latin, lann vrezhonek en breton). L'ajonc de Gall doit son nom au botaniste morbihannais Nicolas Joseph Le Gall (1787 - 1860) qui l'avait identifié. C'est le plus facile à styliser pour représenter graphiquement le nouveau symbole de la Bretagne... Différent de Cornouailles! L'ICB songe déjà à solliciter des artistes et à organiser un concours de photos pour populariser l'ajonc-emblème.
O.F. vendredi 18 novembre 2016 : "La primaire de la droite et du centre : le redécoupage des régions : "Il a été fait de manière "ahurissante", accuse NKM. Elle souhaite "plus d'initiatives locales" sur l'organisation et se dit favorable à des référendums locaux, par exemple sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne." Alain Juppé revendique lui aussi le "droit à l'expérimentation." Nicolas Sarkozy interrogera les grandes régions pour "savoir si elles veulent continuer ensemble ou se séparer."
O.F. dimanche 25 septembre 2016 : "Breizh manif" : moins nombreux mais déterminés. De 3 000 à 10 000 personnes à Nantes. A l'entrée de la place, des containers remplis de pancartes. Au choix : "Bretagne réunifiée = développement économique" "Vivre, décider, travailler en Bretagne réunifiée", "Bretagne, pays d'Europe", ... Depuis, la réforme territoriale est passée par là. La Bretagne n'a pas disparu de la carte, mais elle demeure "amputée de la Loire-Atlantique". C'est dans ce contexte que les militants se sont réunis pour "interpeller, cette fois, les élus et les candidats aux futures élections législatives et présidentielles". Nettement moins nombreux, mais toujours aussi déterminés "Ce qu'une loi a changé, une autre loi peut le faire." PETITION POUR UN REFERENDUM : les prises de paroles se succèdent pour dénoncer "le déni de démocratie du gouvernement" et demander l'organisation d'un référendum sur la réunification de la Bretagne. Et, plus précisément, un assouplissement du droit d'option, permettant à un département de rejoindre une région voisine. A la suite de Jean-François Le Bihan, président de Bretagne réunie, de nombreux élus ont réaffirmé cette volonté."
"L'UDB dénonce les "fascistes". L'Union Démocratique Bretonne a quitté la manifestation pour "marquer son refus d'accepter l'extrême droite dans le rassemblement et appelle Bretagne Réunie à se démarquer clairement de ce groupe provocateur"." Une petite centaine de manifestants extrémistes ont crié des slogans racistes, certains en faisant des saluts nazis!"
O.F. jeudi 22 septembre 2016 : "Réunification : une Breizh manif samedi : les partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne manifesteront à Nantes, samedi. En 2014, ils étaient des milliers dans les rues de Nantes pour "empêcher la disparition de la Bretagne dans une "région Ouest" comme a disparu l'Alsace dans une "région Grand Est". A l'appel de "Bretagne Réunie" les partisans du rattachement à la Loire-Atlantique, "un département qui affirme son caractère breton dans toutes ses dimensions", à la Région Bretagne, manifesteront à nouveau à Nantes samedi. Une PETITION a été lancée. "Depuis le 1er janvier 2016 la loi autorise un département à changer de région dans le cadre du droit d'adoption. Afin d'obliger le conseil départemental à organiser une consultation des électeurs de Loire-Atlantique sur ce droit d'adoption, nous devons réunir 100.000 signatures.", explique "Bretagne Réunie. Manifestation samedi 24 septembre, à 15H, place de la Petite-Hollande, à Nantes. Co-voiturages et bus. La Confédération des cercles celtiques Kendalc'h, qui appelle également à la mobilisation, annonce le déploiement d'un gwenn-ha-du géant"
O.F. mardi 20 septembre 2016 : "NANTES - RENNES" : bientôt une coopération touristique : Nathalie Appéré, maire de Rennes, Emmanuel Couet, président de Rennes métropole, et Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes métropole, se sont retrouvés vendredi dernier à Nantes pour des coopérations d'expositions, des partenariats entre théâtres, musées ou archives, des projets artistiques en lien avec l'axe Nantes-Rennes. Egalement travail commun en matière touristique en direction des clientèles étrangères. Création d'un parcours touristique intégrant les deux métropoles, mais également Saint-Malo et le Mont Saint-Michel...." Et si la "réunification" renaissait à partir de la Culture et du Tourisme?
En attendant , à ce jour sur le quotidien, pas un mot de la manifestation du samedi 24 septembre à Nantes.......
suites....temps maussade et question ambiguë: réponses des 2 maires O.F. samedi 22 octobre 2016 : "La grande région Bretagne-Loire, vous la croyez encore possible? N. Appéré : la question du périmètre des régions est derrière nous. L'essentiel ce sont les coopérations que nous sommes capables de nouer entre nos entreprises, nos universités, nos métropoles...Nos ambitions doivent être européennes. J. Rolland : J'étais favorable à la fusion de nos deux régions. Maintenant, il ne faut pas attendre les décisions venues de Paris pour créer les conditions de rapprochements sur le terrain."
O.F. vendredi 8 juillet 2016 : "Osons l'émancipation des régions" : le modèle jacobin nie ce qui fait les particularités de nos régions, ce qui constitue leur identité, comme leurs cultures, leurs langues, leurs façons de concevoir la vie en société, leur histoire, leurs traditions et leurs façons d'innover, de s'insérer dans l'Europe et de regarder le monde...il faut libérer les énergies dont nos peuples et nos régions sont capables. A cet égard la candidature à la présidentielle de Christian TROADEC tombe à pic pour enfin sortir de l'immobilisme qui prévaut à Paris...Jean-Yves Le Drian n'avait-il pas dit : "Pourquoi le Président du conseil régional ne plaiderait-il pas un statut spécifique adapté à des régions très identifiées comme la Bretagne?" et Jean-Jacques Urvoas : "le renforcement du poids politique de notre région Bretagne se révèle absolument fondamental" , page "Réflexion"
O.F. samedi 15 mars 2016 : "Produit en Bretagne" : Les réponses de Le Drian : sur la Bretagne à cinq départements : "Je n'ai pas changé d'avis, je suis pour. Lors de la réforme territoriale, certains étaient pour le grand ouest mou, pas moi. Et la Bretagne a gardé son nom... La mondialisation? C'est une chance pour la Bretagne. C'est notre différence qui fera la différence." Forte de 360 entreprises qui emploient près de 110.000 salariés en Bretagne et en Loire-Atlantique, l'Association est devenue une référence en France et en Europe. Le président sortant - Jakez Bernard a insisté sur l'importance de la culture..."C'est elle, et l'image de la Bretagne qu'elle véhicule, qui porte les produits et les services de nos entreprises." On l'annonce prochainement dans l'entourage proche du président du Festival interceltique de Lorient. Loïc Hénaff, 44 ans, leader français de pâtés en conserve, et seul candidat, a été élu hier Président de Produit en Bretagne dans une salle comble au Quartz de Brest avec près de 1.100 personnes.
O.F. samedi 27 février 2016 : "La Bretagne en bref : un groupe de travail sur la réunification.
Un groupe de travail va se mettre en place au conseil régional. Il travaillera sur la réunification, le retour au sein de la Bretagne de la Loire-Atlantique. C'est ISABELLE LE BAL, élue CENTRISTE de QUIMPER, qui en a fait la proposition lors de la session de l'assemblée régionale sur les orientations budgétaires. "Il s'agit de construire la Bretagne contemporaine" a-t-elle insisté, profitant aussi de ce début de mandat de la nouvelle assemblée pour relancer ce débat sur la réunification."
O.F. jeudi 18 février 2016 : "Deux référendums pour le prix d'un. C'est ce que propose l'UDB, l'Union Démocratique Bretonne. Elle suggère que l'organisation d'un référendum (ou consultation) sur le projet du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes soit aussi l'occasion d'en organiser un second sur la réunification, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. "Cette question reste présente dans le débat public et dans les mobilisations populaires depuis un demi-siècle. Elle est tout aussi légitime...."
Le fameux article à lire : O.F. mercredi 25 novembre 2015 : "Le projet de réforme des collectivités territoriales suggéré par Edouard BALLADUR, en 2008, avait suscité un vif espoir chez les défenseurs d'une Bretagne retrouvant ses limites historiques.Mais la loi réformant les collectivités territoriales, votée le 16 décembre 2010, écartera toute évolution.Le texte rendait politiquement impossible une adhésion du département de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative puisque ce "droit d'option" était subordonné à l'accord du conseil régional des Pays-de-Loire. La loi repasse en 2014, sous François HOLLANDE avec deux ministres de poids l'ex-président de Région Jean-Yves LE DRIAN et Marylise LEBRANCHU, précisément en charge de la réforme territoriale... Le 2 juin 2014, à 17H30, la BRETAGNE EST REUNIE! Mais à 18H30, à la suite d'une intervention attribuée à l'ex-Premier ministre Jean-Marc AYRAULT, Bretagne et Pays de la Loire fusionnent. Un scénario dit du "pire" que Jean-Yves LE DRIAN parviendra à faire écarter, sans toutefois obtenir la réunification qu'il appelait depuis longtemps dans ses voeux.....Tous les sondages réalisés depuis une vingtaine d'années penchent pour une Bretagne à cinq départements, quelle que soit la région ou le département d'appartenance des personnes interrogées. Dernière enquête fin juin 2014 : 67% favorables au rattachement et 77% en Loire-Atlantique. Refus obstiné des politiques de droite comme de gauche pour une consultation directe des populations concernées....."
O.F. mardi 24 novembre 2015 : René LOUAIL, liste Europe Ecologie-les Verts : "Nous sommes indignés du récent rejet de la Charte des langues régionales au Sénat, qui montre que la droite comme la gauche n'ont pas la volonté de reconnaître les cultures régionales."
Elections Régionales 2015 : au programme de la liste marclefur2015 .bzh :...".le gouvernement socialiste nous a refusé la Bretagne à 5 avec Nantes et la Loire-Atlantique, condition incontournable pour le dynamisme économique de la région, la vocation européenne et internationale de la Bretagne." Le programme : "priorité N°8 : réunifier la Bretagne", région alors de taille européenne avec un poids économique suffisant pour attirer les sièges sociaux, des emplois et garder une plus grande part de nos jeunes diplômés. Chaque candidat s'y est personnellement engagé." Voeu pieux? sachant que le Sénat majoritaire de droite bloque tout?
O.F. vendredi 30 octobre 2015: "La charte des Langues rejetée" : Déni de démocratie". estime Kevre Breizh, la Fédération des associations culturelles de Bretagne, à la suite du rejet, par le Sénat, de la Charte européenne des langues régionales. "Un rejet aujourd'hui porté par une majorité de droite, mais aussi, une ratification que la gauche a esquivée lorsqu'elle était majoritaire au Sénat.", rappelle la Fédération, notant que seuls quatre sénateurs issus des départements de la Bretagne historique ont enterré la charte, contre quinze qui y étaient favorables. Pour Kevre Breizh, ce débat "révèle un profond clivage entre, d'une part, les tenants d'une république archaïque, jacobine et communautariste, repliée sur sa langue unique et ses frontières nationales, sous l'emprise croissante des thèses de l'extrême droite, et, d'autre part, ceux qui défendent une vision pluraliste, ouverte sur la diversité de ses territoires, de ses langues, de ses cultures, comme sur l'Europe et le monde, dans le respect des droits humains fondamentaux de ses citoyens."
O.F. dimanche 25 octobre 2015 "Identité bretonne : 2000 manifestants à Carhaix". Cinq meetings étaient organisés, hier, dans l'Hexagone pour réclamer une reconnaissance des langues et cultures régionales (Metz, Ajaccio, Montpellier, Bayonne). Les Bretons y ont ajouté la question de la réunification.
"Le mépris, ça suffit! Nantes en Bretagne! ou encore, élus, arrêtez de trahir!" scandaient, hier, à Carhaix, un cortège d'environ 2000 personnes, accompagné de sonneurs et de choeurs bretons. "Un statut pour nos pays, un statut pour nos langues et nos cultures". La banderole "Nantes en Bretagne" était celle derrière laquelle s'étaient rangées les personnalités politiques présentes, dont Marc LE FUR, René LOUAIL et Christian TROADEC, têtes de listes aux élections régionales. "En Loire-Atlantique, on a beaucoup de cercles bretons. Cette culture, elle vit chez nous."
O.F. samedi 24 octobre 2015 : le sondage BVA : La Bretagne n'a pas fusionné avec les Pays de Loire : 59% des Bretons apprécient. Pour autant le sondage n'évoque pas la réunification et la Bretagne à cinq départements avec la Loire Atlantique dont les partisans restent sur leur faim....
O.F vendredi 23 octobre 2015 : sondage BVA : 1er tour 37% n'ont pas exprimé d'intention de vote! Républicains/UDI/Modem 30%, PS Radicaux de Gauche 26%, "Oui, la Bretagne" Christian TROADEC 9%, Breizhistance 1%, "Notre chance, l'indépendance" 1%
O.F. jeudi 3 septembre 2015 : Une affiche électorale qui incite à cliquer sur le site "Oui-la-Bretagne.bzh" présentée par Daniel CUEFF, le maire de Langouët, au nord de Rennes. Il explique à Guipry qu'il s'agit de rassembler les témoignages et les idées de tous ceux qui souhaitent que la Bretagne prenne davantage son avenir en main et soit plus attentive à ses richesses et à ses territoires. Lire "La Bretagne un horizon démocratique pour notre République" édité par Le Temps Editeur.
le combat continue avant les "Elections Régionales"
1 - La Réunification de la Loire Atlantique à la Bretagne et la manifestation du samedi 27 septembre 2014 à Nantes.Et désormais les suites... Revue de presse "Ouest-France" -
Régionales décembre 2015 :
1 - La réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne Historique.
Le décret de Pétain en juin 1941 a servi de précédent pour séparer la Loire-Atlantique de la Bretagne. Malgré les promesses de réparation dès 1945, rien ne change. La création des circonscriptions d'action régionale (1955) puis celle des régions actuelles (1972) maintiennent l'amputation malgré les protestations des élus. Aujourd'hui plus des 2/3 des habitants de la Loire-Atlantique et du reste de la Bretagne sont favorables à la réunification. La Loire-Atlantique est un département breton de façon indiscutable au titre de l'Histoire et au titre de l'identité culturelle.
Bretagne à 5 : "En 1986, un sondage, réalisé à la demande de FR3, révèle la permanence de la revendication pour la réunification. La majorité des personnes interrogées, en Loire-Atlantique, plutôt ou tout à fait favorable au rattachement (63%). Le plus fort pourcentage est obtenu dans le sud du département (67%), ce qui laisse penser que la démarcation entre Bretagne et Vendée au niveau de l'identité régionale n'est pas la Loire, mais coïncide bien avec la limite départementale.... La représentation d'une Bretagne à cinq départements émerge également du référendum de 1993 sur le Traité de Maastricht : l'homogénéité du vote breton, Loire-Atlantique comprise (60% de "oui"), est à comparer au vote hétérogène et différent des Pays-de-la-Loire." Ar Men" janvier 1998. En 2015, force est de constater que la vitalité identitaire bretonne s'exprime avec jeunesse et vigueur de Saint-Nazaire à Guérande, Le Croisic et Batz-sur-mer...même si on prend plaisir en pays de veuzes à faire cohabiter le "Branle de Noirmoutier" ou les ronds de "Yeu" avec les "maraîchines" et "bals paludiers"...
"La Charte Culturelle Bretonne"signée par la France de Valéry Giscard d'Estaing en 1977 admet bien la Loire-Atlantique en Bretagne. La charte implique d'assurer à la langue bretonne et au parler gallo les moyens nécessaires à leur développement, de promouvoir la vie culturelle locale.
D'autre part, parmi les "Promesses oubliées"à mi mandat par François HOLLANDE : "la Ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires".
En cas d'accord la Bretagne réunifiée se classerait au 4ème rang des régions françaises pour la population (4,4 millions d'habitants), la Normandie (3,3), le Val de Loire (4,2) et le Poitou-Charentes (2,4). contact@bretagne-réunie.org www.bretagne-reunie.org 0682671946. O.F. mardi 18 novembre :" La carte des inégalités : le budget du Pays de Galles est de 19 milliards d'euros, celui de l'Ecosse de 32 milliards. Celui de la Bretagne? 1,4 milliards d'euros" A lire dans l' Atlas des mondes celtiques" Coop Breizh
Articles de presse"Ouest-France" :
élections départementales 22/29 mars et à venir ... régionales.
O.F. mercredi 8 juillet Christian Troadec fédère les régionalistes. Un petit pupître devant la gare d'Auray' un discours deja rodé et un slogan 'Oui' la Bretagne' Breizh evel just' 'Vivre decider et travailler au pays'C'est de la que partira le 10 juillet une marche vers Saint Brieuc. Appel large aux électeurs qui ont deja choisi l abstention ou le vote extrême. Ses premiers boulets rouges sont adresses a la droite et au PS qui porte l'entière responsabilité de la non réunification de la Bretagne et du non retour de Nantes dans la Bretagne administrative. Un affaiblissement scandaleux du potentiel économique de la Bretagne voulu par Paris.
O.F. dimanche 28 juin : Le Parti Breton avec Troadec : "En 2010, le Parti Breton "classé comme un parti indépendantiste modéré" était allié à Christian Troadec. Mais cette fois le rassemblement se veut plus large : sur la Bretagne à 5 ou la langue, nous pouvons nous retrouver autour d'un programme porteur d'idées neuves, en matière de décentralisation notamment.
O.F. dimanche 21 juin: "Panneaux pour la Bretagne à 5" Le premier panneau finistérien pour une Bretagne réunifiée sera posé en entrée de ville à Guipavas, le 29 juin. Suivront : Langouët (35), Blain (44), Trévou-Tréguignec (22) et la Chapelle-Caro (56).
O.F. jeudi 11 juin : Jean-marie BAYLET Président du Parti radical de gauche : "...Nous n'aurions pas mené la réforme des régions comme elle l'a été. Pourquoi une Bretagne à 4 départements et Languedoc-Midi-Pyrénées avec 13 départements?.... La décentralisation reste inachevée.... Il y a encore beaucoup trop d'énarques à prendre des décisions éloignées des réalités locales."
O.F. mardi 2 juin : "Les régionalistes rêvent d'un accord historique. L'Union démocratique bretonne (UDB) pourrait rejoindre la liste "Bretagne nous te ferons" de Christian TROADEC aux élections de décembre. Si les régionalistes partent unis, ce sera du jamais vu depuis 50 ans.L'exemple d'unité des nationalistes écossais de centre gauche autour du Scottish National Party (SNP) en fait rêver plus d'un. Rejoignent la liste : Breizh europa de Caroline OLLIVRO, le Parti Breton présidé par Yves PELLE et le Mouvement Bretagne et Progrès (MBP) de Christian TROADEC, le conseiller sortant Daniel CUEFF (Bretagne Ecologie). Les militants UDB votaient pour ou contre ce week-end. On attend les résultats officiels.Le 8 mai près des deux tiers des militants UDB, les plus jeunes surtout, ont déjà voté pour une liste qui fédère les régionalistes.
"Votations citoyennes" O.F. dimanche 3 mai 2015 : "L'association Dibab-Décidez la Bretagne" organise des consultations locales concernant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne et la fusion des conseils départementaux et régionaux. Elle lance une nouvelle opération, dans huit communes,. Le 7 juin, Nozay et Rougé (44), Chevaigné (35), Plounévez-Moëdec (22), Riantec (56), Commana et le Cloître-Saint-Thégonnec (29).Les habitants du Petit-Auverné (44) voteront le 14 juin.
I - O.F. vendredi 24 avril 2015 : "Présidentielle : l'UDB évoque un candidat régionaliste" Une candidature régionaliste et fédéraliste, qui serait soutenue par les partis régionalistes, regroupés au sein de la fédération "Région et Peuples Solidaires". "Après une réforme territoriale complètement déconnectée des aspirations populaires et de leur expression démocratique, il devient essentiel de faire entendre une voix plus juste et plus respectueuse des populations que celle du centralisme qui prévaut depuis la monarchie", dit l'UDB.
II - O.F. vendredi 10 avril 2015 : "ChristianTroadec, candidat à la présidentielle 2017", le maire de Carhaix, leader des Bonnets rouges en 2013, se lance dans un tour de France (Alsace, région sacrifiée dans le cadre de la réforme territoriale, Catalogne, Pays Basque, Corse, Occitanie, ...). Il lui faut 500 signatures d'élus venant de 30 départements différents. "Il faut que le poids des régions pèse sur la prochaine présidentielle et engage la France sur la voie d'une véritable régionalisation. L'Etat français, centralisé, au contraire de toutes les grandes nations européennes, est aujourd'hui sclérosé, replié sur lui-même et a peur de toutes les initiatives qui ne viennent pas de Paris."Christian GOUEROU
III - O.F. vendredi 10 avril 2015 : "Union européenne : pour l'eurodéputé "Verts" Yannick Jadot se qualifiant de"souverainiste europééen", "l'idée européenne doit continuer à nous faire rêver. Il faut trouver le bon niveau. Peut-être l'Europe des régions?"
IV- O.F. jeudi 9 avril 2015 : "Réunifier la Bretagne?" C'est le titre de l'ouvrage piloté par l'Association "Géographes de Bretagne". Il porte aussi ce sous-titre : "Région contre métropoles". L'ouvrage rassemble ainsi plusieurs contributions d'universitaires et d'enseignants. Ils évoquent l'immense gâchis, à leurs yeux, de la réforme territoriale. Et leur espérance déçue de la réunification de la Bretagne.. Mais aujourd'hui, c'est aussi la question des métropoles et de leur complémentarité avec la collectivité régionale qui les préoccupe (Skol Vreizh, 159 pages, 13 Euros).
V- O.F. jeudi 2 avril 2015 : "Régionales : le Parti breton pour une "large alliance". Au lendemain des élections départementales, Emile GRANVILLE salue comme un "exemple montrant la voie" l'élection de binômes régionalistes dans le Finistère et le Morbihan. "Les régionales, par leur mode de scrutin proportionnel, permettant d'espérer une participation au pouvoir régional", estime Emile GRANVILLE, appelant à "une large alliance des forces démocratiques bretonnes dans une liste autonome bretonne". Pour le Parti breton, "nous ne pouvons plus nous permettre la division et perdre six ans de plus. L'UDB a toute sa place dans cette alliance," écrit-il.
VI- O.F. samedi 28 mars : Châteaugiron "Voeu de rattachement de la Loire-atlantique à la Bretagne par le conseil municipal". "
"il est important que les conseillers municipaux se prononcent à l'aube d'élections régionales. Lors du découpage effectué par le Parlement en 2014, l'occasion a été manquée de réunifier la Bretagne qui aurait permis ainsi de répondre à l'ambition d'une région forte à l'échelle européenne. Une Bretagne à cinq départements se hisserait au 22è rang des régions européennes. Renforcée sur le plan démographique et économique, la Bretagne deviendrait ainsi la première région agroalimentaire d'Europe, disposant de six pôles de compétitivité", a souligné Françoise GATEL.
VII - O.F. jeudi 5 mars : Manuel Valls : le Parti breton parle d'une visite "folklorique". Emile Granville, porte-parole du Parti breton, constate que la venue de Manuel Valls n'a vu "aucune annonce fracassante pour la Bretagne. Dans la panoplie des valeurs républicaines, la disparition de la Bretagne par la fusion avec la région des Pays de loire demeure toujours en bonne place, farouchement défendue par la très grande majorité du PS breton. La Bretagne, pour eux, c'est folklore et compagnie"
VIII - Alan Stivell tacle Manuel Valls en catalan
Le premier ministre était à Betton pour soutenir les candidats du PS engagés pour les élections départementales. Alan Stivell, qui habite la commune, n'a pas voulu rater l'occasion pour lui adresser un message en catalan, la Catalogne étant le berceau de Manuel Valls. Alan Stivell évoque, bien sûr, la réforme territoriale qui n'a pas abouti à la réunification avec le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.
"Vous avez refusé aux Bretons (Nantais compris ) la liberté de décider de notre réunification. Vous allez perdre beaucoup de voix ici. Vive la Bretagne malgré vous!" a donc écrit Alan Stivell à l''intention du premier ministre.
IX - jeudi 12 février 2015 : "Breizh Europa" veut la supression des départements.
Caroline OLLIVRO soutient, pour les élections départementales, les listes "Nous te ferons Bretagne", attachées à la disparition du département au profit d'une Région bretagne réunifiée, et disposant de plus grands pouvoirs. "Breizh Europa" sait que seules ces listes sont à même de rationaliser une administration territoriale d'un autre siècle. Le département est un effet une pièce du mille-feuille administratif, lourde et coûteuse, véritable frein au dynamisme économique de la Région.
Dans les cantons où les listes "Nous te ferons Bretagne" ne sont pas présentes, "Breizh Europa" appelle en priorité à faire barrage au Front National et à sanctionner tous les ennemis de la réunification bretonne, d'une manière générale."
X - Les nominés des prix "Blanche Hermine" et "Duguesclin"
O.F samedi 21 février : "Ce samedi à Nantes, c'est la romancière Irène FRAIN qui annoncera les premiers lauréats des prix de la société civile. Il s'agit de distinguer des Bretons qui ont, d'une part servi les intérêts de la Bretagne, et de l'autre joué contre le camp breton.
Pour cette première édition, la "réunification de la Bretagne" a été le fil conducteur. Sans surprise apparaissent les noms des députés Paul MOLAC, François de RUGY, Marc LE FUR et Thierry BENOIT pour le prix "Blanche Hermine". Le public a ajouté le nom de Corinne NICOLE, déléguée du personnel chez Tilly-Sabco, leader des "Bonnets Rouges".
Pour le prix Duguesclin sont en compétition Jean-Marc AYRAULT, les ministres Jean-Yves LE DRIAN et Marylise LE BRANCHU, ainsi que le député Jean-Jacques URVOAS.
"Régionales" : l'incertitude Jean-yves LE DRIAN.
Certains le trouvent "moins déterminé". Le député finistérien Jean-Jacques URVOAS veut bien admettre que "personne n'est irremplaçable". Pour le cas où... Il n'en voit que deux. Claudy LEBRETON, Président du conseil général des Côtes-d'Armor, qui s'apprête à quitter l'assemblée départementale et la Morlaisienne Marylise LEBRANCHU, ministre de la fonction publique et de la réforme territoriale, dont le projet de loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République arrive à son terme."
résultats : "Blanche Hermine" Paul MOLAC
"Duguesclin" Marylise LEBRANCHU
1°) OF vendredi 26 décembre 2014 : "Des centristes pour une Bretagne à cinq" - "Give me Five" - Mercredi, cinq parlementaires centristes (UDI) Thierry BENOIT, député d'Ille-et-Vilaine, et quatre sénateurs Françoise GATEL (Ille-et-vilaine), Joël GUERRIAU (Loire-Atlantique), Olivier CADIC (Français à l'étranger) et Michel CANEVET (Finistère) ont lancé l'opération "Give Me five" (Donne m'en cinq).
Il s'agit d'un plaidoyer en faveur d'une Bretagne à cinq départements par le rattachement de la Loire-Atlantique, plus puissante économiquement mais aussi une façade maritime qui "doit peser à l'échelle européennne et internationale".
"Même si le texte a été adopté, il y aura des temps forts en 2015, comme les élections départementales et régionales. La question de la Bretagne à cinq départements, que nous défendons, doit être évoquée à ce moment-là."
"La Bretagne est isolée des territoires décisionnels. Pour assurer son développement économique, il faut une autre configuration qu'une Bretagne à quatre. On ne se résigne pas. Mais nous ne sommes ni des rebelles, ni des autonomistes", assure la sénatrice
2°) .OF vendredi 19 décembre 2014 : "Marc LE FUR, député UMP des Côtes-d'Armor a commenté le déplacement du Premier ministre en Bretagne :" la réforme territoriale est venue d'en haut, sans consulter les élus locaux. C'est bien la preuve que la gauche retrouve ses réflexes jacobins. Elle n'aime pas les régions à forte identité comme la Bretagne."
3°) O.F. mercredi 10 décembre : "Régions : la double déception bretonne. La réforme territoriale laissera bien les élus bretons sur leur faim. Le droit d'un département à changer de région reste inopérant. A une déception s'en ajoute une autre. Déjà les parlementaires bretons qui avaient réclamé la réunification, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne, n'ont pas eu gain de cause.Il leur restait le droit d'option, la possibilité offerte à un département de changer de région. Seulement, tel qu'il est proposé, ce droit d'option rend illusoire le changement. En effet il faudrait pour cela un vote au 3/5è des deux conseils régionaux, et du département....
Lors d'une des dernières étapes du débat parlementaire, avant encore une discussion au sénat et un vote final à l'Assemblée nationale prévu le 17 décembre, les élus bretons, toutes couleurs politiques confondues, ont encore essayé hier d'assouplir ce droit d'option à une majorité simple de 50%.
Un amendement en ce sens, défendu par Paul MOLAC député du Morbihan, n'a été repoussé que de peu :27 voix contre 23 : "Cela aurait permis d'introduire un peu de respiration dans les territoires au lieu d'un droit d'option qui fait office de véritable leurre." Tandis que Thierry BENOIT, député UDI d'Ille- et- Vilaine dénonce aussi "un droit d'option illusoire qui, par le véto suspensif des 3/5è de la région d'appartenance, rendra pratiquement impossible tout projet de réunification de la Bretagne."
4°) Jeudi 11 décembre 2014 : "Réforme territoriale : "Que redoute donc le gouvernement?" Le gouvernement a décidé d'engager la procédure accélérée, c'est-à-dire de limiter à une seule lecture par chambre l'examen du texte. Françoise GATEL et Dominique de LEGGE, sénateurs UDI et UMP d'Ille-et-Vilaine, tiennent cette décision pour une "altération du processus législatif".... "Cette démarche n'est pas de bon augure pour examiner un texte aussi important, estiment-ils. Après les annonces contradictoires sur l'existence même des départements, les missions des régions, le devenir des communes et leur lien avec les intercommunalités, nous avons besoin de sérénité et non de précipitation et d'improvisation.
Que redoute donc le gouvernement pour vouloir à ce point limiter le travail parlementaire alors que le Premier ministre déclarait, il y a encore un mois, vouloir permettre un débat ouvert?"
5°) Breizh Europa se prépare pour les élections. Le parti né en 2013 revendique 7% des suffrages bretons lors des dernières échéances électorales et il compte une centaine d'adhérents. Souhaitant une autonomie totale des régions dans une Europe fédérale, ils militent pour la réunification de la Bretagne à cinq départements. "On pense aux élections de 2015, déclare Caroline OLLIVRO, présidente de Breizh Europa. Nous aurons des candidats aux élections départementales, même si nous sommes pour la disparition des départements. Nous préparons aussi une liste pour les élections régionales et nous souhaitons qu'elle soit ouverte à des personnnalités libres", déclare-t-elle sans citer ni exclure Christian TROADEC.
6°) O.F lundi 1er décembre 2014 : "point de vue" : La promesse des territoires par Thierry BENOIT, député UDI d'Ille-et-Vilaine :
"Pétri de contradictions, le discours gouvernemental manque cruellement de clarté sur ce qui devait s'imposer comme l'une des réformes majeures... Oubliée la mise en extinction des conseils généraux, enterré le projet, tant espéré, d'une réunification de la Bretagne à cinq départements.... Parce qu'elles sont les premières à être touchées par le changement, les collectivités devraient disposer d'un droit de regard sur leur propre avenir. C'est pourquoi je revendique un droit à l'expérimentation et à l'innovation! Celui-ci doit se traduire par la mise en place d'un droit d'option simple afin de permettre à un département de rejoindre une région limitrophe.
Parfois insoumise mais toujours engagée, la Bretagne est une terre d'expérimentations et de projets. C'est pourquoi notre région doit se positionner à l'avant-garde du renouveau territorial. Au regard de son histoire, la Bretagne a vocation à englober la département de la Loire-Atlantique. Cette réunification n'a que trop tardé et le déni de la république à ce sujet est devenu insupportable.
Telle une main tendue vers l'horizon, la Bretagne constitue un trait d'union idéal entre l'Europe et le reste du monde. A ce titre elle pourrait devenir une euro-région de premier plan, au centre de l'Arc Atlantique. Ce rôle d'interface doit s'intégrer dans une réforme globale de l'Etat.
Il est temps de redessiner la France de demain : une France des projets et des territoires! Une France decentralisée, démocratique et respectueuse du principe de subsidiarité.
7°) O.F. mercredi 26 novembre : Marc LE FUR (UMP) " Les socialistes ont trahi la Bretagne" "Non seulement les socialistes ont raté ce rendez-vous avec l'Histoire en permettant à la Bretagne de se réunifier, mais beaucoup d'entre eux ont trahi leur parole et parfois leurs convictions. Ils ont préféré leur parti à la Bretagne.Il a manqué une dizaine de voix pour faire échouer ce texte renégat. Le pire, c'est que les voix manquantes sont bretonnes. Celles des socialistes bretons."
Avec 277 voix pour et 253 voix contre, la nouvelle carte territoriale a été adoptée de justesse. Seize socialistes se sont abtenus (dont Gilbert LE BRIS, Jean-Pierre LE ROC'H, Jean-René MARSAC, et Philippe NOGUES) et dix ont voté contre (dont Jean-Luc BLEUVEN, Annie LE HOUEROU). Quatorze écologistes (sur dix-huit) ont voté contre. Heureusement pour le PS, huit radicaux (dont Alain TOURRET, Calvados), sept UMP (certains par erreur) et quatre Front de gauche ont voté pour. Sur trente centristes, on compte vingt-trois contre et cinq abstentions (dont Michel PIRON, Maine-et-Loire).
8°) O.F. lundi 24 novembre : "Christian TROADEC : Une humiliation des Bretons. Le Parlement a validé, jeudi, le nouveau découpage des régions en France. "Les députés PS et le gouvernement viennent d'infliger une véritable humiliation aux Bretonnes et aux Bretons en refusant de réunifier la Bretagne," estime Christian TROADEC, maire de Carhaix, conseiller général du Finistère et figure des Bonnets Rouges. "Faisant fi des centaines de voeux et motions exprimés par les collectivités territoriales, des manifestations populaires, des sondages,etc...le Parti socialiste a volontairement gâché une occasion historique alors qu'il a l'ensemble des pouvoirs pour le faire. Que le PS et ses dirigeants bretons ne nous racontent pas d'histoires au moment des élections. Le peuple breton a de la mémoire."
9°) samedi 22 novembre : Réforme territoriale : de nombreuses réactions. Le rejet par le Parlement, jeudi, d'un assouplissement du "droit d'option" permettant à un département de changer de région passe mal en Bretagne.
Paul MOLAC, député (Ap. UDB) du Morbihan dénonce avec force : c'est en faisant des grandes régions que l'on fait des régions puissantes. Si nous avions très peu d'espoir de voir évoluer cette carte technocratique proposant des fusions bloc par bloc, nous comptions pouvoir l'améliorer démocratiquement par le bas en assouplissant un droit d'option alors totalement verrouillé. Ce droit d'option est un véritable leurre."
Jean-Jacques URVOAS, député PS du Finistère "je crois à la nécessité engagée par le gouvernement de redessiner une nouvelle carte des régions, je crois que cette profonde réforme doit demain évoluer hors des murs du Parlement, dans les territoires et au plus près des aspirations des citoyens."
Yves PELLE , président du Parti Breton. " les députés français ont à nouveau refusé la réunification de la Bretagne et ils ont fermé la porte au droit d'option en le rendant inapplicable. Ce déni de démocratie mérite une réponse appropriée des bretons. Face à ce casus belli, nous devons montrer notre détermination et engager avec tous les démocrates bretons aux côtés de Bretagne Réunie un bras de fer avec ce pouvoir autiste."
Nil CAOUSSIN, porte-parole de l'UDB : "Si l'Etat ne souhaite pas donner la parole au peuple, nous le ferons! Malgré la mobilisation des élus et des citoyens, l'"Alsace" est noyée dans un "Grand Est" dénué de sens. Pour les partisans d'une Bretagne réunifiée, un assouplissement du droit d'option aurait pu permettre de rectifier démocratiquement la carte technocratique présentée. Ce processus est un scandale démocratique. Le gouvernement a procédé à une modification des cadres de vie des citoyens sans aucune consultation de la population. Les mobilisations populaires et les interventions des élus locaux ont été ignorées. Si l'Etat ne souhaite pas donner la parole au peuple sur cette question, nous le ferons car les habitants de la Bretagne ont le droit de décider. L'UDB appelle donc les militants de la réunification à s'associer à l'initiative de la plateforme DIBAB, dans le respect de la neutralité politique de cette association, pour continuer le combat."
10°) O.F. samedi 22 novembre : Rennes en bref : Redécoupage : l'opposition interpelle la maire. Bertrand PLOUVIER (UMP) : "Il est important de souligner l'incohérence politique de la députée-maire de Rennes, Nathalie APPERE. Elle s'est contredite en défendant tour à tour le rapprochement de la Bretagne et des Pays de la Loire avec les maires de Saint-Nazaire, Brest et Nantes, puis en rejetant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne car il ne fallait pas agiter "la question identitaire". La députée-maire a préféré suivre les injonctions politiques venues de Paris et de son camp politique, plutôt que de défendre les intérêts de la Bretagne et des Bretons. Bel exemple d'inconstance politique. Au-delà de ses propres contradictions politiques, son absence lors du vote sur l'amendement Molac est choquante et inacceptable."
11°) O.F. vendredi 21 novembre : Titre : "Alsace-Lorraine-Champagne : le mariage passe mal" (dessin à l'appui) Pas plus d'émotion concernant notre réunification!"... L'Assemblée a rejeté d'autre part tout assouplissement supplémentaire du "droit d'option", censé permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016, au grand dam des élus bretons. Une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat, le 27 novembre, tentera de mettre au point un texte commun aux deux assemblées."
12°) O.F. vendredi 21 novembre : La Bretagne en bref : "Régions : l'assouplissement du droit d'option rejeté. "Pour la Bretagne, ce débat sur la délimitation des régions est un échec sur toute la ligne." affirme le député (UMP) Marc LE FUR à l'issue de la deuxième lecture du projet de loi. C'est un échec sur le fond car nous n'avons obtenu ni la modification des limites de la région, ni le droit d'option qui aurait permis à un département de changer de région sans que l'avis de la région d'origine ne soit décisif. C'est aussi un échec sur la forme pour les députés socialistes bretons. Tout est verrouillé. C'est le grand retour des Jacobins."
13°) O.F. jeudi 20 novembre : La France en bref : L'Assemblée nationale vote la carte à 13 régions. Elle a fini par voter en deuxième lecture, dans la nuit, la carte à 13 régions inscrite dans la réforme territoriale sans changement, au grand dam de certains députés de l'Ouest. Le premier article du texte a encore donné lieu à des débats passionnés pendant environ six heures. Sur la soixantaine d'amendements défendus pour le supprimer ou le réécrire encore, aucun n'a été adopté. Dans l'Ouest, les députés bretons, souhaitant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, cherchaient à assouplir le "droit d'option", mécanisme prévu pour permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016."
14°) O.F. jeudi 20 novembre : "Sarkozy promet de revenir sur la réforme territoriale. s'il revenait au pouvoir. En meeting à Mulhouse, hier : Je conteste la réforme de la carte territoriale qui illustre le mépris que ce gouvernement témoigne à l'histoire de l'Alsace et aux racines alsaciennes... Lorsque nous reviendrons aux responsabilités, nous déferons ce qui a été aussi mal construit."
15°) O.F. mardi 18 novembre : "La réforme territoriale de retour à l'Assemblée. Le texte est examiné en seconde lecture à partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 20 novembre. Le projet de loi vise à délimiter les régions - une carte à 13 grands ensembles - et précise le calendrier des élections départementales et régionales. Le président de la commission des Lois à l'Assemblée, Jean-Jacques URVOAS (PS) entend batailler afin que le droit pour les départements de quitter une région pour une autre soit bien réel. Le gouvernement prévoit une adoption définitive d'ici à Noël."
16°)O.F. lundi 17 novembre : "A 50 ans, l'UDB toujours déterminée. Bien évidemment, la réunification de la Bretagne, en débat mardi à l'Assemblée nationale, était au coeur des discussions."Il s'agit d'une revendication démocratique, souligne Mona BRAS, On se rend compte que sur les territoires où la régionalisation est déjà en place (Catalogne, Ecosse, ...) il y a davantage de résistance à la crise."
Et si la Bretagne ne sort pas réunifiée du débat parlementaire "le combat ne sera jamais fini. Car notre déception est à la hauteur des espoirs, entretenus par la candidat Hollande pendant la campagne." "Pour les régionales, on se décidera prochainement pour savoir si on lie, ou pas, des alliances." Pour les départementales, en mars prochain, c'est calé : "Partout où nous le pourrons, nous nous présenterons seuls. Et en Loire-Atlantique, nous ne soutiendrons pas Philippe GROSVALET qui s'est positionné comme un ennemi de la réunification."Pas d'alliance donc avec le PS 44."et pas question de nous faire le coup du chantage à l'union de la gauche"."Le conseil général a sa place au musée Grévin des collectivités".
17°) O.F. lundi 17 novembre : "Parti Breton : cap sur les régionales" : le parti, né en 2000, était en congrès à Nantes, dimanche."Notre parti soutient bien évidemment la réunification de la Bretagne", insiste Yves PELLE, président du Parti breton. "Nous avons d'ailleurs participé, via plusieurs de nos militants, aux manifestations de Bretagne réunie, samedi matin, devant les permanences de parlementaires. Il serait vraiment inconcevable que la seule question qui se pose de manière récurrente depuis 40 ans, ne soit pas traitée." Se défendant d'un quelconque "communautarisme" Yves PELLE insiste sur la "cohérence d'un tel projet. Qui, dans un contexte de crise actuel, lié notamment au manque de repères, pourrait constituer une solution, apporter une cohérence économique, identitaire, territoriale."
Et si la réforme ne réunifie pas la Bretagne, comme le Parti breton l'appelle de ses voeux, Yves PELLE est clair quant à la suite : "l'autre camp doit savoir qu'on ne désarmera pas. Il n'y a qu'en France où le pouvoir centralisateur agit ainsi à l'égard des régions. On ne lâchera pas."
Le Parti breton est né en 2000. Il se place sur l'échiquier politique "entre la social-démocratie et le libéralisme social". Fort de ses 600 adhérents et de ses sept élus locaux le Parti breton a en ligne de mire les élections régionales de 2015. "Nous envisageons de présenter des candidats, en collaboration avec des partenaires. Vraisemblablement avec Christian TROADEC, autour d'un programme commun. Ce que nous avons déjà fait pour les Européennes."
18°) O.F. dimanche 16 novembre : "Rassemblements pour la réunification de la Bretagne" : Des sympathisants ou adhérents de la Bretagne réunie se sont rassemblés hier, par petits groupes, devant les permanences des députés socialistes bretons, comme à Brest, Quimper, Auray, Saint-Avé, Pont-L'Abbé, Concarneau ou Guingamp... A l'heure du "débat en deuxième lecture sur la réforme territoriale, et concernant en particulier la carte des régions et le droit d'option, les 18, 19 et 20 novembre à l'Assemblée nationale".
19°) O.F. samedi 15 novembre : Le "collier de l'Hermine" s'invite à Nantes au Château des Ducs de Bretagne le 15 novembre. On y parlera ... réunification. L'ordre de l'Hermine, créé par le duc Jean IV en 1381, puis remis en oeuvre quand Georges LOMBARD succéda à René PLEVEN à la tête du CELIB en 1972, distingue l'engagement d'une personne pour la Bretagne. Cette année, l'Institut culturel de Bretagne propose en matinée "les cahiers de doléances du XXIè" avec l' historien Jean-Jacques MONNIERE et Jean-Pierre LE MAT.. En fin de matinée, elle abordera la question de la réforme territoriale avec des invités tels que le géographe Jean OLLIVRO, les élus Marc LE FUR (UMP), Jean-Michel LE BOULANGER (DVG) et Paul MOLAC (UDB).
20°) samedi 15 novembre : "Thierry BENOIT (UDI) partisan d'une Bretagne à 5 ...ou à 6... d'une "mise en sommeil progressive sur 5 à 10 ans" des départements, qu'il voudrait voir disparaître au profit de grandes communautés de communes et de régions renforcées. Il plaide pour un regroupement des communes suivant les périmètres des 21 "Pays" historiques de Bretagne (avec en Ille-et-Vilaine, Rennes, Saint-Malo, Fougères, Vitré, Redon, Montfort-Brocéliande) et pour une Région "à 5 ou 6" départements qui intégrerait la Loire-Atlantique, voire la Mayenne "proche de nous par les Marches de Bretagne".
21°) O.F.mardi 11 novembre : Le congrès du Parti Breton à Nantes. Réunification, place de la langue bretonne, nouvelle gouvernance pour la Région Bretagne, montée en Europe des pouvoirs régionaux, ce sont quelques-uns des thèmes qui seront débattus lors du prochain congrès du Parti Breton qui aura lieu à Nantes, le dimanche 16 novembre à la Maison des syndicats. Le Parti Breton entend représenter des sensibilités allant "de la social-démocratie au libéralisme social" et s'assigne comme objectif "une Bretagne réunifiée dotée d'institutions politiques propres au sein d'une Europe fédérale". Les militants du Parti Breton évoqueront aussi le récent référendum sur l'indépendance de l'Ecosse et la consultation annoncée en Catalogne. C'est le signe, dit la formation politique, de l'aspiration à une "démocratie plus proche et de l'affirmation de projets de développement mobilisateurs dans les régions à forte identité".
22°) dimanche 9 novembre : "Bretagne réunie : 300 partisans à Morlaix devant la permanence du député Bui avant de se rendre à la sous-préfecture. "Nous voulons mettre le député, suppléant de la morlaisienne Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation, devant ses contradictions", "Si 70% de la population de la Loire-Atlantique étaient favorables au rattachement à la Bretagne, 55% des Bretons vont dans ce sens", "Restons déterminés et optimistes en étant présents chez les 36 autres députés bretons samedi 15, dès 10H00".
23°) O.F. mardi 4 novembre : "Cinq sénateurs pour une Bretagne à cinq" Les sénateurs de centre et de droite, Michel CANEVET, Joël GUERRIAU, Françoise GATEL, Philippe PAUL et Olivier CADIC ont déposé des amendements pour une "Bretagne à cinq départements qui serait une véritable région à dimension européenne avec 4,6 millions d'habitants". "Une solution serait de faire émerger deux régions jumelles, équilibrées, avec la même population et le même PIB".
Il y aurait d'une part la Bretagne, qui incluerait la Loire-Atlantique, et d'autre part le Centre-Val-de-Loire, regroupant la région Centre et d'autres départements.
"On a l'opportunité d'avoir une région maritime", renchérit Joël GUERRIAU qui fait valoir les atouts de la mer dans les domaines de la santé, de la recherche, du développement durable, de la pêche, des flux internationaux, ..."Le monde bouge, il faut saisir l'occasion de s'adapter." Les rôles de capitales pourraient se partager entre Rennes et Nantes: "La région fonctionne ("déjà!") à cinq départements dans le domaine judiciaire, avec la cour d'appel à Rennes."
Le débat va revenir à l'Assemblée nationale. "Il faut une mobilisation de la population", estiment les signataires des amendements. Noëlle COUSINIE
24°) O.F. mardi 4 novembre : "La réunification pour le congrès de l'UDB" : l'Union Démocratique Bretonne tiendra son prochain congrès en Loire-Atlantique les 15 et 16 novembre pour rappeler son exigence d'une Bretagne à cinq départements.C'est aussi celui des 50 ans de la formation politique qui revendique quelque 750 militants, et compte quatre conseillers régionaux, un député apparenté (Paul MOLAC à Ploërmel) et une centaine d'élus municipaux. "Nos espoirs ont été douchés et les promesses non tenues" résume Mona BRAS, porte-parole de l'UDB.
25°) O.F. mercredi 29 octobre p.6 : "Bretagne à cinq et Grand Val de Loire" : c'est la proposition d'élus de gauche, de Bretagne et de l'actuelle région Centre. Le choix du Gouvernement a été de ne proposer que des fusions bloc par bloc.Dès lors, dans un premier temps, la solution la plus cohérente pour l'aménagement du territoire de l'ensemble de l'Ouest de la France consisterait à fusionner la région Pays de la Loire et la région Centre. Serait ainsi constituée une région cohérente et reconnue autour de l'axe ligérien : la région Centre Val de Loire. Dans un second temps, par le jeu d'un véritable droit d'option, le département de la Loire-Atlantique pourrait demander à être réintégré à la région Bretagne afin de répondre à une revendication légitime des habitants de cette région. Le 21 octobre, la commission spéciale du Sénat a modifié les conditions de changement de région pour un département. La région d'origine doit recueillir trois cinquièmes des suffrages exprimés pour y faire obstacle. La région d'accueil et le département concerné doivent obtenir une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés pour que l'opération soit possible. Parmi les signataires : Paul MOLAC apparenté UDB Morbihan, Jean-Pierre LE ROCH PS Morbihan, François de RUGY Europe Ecologie-les Verts...
Page "Rennes" "Métropoles : Rennes oubliée sur la carte officielle... La loi est promulguée depuis le 27 janvier 2014."Amateurisme du gouvernement. Ce n'est pas sans rappeler la sortie précipitée de la carte des régions il y a quelques mois, suivie ensuite d'un démenti."
Page 5 : face aux sénateurs Manuel Valls : "La carte administrative de la France doit tenir compte des spécificités locales." Il s'engage à adapter la réforme "aux spécificités de leur territoire".
26°) O.F. mardi 28 octobre : "Réforme territoriale : Valls guetté au coin du Sénat. Son président, Gérard Larcher (UMP) avait demandé qu'il y intervienne. Trop content de ménager la chambre des territoires, repassée à droite, le Premier Ministre va tenter d'éclairer une réforme confuse. "Personne n'y comprend plus rien" déplorent en choeur la droite, la gauche et l'épicier du coin. Au début on parlait d'"acte III" de la décentralisation. Comme il n'y a jamais eu de véritable acte II, après les lois Deferre de 1982, c'est devenu la "réforme territoriale". On devait supprimer le département; il y en aura finalement de trois types. La compétence générale, supprimée, puis rétablie, est à nouveau abandonnée...De 22 régions on passe arbitrairement à 13. Seconde lecture, à partir d'aujourd'hui, et seconde mouture, à 15 régions : dissocier l'Alsace de la Lorraine et Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, elles, resteraient séparées.
Enfin le Sénat propose, sous réserve d'une majorité des trois-cinquièmes dans les assemblées concernées, un droit d'option aux départements qui voudraient quitter une région pour une autre ou fusionner."
27°) O.F. dimanche 26 octobre 2014 : "La lettre de Massiot au Président"
Pierrick MASSIOT, le Président de la Région, a rencontré en fin de semaine les responsables de Bretagne réunie qui militent activement pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Résultat des courses : Pierrick MASSIOT va écrire à François Hollande pour plaider en faveur de la Bretagne à cinq. Il va aussi écrire à tous les parlementaires des cinq départements de la Bretagne historique pour les convaincre d'aller dans le sens de la réunification lors des prochains débats sur la réforme territoriale."
REDON, à cheval sur trois départements bretons, et sa 39 ème Fête de la "Teillouse", lieu idéal pour lancer des initiatives : "Un Gwenn-ha-du à la fenêtre". Pour appuyer le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne, l'association Bretagne Réunie invite les Bretons des cinq départements historiques à placer un drapeau Gwenn-ha-du en évidence, dans leur jardin, sur leur balcon, ou à la fenêtre. L'opération sera lancée aujourd'hui à la "Bogue d'Or" de Redon par l'exposition du plus grand drapeau breton du monde : 300 m2"
"Une votation pour la réunification bretonne" : "La Bretagne est la région qui s'est le plus mobilisée sur la réorganisation territoriale et c'est l'endroit où rien n'a changé" ajoute Jonathan GUILLAUME, de l'association 44 Breizh et membre de DIBAB. Autre constat : "Il y a eu des manifestations massives pour demander le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Mais les pouvoirs n'écoutent plus ce qui se passe dans la rue." "Une première votation devrait être organisée le 30 novembre, à Saint-Viaud dans le Pays de Retz (Loire-Atlantique). Un test que le collectif DIBAB espère ensuite étendre. Deux parlementaires, un catalan et un écossais, participaient à Rennes hier à un forum débat devant une centaine de personnes."
28°) O.F. mercredi 22 octobre : "La réforme territoriale en décembre au Sénat. L'examen du texte réformant l'organisation territoriale de la France a été repoussée de novembre à fin décembre, a annoncé le nouveau président du sénat, Gérard Larcher. "Nous aurons le temps de travailler sans excès de lenteur, ni de vitesse", s'est félicité le sénateur UMP.
29°) O.F. mardi 21 octobre 2014 : Réunification : un FORUM samedi à Rennes.
Plusieurs acteurs du mouvement en faveur de la réunification se sont réunis pour proposer une solution possible et démocratique à la question de l'unité administrative de la Bretagne. Réunis dans la plateforme "DIBAB"- Décidez la Bretagne", il est proposé de mettre en place des votations citoyennes sur la réunification et le projet d'assemblée de Bretagne dans le maximum de communes. Une première votation aura lieu en Loire-Atlantique au mois de novembre. Le forum de lancement de la plateforme se tiendra samedi 25 octobre à 14H à Rennes, à la salle de la Cité. Une conférence-débat permettra d'échanger sur les expériences démocratiques basques, écossaises et catalanes qui font progresser la démocratie pour mettre en place un modèle de votation en Bretagne."
30°) O.F. 15 octobre 2014 : "Réforme territoriale" : une session extraordinaire sur la réforme territoriale en cours va être organisée par le CESER, le Conseil économique, social et environnemental de Bretagne. Elle aura lieu le 3 novembre."
" Réunification : manifestation à Morlaix. Après Nantes, c'est à Morlaix que Bretagne Réunie donne rendez-vous, le SAMEDI 8 NOVEMBRE, pour une nouvelle manifestation en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne."
31°) O.F. dimanche 28 septembre : (première page!) :"Une marche historique pour une Bretagne réunie" Quelque 20 000 manifestants ont défilé hier dans les rues de Nantes pour réclamer la Bretagne à cinq..."
Page 12 : "Manif "historique" pour Nantes en Bretagne. "Historique" on peut le dire. C'est énorme, de très loin la plus grosse manifestation pour Nantes en Bretagne" constate Patrick MARESCHAL, ancien Président du conseil général de Loire Atlantique. Il fut l'un des premiers à manifester en 1973. Ils étaient 200. Samedi, à Nantes," Nous sommes entre 35.000 et 40.000", ne craint pas d'annoncer Jean-François LE BIHAN, président de Bretagne-réunie. Certitude, hier à Nantes, cette troisième manifestation pulvérise à nouveau les compteurs made in Breizh. Extrême diversité des manifestants...Le tracteur qui ferme la marche "Elus de Bretagne, arrêtez de trahir!". Si Christian GUILLEMOT, dirigeant d'Ubisoft, a gardé blazer et cravate, Alain GLON est en polo avec d'autres entrepreneurs de Produit en Bretagne. Le spationaute Jean-Loup CHRETIEN arrivera plus tard. "C'est un jour important" constate l'écrivain Yann QUEFFELEC.
Quand Alan STIVELL "la rage au coeur", donne le signal du départ, la manif s'est déjà formée, à l'autre bout de la place de la Petite-Hollande. Une vague de drapeaux bretons a entrepris de remonter vers la place Graslin. Les pancartes demandent une consultation, comme en Ecosse. "Ils vont nous voir" L'association des Bretons du monde a fait de Nantes sa capitale, et les écoles en breton, leur salle de classe. Malgré le soleil, les bonnets rouges se comptent par centaines. Les élus ferment la marche. Ceux du conseil régional de Bretagne sont une douzaine, et six vice-présidents avec Jean-Michel LE BOULANGER porteur d'un message de Pierrick MASSIOT, président de la Bretagne....
Et alors que le projet de loi de réforme territoriale doit revenir devant le Parlement, on parle déjà d'autres actions. Une "votation citoyenne", et une campagne de drapeaux bretons aux fenêtres... "Ils ne veulent pas nous entendre, ils vont nous voir", lance l'avocat Yann CHOUCQ. article signé Marc LE DUC
"Pays de Loire, combien de divisions?" Yann QUEFFELEC, écrivain "il va y avoir du rififi dans le kouing amann si les élus ne savent plus écouter les gens de la rue. Ceux-ci risquent de hausser le ton." Jean-Michel LE BOULANGER "Notre ligne, c'est l'Assemblée de Bretagne à cinq. La question du droit d'option pour la Loire-Atlantique est donc capitale. Il faut que ses habitants puissent choisir. C'est un enjeu majeur." Patrick MARESCHAL "A ceux qui me parlent de la soi-disant unité des Pays de la Loire, je demande, où sont les troupes? Sont-ils capables de réunir seulement le dixième de la manifestation d'aujourd'hui? Les Pays de la Loire, combien de divisions, à part les divisions internes?" Christian GUILLEMOT "La Bretagne à cinq, c'est une région plus forte sur le plan économique, 40% de richesse en plus, et une chance pour, à côté, une grande région Val de Loire qui serait aussi mondialement connue" Jean-François LE BIHAN "Je dénonce la fracture, le décalage entre la société civile et nos élus devenus muets. Ils faut qu'ils se réveillent, et portent notre demande : non à la fusion de la Bretagne avec les Pays de la Loire, oui à la réunification, oui au respect de la démocratie" Christian TROADEC "Combien de fois faudra-t-il manifester pour qu'ils nous entendent à Paris?"
32°) O.F. samedi 27 septembre 2014 : page accueil : rien! Nota :Septembre 2014 restera un mois exceptionnellement chaud, alors on ne se mouille pas!Et on attend les vents à venir!
page 6 "Bretagne" lire en catimini "La Bretagne en bref "Nantes au rythme de la réunification de la Bretagne" "Le moment est venu d'affirmer encore plus fort que la Bretagne doit retrouver son intégrité territoriale", insiste Europe-Ecologie-Les verts "il faut dire une fois de plus au pouvoir en place l'évidence de la réunification" réclame Mouvement Bretagne Progrès de Christian TROADEC. La Bretagne à cinq est aussi réclamée par l'association Géographes de Bretagne "C'est une région cohérente forte de son identité géographique et humaine." "La Bretagne est bien plus qu'une région administrative", plaide Jean-Michel LE BOULANGER vice-président chargé de la culture, qui voit aussi dans la réunification, "un avenir à construire et une démocratie à revivifier".
33°) O.F. mercredi 24 septembre 2014 :
Bretagne Réunie : le spectre de l'Ouest. Manifestation à Nantes, samedi. Pour réclamer la réunification et pour écarter une fusion avec les Pays de Loire. Après avoir mobilisé, en avril, près de 10.000 personnes et près de 15.000 en juin, Bretagne Réunie et Kevre Breizh, la coordination des associations culturelles bretonnes, donnent à nouveau rendez-vous, samedi, à Nantes, aux défenseurs d'une Bretagne à cinq départements. Un rassemblement que Jean-François LE BIHAN, président de Bretagne Réunie promet plus important encore que les précédents, en se fondant, notamment, sur le nombre de cars affrêtés au départ des villes bretonnes. "La réunification n'est pas une affaire de nostalgie, mais bien une question d'avenir." Ils rediront pourquoi "Une Bretagne réunifiée sera plus solide, économiquement et culturellement." "Péché originel du régime de Vichy qui en 1941 a privé la Bretagne de la Loire-Atlantique."
Les députés vont bientôt examiner en seconde lecture le projet de réforme territoriale."En France, la justice n'est jamais rendue au nom de l'Etat, mais au nom du peuple. Qu'on accepte donc enfin de demander son avis au peuple." plaide, en faveur d'un REFERENDUM, l'avocat Yann CHOUCQ au nom de l'association des juristes de Bretagne
34°) O.F. mardi 23 septembre 2014 :
- "Décentralisation : Pierrick MASSIOT y croit toujours! "En démocratie rien n'est perdu. Quant au fait de ne pas avoir pu proposer le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, c'est pour moi une attente déçue. Mais cela reste une attente. Ce n'est pas un échec..."
- "Produit en Bretagne défend l'économie à cinq" : "La Bretagne est à cinq départements. Nous savons pertinemment que c'est la bonne taille. Il faut respecter l'histoire et la réalité économique, martèle Jakez BERNARD, Président de Produit en Bretagne, une association de plus de 330 entreprises, dont une soixantaine en Loire-Atlantique. Le groupe Pomona : on est basé à Nantes mais on nous appelle Les Bretons. Inter pôle : Quand on demande les disponibilités aux cadres, ils répondent de Nantes à Brest. Le directeur de Produit en Bretagne : Une Bretagne à quatre est ralentie. A cinq c'est une bête de course : la maritimité est retrouvée, les ports sont internationaux. Elle devient la première région agroalimentaire d'Europe. Les Galettes Bertel: Culturellement, historiquement, c'est une évidence. Economiquement aussi, en résumé : le 44 n'aurait jamais dû nous quitter".
Jakez Bertrand : "C'est aux populations de donner leur avis avec un référendum, comme en Ecosse. Au moins, il n'y aura plus d'ambiguïté, la situation sera clarifiée." En attendant, Produit en Bretagne sera samedi à la manifestation de Nantes avec une banderole : Produit en Bretagne, cinq départements depuis toujours."
35°) Article "Ouest-France" samedi 6 sept 2014 : "François BONNEAU, Président (PS) de la Région Centre, plaide pour une fusion de sa Région avec les Pays-de-la-Loire afin de créer une Région "Val-de-Loire". L'UDB salue cette démarche "qui doit permettre d'organiser l'Ouest de la France en trois grandes régions cohérentes et harmonieuses : Normandie, Val-de-Loire, Bretagne. La réunification administrative de la Bretagne en est le complément logique."
Lire d'autre part www.Carte des Régions Commission BALLADUR
36°) Le site www.gouelioubreizh.com fédère 50 organisateurs de Fêtes et Festivals axés sur la promotion de la culture bretonne. Parmi les "actualités" disponibles un lien permet d'obtenir www.bretagne-reunie.org et ce 24 juillet 2014 un communiqué de presse d'Henry COLLIOT :
REFORME TERRITORIALE : L'HEURE DES TRAHISONS et celle du RASSEMBLEMENT
L'Assemblée Nationale a voté en première lecture le projet de loi relatif au découpage des régions. Les députés socialistes bretons , à l'exception d'un seul, Monsieur LE ROCH, ont adopté un texte approuvant l'amputation de la Bretagne de la Loire Atlantique en dépit de la demande de 77% de la population.
Pourtant beaucoup se sont fait élire en promettant la réunification! Nous ne les oublierons pas. Ils osent même crier victoire car ils auraient sauvé la Bretagne d'une fusion avec la région voisine. Faux, ce qui a empêché cette fusion pour l'instant, ce sont très certainement les mesures d'opinion (94% d'opposition en Bretagne administrative) et la mobilisation de masse contre cette issue et de plus cette fusion est déjà programmée pour un deuxième temps.
Nous regrettons que le groupe Ecolo, à l'exception notable de Paul MOLAC (Ploërmel), se soit abstenu sur un texte qui offre un droit pour un département de changer de région à ce point irréalisable qu'il ressemble à une mauvaise plaisanterie. La Loire Atlantique n'est donc pas autorisée par le régime à décider de son retour en Bretagne. Il est impossible que cette situation ubuesque et invraisemblable puisse être maintenue en deuxième lecture.
Il y aura une deuxième lecture de la loi à l'automne, à moins que le gouvernement ne tente de tricher sur la procédure. C'est l'ultime occasion pour les parlementaires Bretons de respecter les engagements pris devant leurs électeurs en permettant la réunification de la Bretagne et de ne pas commettre l'irréparable.
C'est encore le moment pour toute la Bretagne de maintenir massivement sa mobilisation.
La grande manifestation à Nantes le SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014 sera l'occasion de taper du poing sur la table et rappeler à nos élus que la Bretagne et la France ne sont pas leur propriété.
37°) LH2/Bretagne réunie
- Opinion des Bretons sur le territoire idéal de la Région Bretagne - Juillet 2014 :
François Hollande a annoncé le 3 juin le lancement d'une grande réforme territoriale de la France.Ce projet prévoit le passage de 22 régions métropolitaines à 14, dans le cadre d'une grande réorganisation territoriale. Cette annonce a suscité de nombreuses critiques au niveau de certaines régions qui estiment ne pas avoir été suffisament consultées sur les fusions à venir. C'est notamment le cas de la région Bretagne, pour laquelle le projet de loi prévoit un maintien des frontières actuelles avec les 4 départements des Côtes- d'Armor, du Finistère, de l'Ille-et-Vilaine et du Morbihan.
C'est dans ce contexte et à l'approche de l'examen du "projet de loi relatif à la délimitation des régions" par l'Assemblée nationale que l'institut LH2, à la demande de l'association "Bretagne Réunie", a interrogé par téléphone un échantillon de 807 Bretons représentatifs de la population de la région Bretagne le 10 juillet 2014, afin de connaître, quel est, selon eux, le territoire idéal pour la future Région Bretagne. Les répondants avaient le choix entre le maintien des frontières actuelles, la fusion avec les Pays de la Loire et le rattachement du département de la Loire-Atlantique aux 4 départements actuels de la Région administrative.
UNE LARGE MAJORITE DE BRETONS PRIVILEGIENT UNE REGION DE BRETAGNE COMPOSEE DE 5 DEPARTEMENTS DONT LA LOIRE-ATLANTIQUE : 55% des Bretons expriment leur préférence pour un territoire de la Région Bretagne comprenant les 4 départements actuels complétée du département de la Loire-Atlantique, actuellement rattachée aux Pays de la Loire. Ce scénario est largement préféré aux 2 autres hypothèses proposées dans cette étude. En effet, seule une minorité de 35% des Bretons préfèreraient que la région administrative de la Bretagne conserve ses frontières actuelles. La 3è option de la fusion des 4 départements de Bretagne avec les 5 départements des Pays de la Loire ne recueille la préférence de seulement 6% des Bretons interrogés.
LES HABITANTS DES 4 DEPARTEMENTS SONT TOUS MAJORITAIREMENT EN FAVEUR D'UNE BRETAGNE A 5 DEPARTEMENTS : cette tendance se confirme auprès des habitants des 4 départements. Si les Morbihannais sont les plus grands partisans d'une Bretagne qui retrouverait ses limites historiques, c'est-à-dire avec la Loire-Atlantique (61%), les habitants des 3 autres départements sont également une majorité absolue à considérer que le territoire idéal de la Région Bretagne inclut la Loire-Atlantique (53% dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine et 51% dans les Côtes-d'Armor).
Concernant les deux autres hypothèses qui recueillent moins d'adhésion, on notera que les Costarmoricains sont les plus en faveur du maintien des frontières actuelles (42%) tandis que les Finistériens sont les plus favorables à la fusion des Régions Bretagne et Pays de la Loire (10%). On observe enfin que les hommes sont plus favorables à la création d'une Bretagne à 5 départements (62%) que les femmes (48%)